(tw / luan) we face our demons in the night

luan & donovan

we face our demons in the night

tw: violence, homme tabassé, sang
28.12.2022 A peine rentré dans ma chambre à la Kirkland, j'avais déjà envie de bouger, sortir. La cuite prise la veille n'avait rien canalisé du tout. Besoin d'oublier ce cœur meurtri. Ce manque de nouvelles. Elle me manquait, à chaque instant. Mais je ne prenais pas le risque d'envoyer le moindre message, de peur de me faire rembarrer ou pire, ressentir une indifférence notable. C'était ce qui ressortait des derniers échanges et c'était d'autant plus douloureux. J'savais plus quoi faire, alors je faisais plus rien. J'attendais simplement que la tempête passe. Mais pour que ça passe mieux, j'préférais ingurgiter de l'alcool. Quand 22h tapait enfin, je sortais et c'était sur Boston que je jetais mon dévolu. Un bar lambda, où les shots s'enfilaient. Prendre l'air pour une clope, et c'est là que les choses dégénèrent. Un mec totalement ivre me prend pour un autre gus, commence à vouloir se battre. J'étais pas chaud, j'avais pas envie. Mais le premier coup qu'il me portait m'avait bien sonné. Putain de connard de merde. « jt'avais dit de pas m'chercher connard » J'lâche la cigarette et j'commence alors à me battre avec le gars, coup pour coup, jusqu'à ce qu'un de ses potes vienne s'y mettre et ils me foutent KO.

@Luan Ferchill & @Donovan Joyner
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WE FACE OUR DEMONS IN THE NIGHT
@Donovan Joyner & @Luan Ferchill

Un client a besoin de tes services ce soir; apparemment ça finira pas très tard. Ça t’arranges parce que tu passes ton temps à jongler entre tes jobs. Leni a déjà récupéré Luna hier soir alors tu vas pouvoir aller travailler. Ces deux jours avec ta filles t’ont fait du bien. Ce soir encore tu te répète que c’est pour elle que tu fais tout ça, pour pouvoir lui offrir une meilleure vie. Évidemment, si Leni savait que joue les Escort il ne te le pardonnerait sûrement pas.Tu te retrouves prise au piège sans arrêt. Une fois que tu as terminé de dîner au restaurant avec ton client et ses patrons tu décides de rentrer à pied ce n’est pas loin de chez toi. Tu te mets à tirer sur ta cigarette, un bien fou. Une délivrance après cette soirée. Ce sont des bruits qui capte ton attention. De l’autre côté de la rue, tu vois la scène et cet homme inconscient. Les autres se tirent et toi tu cours pour voir si il est vivant. Il est mal en point, mais ta main sur son poignet confirme qu’il est vivant. — " Monsieur, est ce que vous m’entendez ?  " Tu essaies de taper sur ses joues légèrement, tant pis pour le sang sur ta robe. Tu ne pourras pas l’emmener chez toi en face si il reste inconscient. Tu attrapes ton parfum dans ton sac à main et lui fait sentir la forte odeur pour essayer de le ramener à lui.

luan & donovan

we face our demons in the night

tw: violence, homme tabassé, sang
J'avais mal partout, j'étais pas dans un état acceptable. Et surtout, j'étais loin d'être conscient quand les mecs se sont barrés. Mais pour une fois depuis quelque temps, je me sentais vivant. C'était assez paradoxal, mais ouais, la douleur lancinante était la preuve que j'étais pas vide à l'intérieur. Simple ressenti qui faisait l'effet d'un tsunami. Et pire quand une forte odeur venait titiller mes narines. Les tapes sur les joues aussi. Doucement, je revenais à moi, grimaçant de douleur. « mh... ouais » J'essayais de me mettre sur mes coudes mais mes côtes me faisaient mal. « putain » soufflais-je, avant de regarder un néon au dessus de moi, qui clignotait parce qu'à deux doigts de cramer. Ouais, c'était pas vraiment le truc à retenir, mais c'était ce qui captait mon esprit. Vouloir le réparer, le triturer. Faire en sorte qu'il arrête de clignoter et de me faire mal aux yeux. « dé-désolé... ça va aller, tu peux... tu peux retourner à tes occupations, ça va » que j'dis en me redressant, toujours la grimace sur le visage, avant de sortir mon téléphone de ma poche. Ouais enfin non du coup. Parce que j'avais plus rien sur moi. Ni téléphone, ni papiers. Putain de merde. « fait chier... » soufflais-je à moi-même, ne sachant pas tellement comment j'allais me dépêtrer de tout ça.

@Luan Ferchill & @Donovan Joyner
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@Donovan Joyner & @Luan Ferchill

