vrai casse couille. w/lena

vrai casse couille @Lena Castiglia — cette meuf va te rendre chèvre, exton. putain. tu marches dans la neige, le vent qui claque sur tes joues. tu t'es pas beaucoup couvert, t'es pas du genre à avoir froid facilement mais là... sa caille. tu fais la route à pied, t'es pas si loin de l'appartement de ton meilleur ami. ton arrivé n'est pas prévu, et tant mieux, tu comptes bien garder l'effet de surprise même si tu sais clairement que c'est pas une partie de plaisir qui va se jouer sous tes yeux. t'aimerais lui rentrer dedans comme tu fais avec ceux qui t'emmerde mais tu te retiens parce que tu tiens secrètement à elle. t'arrives à son immeuble, tu sonnes à un appartement qui n'est pas le sien pour rentrer dans l'immeuble. une fois la grande porte ouverte, tu souffles sur tes doigts gelés. tu montes les escaliers et tu tapes contre sa porte. épaule qui s'accoude contre le coin du mur, elle ne peut pas te voir. elle ouvrira, tu l'espères. quelques secondes passes et la porte s'ouvre. regards qui se croisent, t'as le temps de foutre ton pied en travers la porte. " maintenant on va discuter ! " ouai, plus question de se cacher derrière son écran.

telephone balancé au fond de mes draps. plus envie de te lire. plus envie de m’enfoncer dans ce lien incompris. que j’veux pas comprendre, que j’ai jamais voulu voir en face quand il était encore là. et pourtant c’soir j’ai eu envie de faillir avec toi. cette adrénaline qui m’a consumée le temps d’un instant. et j’sais que j’fais de la merde, parce que j’saurais pas dire si j’avais vraiment eu envie d’toi ou si c’était la perdition qui m’faisait réagir. porte qui tremble. coeur lourd, l’appréhension d’aller ouvrir. sentiment de déjà vu. visage que j’ai peur de découvrir quand je laisse le bois glisser doucement. mais c’est toi. toi et ta soif de savoir qui vient tout dévaster. j’me recule pour te laisser entrer. - t’as pas encore compris ? que j’lance sèchement. - j’ai pas envie d’parler. pas envie que tu découvres trop. que j’réalise vraiment que t’es capable d’me faire tomber.

vrai casse couille @Lena Castiglia — prêt à l'affronté, cette meuf t'énerve mais ne te fait pas peur. tu sais ce que tu fais exton. tu l'as toujours fait très honnêtement. t'es un connard honnête, celui qui mets en garde avant de faire de la merde. sa t'excuse, enfin c'est ce que tu crois. tu bloques la porte avec ton pied et tu rentres. elle claque la porte derrière toi, toujours aussi fermé à l'idée de répondre à tes questions. " et toi t'es une mito " ouai, tu la regardes. tu la déshabilles du regard. tenu légère comme elle te l'écrivait. elle ne partira pas ce soir voir n'importe qui. tu le sais, tu le sens. tu fronces des sourcils. " et j'espère pour toi que ce mec va pas venir chez toi, parce que tu baiseras pas ce soir. jte le dis. " bien déterminé à foutre ses plans en l'air. tu t'approches d'elle, mauvais. parce qu'elle t'agace autant que tu l'admires.  

tu piques où il faut. menteuse invétérée quand il s’agit d’toi. pas envie de te laisser croire que t’as une place quelque part. que tu vis un peu dans mon monde. parce que j’veux plus rien ressentir, ni pour toi ni pour un autre. - ce que tu crois ? que je souffle dans un bref sourire. - t’aimerais quoi ? que j’te dise que j’te veux exton ? et je m’approche pour me planter face à toi. papillonner dans tes yeux. - que j’rêve de goûter à ces lèvres.. pouce qui vient caresser ta lèvre inférieure quelques secondes. le temps de m’imaginer un peu. bras que je laisse retomber en abandonnant ta lippe. recule jusqu’au canapé pour m’adosser dessus. - que je rêve que tu caresses mon corps.. te cherche du regard de loin. mon corps qui ondule à peine, subtilement. appelle le tient sans oser le faire réellement. - c’est ça que tu veux ?! ricane légèrement avant de redresser la tête. - j’ai d’autres plans c’soir. au pire, tu resteras regarder.

vrai casse couille @Lena Castiglia — tu la piques. tu la provoques parce que t'aimes sa. réponse qui ne tarde pas. elle te questionne, s'approche de toi pour te déstabiliser. charme que tu ne soupçonnais pas chez elle. tu ne dis rien, tu te laisses faire. corps qui s'approche, ton palpitant qui s'agite. tu la fixes, tu ne baisses pas le regard. son pouce vient effleuré tes lèvres, ton regard s'attarde à ton tour sur ses lippes. elle ne s'appellerait pas lena, tu l'aurais déjà plaquer contre le mur de son couloir. tu l'aurais monter sur ce meuble tout en l'embrassant fougueusement. seulement, tu sers la mâchoire. tu savais dans quoi tu t'embarquais exton. elle recule et toi tu restes immobile. elle s'assoit sur le canapé ou elle s'adosse. doigts qui caressent sa peau, corps qui ondule. elle est forte. tu souris mesquinement. elle redresse sa tête en se foutant de ta gueule. à toi de jouer exton. tu recules pour te retrouver dos à la porte. clés sur la porte, tu la fermes et tu retires la clés. tu t'approches d'elle et lui dis : " personne ne rentrera ici tant que je serai là " et tu vas faire le nécéssaire. clés que tu fourres dans ton caleçon, t'es un peu prêt sur qu'elle n'osera pas. sans aucune gène. tu décides de t'allonger sur le canapé, veste encore sur le dos. " la seule chose que je rêve la maintenant, c'est que tu me faces à manger lena. " bras que tu croises derrière ta tête. tu souris.      

