hustrella - retomber en enfance

Les journées devenaient plus calmes, surtout avec les températures actuelles. Les gens préféraient rester bien au chaud plutôt que de faire un tour de carrousel, par ces horribles températures. Tes doigts étaient gelés, si bien que tu n’les sentais plus. Tes pieds, n’en parlons pas. 20h était rapidement arrivé et tu étais rentré chez toi pour prendre une douche express, bien chaude. Trop chaude. Des vêtements propres, un peu de parfum et tu filais en direction de chez Estrella. Tu n’cachais plus tes intentions vis-à-vis d’elle. Avec sa mère qui n’voulait pas qu’elle sorte, tu restes au portillon et lui envoie un rapide texto avant de jeter un chewing gum mentholé entre tes lèvres, toi qui essayes d’arrêter définitivement la clope et autres vapote, ça t’aide. Lorsqu’elle sort, sa petite taille s’enfonce directement dans la neige et tu n’peux retenir un gloussement. Dans quelques jours, tu disparais ; c’est certain ! Tu lui tends la main pour l’aider à avancer et rejoindre le chemin plus dégagé.

@Estrella Morales

RETOMBER EN ENFANCE @Hugo Butler @"" — tu n'as pas le droit de sortir. ton médecin a été claire avec toi estrella. tu dois resté au chaud, tu ne peux pas tomber malade. t'aurais pu refuser la proposition d'hugo mais tu ne te voyais pas le faire. ce mec, tu l'as dans la peau. relation qui commence a daté. vous vous connaissez depuis un moment et vous n'avez jamais été ami. relation sexuelle entreméler par des moments d'absences. vous finissez toujours par vous retrouvez. t'as mis ta mère devant une série netflix, le temps de te préparer pour affronter ce froid. téléphone qui vibre, tu files sur la pointe des pieds à l'entré de ton appartement. tu refermes délicatement, enfile tes chaussures et défile les escaliers. t'ouvres la porte et ton sourire s'affiche sur ton visage. premier pas dans la neige et tu t'enfonces presque. il s'approche et tu finis par répondre. " t'oserais pas me laisser là " main tendu vers toi, tu la saisies. il t'aide à rejoindre le chemin et tu finis par secouer ton pantalon. tu sais jamais comment lui dire bonjour. vous êtes pas en couple et vous n'êtes pas ami non plus. tu t'approches de lui et l'embrasses au coin des lèvres. " salut, ma mère n'a rien entendu, et j'ai pas prit mon téléphone " tu souris. te reprends un peu de distance et finis par lui dire. " alors on va ou ? "  

Elle est couverte comme si elle devait monter la plus haute montagne du monde et ça t’fait sourire. Faut dire que t’étais pas mieux avec tes deux paires de chaussettes.. en dessous d’une troisième paire. Evidemment qu’non. qu’tu lui souris en lui tendant la main pour la faire sortir de là. Mauvaise fille. qu’tu ricanes, un regard amusé, lorsqu’elle avoue avoir fait le mur et n’pas avoir pris son téléphone histoire d’assurer ses arrières. Elle serait introuvable et n’serait rien qu’à toi pour cette soirée, voir peut-être la nuit. Un baiser sur le coin des lèvres puis la question qui lui démange depuis tout à l’heure.. ! On va faire le plein d’idées pour tes carnets de dessins ! Tu enfiles ta capuche et vous marchez face à la neige en direction du nord de la ville. T’as passé un bon Noël ?

@Estrella Morales

RETOMBER EN ENFANCE @Hugo Butler @"" — t'es emmitouflée, aucune chance d'attraper froid estrella. tu lui fais un petit clin d'oeil " sa ne change pas. elle a l'habitude " t'as toujours été ce petit diable que tu t'amusais à être en présence des autres. ta mères peut d'ailleurs l'affirmé. baisé que tu lui dépose au coin de ses lèvres, tu décides enfin de lui poser la question. les yeux plissées, putain t'avait pas pensé à tes carnets dessins depuis que t'était aller à l'hôpital. tu avais mis ton talent en pause. tu souris un peu plus et finis enfin par lui répondre. " excellente idée, j'ai pas dessiné depuis un moment. " capuche qu'il enfile, tu fais de même. vous marchez contre le vent et la neige. toi, t'en profite pour respirer pleinement. fumée qui s'échappe tellement l'air que tu dégages est chaud. " ça va, j'ai vu toute ma famille. ma mère m'a gavé tout au long de la soirée, j'ai du prendre 2 kilo faciles. " tu rigoles et finis par tourner ta tête pour lui dire : " et toi ? ton noel ? " respiration qui s'accélère a cette simple petite marche. t'as besoin de ralentir un peu, main qui saisie celle d'hugo. tu lui indiques avec un petit sourire de ralentir un peu.  

