I need you to get through this ♥ Valenteen

Valentin & Sateen

Je ressens une violente douleur au fond de ma poitrine, on m'a enlevé quelque chose, on me l'a enlevé elle et ça fait mal, très mal... Je replonge inconsciemment dans mes souvenirs, je revois ses cheveux bruns flotté aux vents, son sourire à chaque fois qu'on faisait du shopping ensemble, j'entends sourire alors que les larmes coulent à flot sur mon visage, car je ne la verrais plus, plus jamais. Elle ne sera pas là pour rire avec moi, pour me prendre dans ses bras quand ça ne va pas, depuis le temps que je la connaissais, je ne peux réellement expliquer la douleur qui s'empare de mon être. C'était une bombe lorsqu'on m'a annoncé que Winnie n'était plus de notre monde, et pourtant je vais devoir vivre avec. Mais j'ai tellement de mal à l'accepter, j'ai simplement mal...
C'est pourquoi j'ai envoyé un message à Valentin, je ne pouvais définitivement pas l'appeler il n'aurait strictement rien compris à mes paroles qui se seraient noyées sous les flots de larmes cristallines qui inonde mon visage. Déjà que Julia doit désespérer de me voir consommer chaque soir des tonnes de mouchoirs et que je ne suis pas sortie de ma chambre depuis que j'ai appris la nouvelle, je ne sais pas comment Valentin réagira en me voyant dans un état si pitoyable et j'ai tellement peur que le pire reste à venir....

(c)lili

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Valenteen

You steal my heart and tou take my breath away

Le message qu'elle venait de m'envoyer m'avait carrément trop fait flipper. Je n'avais pas hésité à venir la voir dans sa chambre. Elle devait être dans un état pas possible et j'avais autant besoin de la voir que d'elle de ne pas être toute seule dans ce moment-là. Elle avait besoin d'un amour aussi puissant que celui d'une amitié et j'étais là pour lui apporter tous les besoins dont elle avait besoin, autant en amitié qu'en amour. Je m'étais donc précipité jusqu'à la maison des Cabots en caleçon et marcel, oubliant complètement de mettre un pantalon dans le choc de la nouvelle. Je ne connaissais pas bien Winnie, mais je savais à quel point elle et mon amour était proche. Je n'avais donc pas du tout prêté attention à ma tenue. D'ailleurs je n'avais même pas remarqué toutes les personnes que j'avais croisé pour me rendre à sa maison. Je montais jusqu'à sa chambre toujours en courant, puis entrais dans sa chambre, légèrement essoufflé. Amour ! Je ... Putain ta gueule ! Elle a pas besoin de ça ! Je refermais la porte et me dirigeais droit vers elle pour la prendre dans mes bras.

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Valentin & Sateen

J'avais l'impression que mon coeur allait s'arracher tellement j'avais mal de son absence, je ne savais plus quoi faire, plus où me mettre, tout ce à quoi je pensais c'est qu'elle n'était plus là. Et je pleurais à perte de vu, voilà bien longtemps que je n'avais pas ressenti un tel sentiment, la dernière fois c'était plus intense, c'était lorsque j'ai perdu mon enfant, et pourtant bien que cette fois si c'était moins intense ça faisait toujours aussi mal.
C'est pourquoi j'avais besoin de lui, besoin de le sentir à mes côtés, de sentir ses bras m'enlacer pour me sentir plus forte. Car quand il est là je me sens apaisé, je suis comme sous sa protection. Il n'avait vraiment pas perdu de temps pour me rejoindre suite à mon sms, j'entends dis sa voix de ce doux mots qui signifiait que je n'étais qu'à lui.
Mais il ne finit pas sa phrase, je n'avais que faire de sa tenue, bien que cela me surprit je n'avais qu'une envie c'est qu'il me sert fort contre lui et c'est ce qu'il fit en venant me prendre dans ses bras, je me serais encore plus contre lui sans rien dire. Appuyant légèrement sur son torse de manière indicative pour qu'on s'allonge l'un contre l'autre, je niche alors ma tête au creux de son cou et pose ma main sur sa poitrine tout en respirant son parfum pour essayer de m'apaiser. Après plusieurs minutes mes larmes coulent moins intensément sur mes joues et je lui annonce alors difficilement :
-J’ai tellement mal Valentin.

(c)lili

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Valenteen

You steal my heart and tou take my breath away

Je me sentais tellement pour elle. J'aime pas la voir dans cet état, et je ne sais jamais quoi faire pour lui redonner le sourire. Encore moins dans cette situation vu que je suis bien conscient qu'il n'y a que le temps qui apaise la douleur. Je ne peux être que présent pour elle, si elle veut parler, si elle veut pleurer. Je ne peux rien faire d'autre à part être câlin avec elle. Elle venait de me dire qu'elle avait vraiment mal et on s'était mis sur le lit, et elle avait posé sa tête au creux de mon cou et elle ne s'était pas arrêté de pleurer jusqu'à me dire cette phrase. Je sais mon amour ... Mais je suis là ... Je ne t'abandonnerai jamais. Comme si ça pouvait être un réconfort. Enfin si, sûrement, sinon elle ne m'aurait pas appelé à l'aide. Mais je veux tellement son bonheur que je ne sais pas toujours comment m'y prendre. Je la gardais contre moi, respirant son odeur, sentant le moindre de ses mouvement, son cœur battre la chamade à cause de la souffrance, et j'espérais juste que cette étreinte la calmerait un peu et la ferait s'endormir ou même se reposer. Parce que dans ses moments là, il n'y a qu'en dormant ou en oubliant quelques instants qu'on se sent un peu mieux. Je la caressais sur son doux visages pour ensuite passer sur ses bras et dans son dos.