les azurs qui captent les rebonds de ta poitrine. ceux qui pulsent avec un peu trop d’intensité quand mes doigts pressent ta peau. je sens mes mains devenir moites malgré moi quand la proximité devient fardeau. ce contrôle que je retiens de force, j’veux pas que tout m’échappe. que tout dérape. myocarde encore endolori d’un autre nom. et j’fronce les sourcils, me redresse brusquement quand j’comprends que t’es en train de retirer la clé. mes doigts qui se ferment dans le vide, t’as été plus rapide que moi. - putain ! que je jure dans la frustration. pince les lèvres quand je te vois faire tomber le bout de ferraille dans ton bas. soupire, grogne en te laissant me contourner pour te poser sur le canapé. je te regarde, du coin de l’œil. hésitante entre l’idée de t’abandonner là, de laisser couler. entre cette envie de jouer avec ce feu que tu attises. et mes pas défilent, me ramène rapidement jusqu’à toi. genoux que je pose de chaque côté de tes hanches, grimpe sur toi. à califourchon, je te bloque en appuyant les paumes de ma main de chaque côté de ton visage. - vraiment exton ?.. c’est la seule que tu voudrais la tout d’suite ?.. que je murmure proche d’toi. souffle caresse ton visage presque parfait. lignes que mes yeux dévorent.

vrai casse couille @Lena Castiglia — t'es un malin exton. quand t'as décidé d'un truc, t'es pas le genre de mec à lâcher l'affaire. tu persistes. clés en sécurité, tu es certain que personne ne viendra te faire chier. elle voulait avoir de la compagnie, elle était servie. tu t'allonges sur le canapé, exigeant de lena qu'elle te face à manger. restant stoïque à ses avances. tu sais pas comment tu fais, mais tu résistes et tu le fais bien. bras que tu croises derrière ta tête, tu fermes même les yeux. prenant soin d'ignorer la propriétaire de ces lieux. tes yeux se ré-ouvrent au moment ou tu sens cette pression sur toi. putain. à califourchon sur toi, elle te domine. tes mains viennent sans t'en rendre compte toucher le côté de ses cuises. mouvement circulaire de tes pouces sur sa peau fraiche, elle a froid mais elle ne s'habille pas. pour le moment, tu t'en plains pas exton. ses mains à elle encadrent ton visage. obligeant ton regard à se fondre dans le sien. ta mâchoire se presse une nouvelle fois. torse qui s'élève et qui fait marché tes abdos, tes mains qui viennent se placer derrière toi. visage qui s'avance sur le côté de sa joue, tu lui dis très clairement en appuyant sur chacune des syllables. " j'ai envie de mangé lena. " là, tes mains se retirent de derrière toi et viennent choper ses mains que tu mets derrière son dos. un mouvement de hanche et te voilà maintenant au dessus d'elle. visage proche du sien, tellement proche que tu peux facilement sentir sa respiration s'accélérer. " maintenant, si t'as envie de baisé avec moi. va falloir t'y prendre autrement parce que pour le moment..." et là, t'approches ton nez du sien. " j'ai le contrôle " sourire mesquin. contrôle contrôle, c'est vite dit. tu décides de te relever la laissant savourer sa défaite pour le moment.  

ton air suffisant au bord des lèvres. ce regard qui grésille, déstabilisé quand je te surplombe. satisfaction qui étire mes lippes, je te sens perdre pieds. tout se bousculer dans le fond de ta tête. et j’aime ça, j’ai toujours aimé ça être ce beau bordel qui te torture le crâne. mes cuisses s’contractent contre tes hanches machinalement quand tes doigts s’abandonnent à de viles caresses. tu joues toi aussi. un peu trop bien et la frustration me gagne petit à petit. et tu t’approches, près, assez pour que tu sentes que ma respiration se coupe. phrase merdique à laquelle j’ai pas le temps de répondre. allongée sur ce canapé, toi sur moi. - m’y prendre comment ? que je murmure avec cet air faussement angélique.

et puis c’est le néant. tes mots résonnent, me crispe. me foute en vrac. mes doigts qui relâchent doucement la pression. et j’t’en veux putain ! j’te déteste de me ramener à lui encore. de me rappeler la plaie encore vive. je te hais de ce que tu m’fais là. - t’es vraiment con. que je te balance en retirant ma main, te repousse brutalement jusqu’à me délivrer de ton emprise. - t’as vraiment cru que tu m’excitais ? que tu m’plaisais même un peu exton ? et le verbe devient acerbe. crache le venin comme ma serpentine a toujours su faire. reprends ma place sur le canapé, te dévisage avec dédain. avec ce faux air de dégoût. - j’en ai rien à battre d’toi. t’es bien gentil mais ça s’arrête là. j’ai jamais rien ressentit pour toi, ni avant ni même maintenant. ça m’fait rien. que dalle quand tu m’touches ! rire ironique qui fend mes lèvres. - t’es qu’un passe temps.. et même là, t’es nul à chier. yeux qui t’affrontent. qui t’oblige à me regarder. cracher des futilités, tout, n’importe quoi pour me sauver moi. - j’voulais juste récupérer ma clé. sèchement. je secoue avec moue le fer qui sonne au milieu de la pièce.