Un carnet de dessins, c’est l’artefact qui vous avait rapproché, indéniablement. Un carnet oublié, des occasions de lui rendre sans que tu ne le souhaites vraiment, pour l’embêter. T’étais loin d’imaginer qu’un an après, vos chemins coïncidaient encore. Tu claques de la langue et lèves les yeux au ciel. Il est temps qu’tu repenses à c’qui te passionne dans la vie, alors ! Sa maladie lui prenait une énergie monstre et elle était une battante incroyable. Mais au-delà de tout ça, tu souhaitais qu’elle ne s’enfonce pas et qu’elle continue de vivre et d’être cette abimée passionnée. Ah, j’me disais bien aussi qu’t’avais pris des joues ! qu’tu t’moques pour l’embêter avant de lui pincer doucement la pommette du bout de ton gant. Et toi.. ? Tu hausses les épaules. J’ai coupé mon téléphone, j’me suis commandé une pizza, j’ai regardé Maman j’ai raté l’avion et voilà. Simple et efficace. Un jour comme un autre. Être dans une famille déchirée n’avait pas été l’idée qui t’semblait la plus folle. Vous ralentissez. Tu gardes sa main dans la tienne. On prends le temps qu’il faut, Ella. Un sourire, un regard. Loin d’être ceux rempli de pitié, rempli de panique, d’incertitudes. Non, toi t’es juste là, pour elle.

Après une bonne demi-heure de marche tantôt lente, tantôt normale, vous arrivez à l’entrée du Christopher Columbus Waterfront Park, un coin de verdure qui, décembre venu, s’habit de ses plus jolies illumination qui deviennent un plaisir pour les yeux une fois la nuit tombée. J’espère t’faire découvrir quelque chose, Morales. Vous passez les grandes barrières et découvrez bien vite les premières immenses décorations entourées d’un joli lit blanc.

@Estrella Morales
(dans l'idée, c'est ça que j'imagine : Clique ! )

RETOMBER EN ENFANCE @Hugo Butler @"" — corps qui se détends et qui prends plaisir à vivre. sentiment qui avait tendance à te quitter ses derniers temps. tu prenais plus aucun plaisir à rien. esprit qui s'étouffe en pensant à l'inévitable. peur constante que tu ressens à l'intérieur de toi, t'as peur de faire des dégâts estrella. Hugo ne serait pas épargné... tu le sais et sa t'affecte. doigts qui se resserrent contre sa mains. t'essayes de chasser comme tu veux ces pensées morbides. sourire léger en réponse à son désir de te rappeler tes véritables passions. à ton rythme, vous étiez arrivé là ou il voulait t'emmener. tes yeux devinaient les lumières qui se dessinaient. tu connaissais cette endroit, t'y étais jamais venu mais tu l'avais souvent vu en photo. " je suis jamais venu ici hugo " sourire aux lèvres, pensées malheureuse qui s'envolent. voilà le sourire qui rayonnait tant autrefois. tu lâches sa main et te faufile devant lui. " c'est magnifique. " tu te pinces légèrement cette lèvre rougie. " j'aimerai prendre une photo, mais j'ai oublier mon téléphone chez moi. " tu voulais être tranquille avec lui. personne pour vous embêtez dans votre quête du bonheur.    

De nuit, avec ces immenses illuminations, cet endroit était magique. Tu l’avais déjà repéré l’an dernier et avais été heureux d’apprendre qu’ils réitéraient cette année avec de nouvelles décorations, annoncées encore plus époustouflantes que celle de l’an passé. Tu n’pourras plus dire ça, désormais. qu’tu souris en t’approchant de la douce, un peu plus. Elle se faufile d’entre tes doigts pour te passer devant et elle s’extasie devant ce qui se joue devant ses yeux. Je sais. Tu glisses tes mains dans tes poches, cherchant un peu de chaleur car tes doigts commencent à être vraiment froids. Prends l’mien et prends autant d’photos que tu veux. Tu lui tends ton téléphone. Mais j’ai plus beaucoup de batterie et y’a plus d’une dizaine de scènes de la sorte dans tout l’parc alors.. Tu ricanes et passes devant elle pour aller t’mettre à côté de l’immense fleur qui vous accueillait, prenant une pose bien ridicule. Allez, vas-y, bombarde ! Tu glousses puis fini par te pousser pour la laisser photographier comme il lui plait.

@Estrella Morales