Tu sais pas pourquoi t’as agit de la sorte. T’as juste pas supporté de voir le gars gisant sur le trottoir alors qu’il était seul. T’as eu peur qu’il ne respire plus. Par chance, il n’est qu’inconscient quand tu lui fais sentir ton parfum. Une fois qu’il ouvre les yeux te voilà déjà plus sereine bien que tu sois bien obligé de constater qu’il est dans un sale état. Il grimace en se redressant et tu comprends que sous ses fringues ça doit pas être joli. Déjà son visage est bien amoché. Tu es toujours penché au dessus de lui, cherchant la meilleure des solutions pour l’aider. Pourtant, il te fait savoir que tu peux retourner à ce que tu faisais et ça, ça ne faisait pas parti de tes plans.— " Désolé, mais je te laisse pas ici. Tu es sous ma responsabilité maintenant. " Tu viens l’aider à se relever puisqu’il tient tant à bouger et glisse ton bras autours de sa taille. — " Soit, tu traverses cette route pour aller chez moi et je vais soigner ce qui peut être soigner ou j’appelle une ambulance t’as le choix. "

luan & donovan

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tw: violence, homme tabassé, sang
Difficile de retrouver ses esprits après un moment comme ça, après un réveil pareil. Mais je n'avais pas le choix. Le fait est que je n'avais pas encore tout compris ce qui s'était passé et même si je m'étais battu comme je pouvais, contre deux mecs c'était impossible. Forcément, quand le second est arrivé, la fin était déjà écrite. Je m'attendais juste pas à ce que ce soit si douloureux. Quand tu cherchais à me redresser, je ne pouvais m'empêcher de grimacer. Ouais, c'était compliqué comme situation là, j'avais mal partout. « j'pas d'argent pour l'hôpital » soufflais-je, donnant implicitement mon choix que de venir chez toi. J'avais plus rien, ni téléphone, ni papiers, ni argent. J'sais pas encore la marche à suivre pour récupérer tout ça, sûrement que ça sera plus clair d'ici quelques heures, quand je serai plus dans le brouillard. « j'ai mal... aux côtes » que j'disais, tout en soufflant pour essayer d'évacuer la douleur.

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@Donovan Joyner & @Luan Ferchill

Hors de questions que tu le laisses sur le trottoir. T’as vu toute la scène et ça te rend juste dingue qu’il lui soit tombé dessus à deux. Si t’as pas pu empêcher la bagarre, tu peux au moins t’occuper de ces blessures. Tu as fais un an de médecine à Harvard. Tu l’aides à se relever et tu vois combien il souffre. Il te dit qu’il peut pas se payer l’hôpital alors évidemment que tu vas le ramener pour le soigner. Tu essaies de le laisser se reposer sur toi. — " prends appuie sur moi, j’habite juste en face. " Les côtes, ça tu t’en doutais, il avait prit plusieurs coups de pieds alors qu’il était déjà au sol. Tu te mets à traverser la route. Tu tends ton bras vers les véhicules qui arrivent leur demandant de patienter. Vous arrivez jusqu’à la porte de ton appartement et tu l’aides à entrer dans le vieille ascenseur. T’as jamais autant souhaiter qu’il ne tombe pas en panne ce soir. T’habites au dernier étage. — " Allé viens on y est presque. " Tu pousses la porte de chez toi, tu viens l’installer sur le canapé et tu vas chercher ta trousse de secours. Leigh est absente ce soir, parfait. Tu reviens et tu t’assois sur la table basse face à lui. — " Tu m’autorises ?" que tu demandes presque timidement.

luan & donovan

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tw: violence, homme tabassé, sang
Je hochais la tête et venais me reposer sur tes épaules. Bras qui s'enroule autour de toi et voilà que je me relevais comme par magie grâce à ta force. Je ne comprenais pas encore tout ce qui s'était passé mais pour le coup, j'étais trop HS pour pouvoir y penser d'avantage. Tout ce qu'il me fallait, c'était une bonne dose de paracetamol ou mieux, de morphine pour taire cette douleur lancinante qui me tenait éveillé. « j'te suis » C'est pas comme si j'avais trop le choix de toute façon. On traversait la route, pas tellement fréquentée à cette heure tardive mais suffisamment pour pousser quelques unes des voitures à s'arrêter pour nous laisser passer. Et puis on pénétrait dans l'immeuble, dans l'ascenseur qui ne datait pas d'hier mais plutôt d'une centaine d'années, et assez rapidement, non sans quelques frayeurs, on arrivait au bon étage. Dès que l'appartement était ouvert, tu me laissais découvrir les lieux, tout du moins ce qui était à proximité du canapé sur lequel je m'échouais. Je phasais pas mal, et j'avais pas capté que tu étais partie, puis revenue avec de quoi m'appliquer les premiers soins. « ouais... ouais » J'allais pas dire non alors que tu étais prête à donner de ton temps pour m'aider. « merci » que j'dis, grimaçant en sentant les premières gouttes de désinfectant toucher une de mes plaies.

@Luan Ferchill & @Donovan Joyner
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WE FACE OUR DEMONS IN THE NIGHT
@Donovan Joyner & @Luan Ferchill

Je t’aide à te relever avec un peu d’aide de ta part. Je veux vraiment arriver à te ramener dans mon appartement pour te soulager. Je suis pas infirmière, mais je peux au moins essayer de te soulager. L’ascenseur ne nous lâche pas, par chance et j’arrive à te faire entrer et à te déposer sur le canapé. Quand je reviens vers toi avec la trousse de secours, je te demande si je peux te soigner. Je m’occuperais de ce qui n’est pas visible ensuite. Je souris lorsque tu me remercies. Avec le coton je viens tapoter sur la plaid pour la désinfecter. Je voudrais ne pas te faire mal davantage, mais c’est difficile.— " Tu peux passer la nuit ici, demain matin on verra comment tu vas. " Je continue de m’occuper de la plaie suivante alors que je te regarde en grimaçant. — " Je suis sure qu’en un contre un c’est l’autre qui serait dans cette état. " Je souris doucement.