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Valentin & Sateen

J'étais tranquillement installé dans les bras de valentin, tentant corps et âme d'apaiser ma douleur, ma peine et sa présence aidait beaucoup à cela. Je ne sais pas dans quel état je serais s'il n'était pas à mes côtés en cet instant, je lui annonçais que j'avais mal et il me répondait qu'il ne m'abandonnera jamais, d'un côté ça m'apaisait qu'il dise cela et d'un autre je ne pouvais pas m'empêcher de m'imaginer le perdre à l'instant où il prononçait ces mots
-Ah ! Non ! Non ! Je ne pourrais pas vivre si je te perdais aussi.
Je collais un peu plus mon corps contre le sien comme si sa chaleur et son odeur avait des vertus apaisante et ça devait être le cas en l'instant, puis je sens sa main qui caressait mon visage, puis glisser sur mon bras avant de se loger dans mon dos à ce moment-là je lui annonçais d'une petite voix :
-Valentin, Winnie est morte et cette douleur que je ressens... je l'ai déjà ressenti quand j'ai perdu ma soeur, quand j'ai perdu notre enfant... j'ai mal, mais le pire c'est qu'en plus j'ai peur...

(c)lili

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Valenteen

You steal my heart and tou take my breath away

La voir ainsi, j'espérais juste que ce serait la dernière fois et que ça lui passerait vite. La vie est parfois bien trop injuste avec toujours les mêmes, et avec les plus abrutis, elle lui refile que dalle et vive leur vie tranquillement en ne pensant qu'à leur petite vie misérable. C'est dans ces moments-là que l'on en a marre de ces injustices et qu'on a envie de tout défoncé, de refaire le monde en le brûlant, ... Bon d'accord, juste les personnes violentes comme moi, qui ne supporte pas voir un seul de ses proches souffrir. Puis pour essayer de la consoler du mieux que je pouvais, je lui disais juste que je serais là, toujours pour elle, et elle se mit à flipper, ce qui eut pour effet de me faire sourire. Si je doutais parfois de l'importance de son amour pour moi, là je ne pouvais plus. Elle s'était ensuite encore plus collé contre moi, et je ressentais autant pour elle que pour moi que ce ne serait jamais assez, parce que lorsque vous aimez trop une personne, on a toujours envie de plus, le trop n'est jamais assez. Puis je m'étais mis à la caresser pour l'apaiser un peu, quand elle se mit à parler de nouveau. Je sais ... Mais de quoi as-tu peur ? Elle en avait subit c'est certain, et perdre notre enfant me faisait mal, mais pas autant qu'à elle.

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Valentin & Sateen

Le plus important pour moi en ce moment c'est qu'il était là, celui que je considère comme l'homme de ma vie était là pour moi dans ce moment douloureux emprunt à la panique, à la peur et au doute,car rien ne pouvait me dire en quoi serait fait demain. Est-ce que mon corps allait tenir? est-ce que mon traitement allait être suffisant? ou est-ce que ma maladie me rattraperait?
être assujetti à ce point au doute n'arrangeait absolument pas la situation, je me sentais faible et impuissante. Les caresses de valentin le long de mon corps m'apaisait mais je sentais que ce n'étais qu’éphémère à ma douleur et que ça ne serait pas suffisant. Puis mon amour me demandait de quoi j'avais peur je ne tardais pas à répondre
- Tu sais ce qu'il s'est passé quand ma sœur est morte, quand j'ai perdu notre enfant, tu sais dans quel état j'étais... C'est de ça que j'ai peur, peur de ne pas pouvoir contrôler, de ne pas pouvoir faire face à ma maladie et de rechuter... C'est à ça que me fait penser ma douleur... comme si le deuil n'était pas déjà assez lourd à porter.

(c)lili

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Valenteen

You steal my heart and tou take my breath away

Sa maladie ... Je crois bien que je ne m'y ferais jamais. C'est comme si ce n'était pas possible qu'elle soit comme ça, comme si je ne voulais pas y croire, et pourtant elle était bien là et je devais y faire face avec elle, parce que même si on n'était pas marié, je me devais d'être là pour elle en toute circonstance, pour le meilleur et pour le pire. Si ... Si jamais tu devais replonger, promet moi de ne pas m'abandonner ... pas encore une fois. On peut surmonter ça ensemble, tu as tes amis aussi et ta famille, tu n'as pas besoin de t'isoler, tu as besoin d'amour et ... Moi de toi. C'était sûrement égoïste dis comme ça, mais si elle devait encore aller s'enfermer dans ce genre de centre, je ne le supporterais certainement pas. Je voulais qu'elle le sache, que j'étais dépendant d'elle, comme on peut être dépendant d'une drogue. Comme ça elle partira jamais, jamais sans moi. Mais je voulais surtout qu'elle arrête d'avoir peur, parce qu'elle était forte et qu'il n'y a que de l'amour qui l'entoure et que même si elle chute, tous les gens qui l'aime seront là pour l'aider à remonter.

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