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Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un ami ✗ BILLIE & JULIAN A.

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17h46. Le soleil entamait sa longue descente dans le ciel mais l'horizon restait tout de même très clair ; chose peu habituelle pour un mois de Février qui voyait chaque année ses journées raccourcies de plusieurs heures. Le temps dépourvu du moindre nuage était la cause principale de cette journée à rallonge. Je me tenais debout près de ma fenêtre, mon flanc droit appuyé contre l'encadrement en bois ciré tandis que je finissais la dernière gaufre de l'assiette que m'avait apportée Roxanna la veille pour engager une session — devenue presque quotidienne — de confessions.

J'étais vêtue d'un bermudas noir sous lequel j'avais enfilé un collant couleur chair ainsi que d'un pull en cachemire gris clair et mes cheveux cuivrés tombaient en une longue cascade bouclée sur mon épaule gauche. J'avais passé une journée plutôt relax. Ma matinée avait été chargée mais, étant passionnée par la filière que j'avais choisie, je ne considérais pas cela comme une corvée. J'étais rentrée à peine une heure plus tôt et j'avais mis de la musique en fond pendant que j'observais l'extérieure, avide de prolonger cette impression d'accalmie dans ma vie.

Alors je m'assis sur le rebord de ma fenêtre et ouvris le calepin sur lequel je couchais à peu près tous les jours les idées de scénarios qui me trottaient dans la tête. Je me lançai à corps perdu dans mon écriture, ne relevant que brièvement la tête pour laisser l'environnement extérieur m'inspirer lorsque mon imagination me délaissait.

Soudain, après avoir relevé la tête tandis que je bloquais pour trouver un synonyme d'un mot qui ne me plaisait absolument pas, le choc me fit tout lâcher. J'entendis vaguement mes feuilles s'éparpiller sur le sol mais mon esprit était déjà loin ; le visage collé contre la vitre, j'observai avec ahurissement le jeune homme qui venait de quitter la résidence et qui s'éloignait à grands pas, accompagné d'un berger blanc suisse. Deux Êtres que je reconnaîtrais n'importe où et dans n'importe quelles circonstances. « C'est pas vrai... » soufflai-je en me frottant les yeux pour voir si je n'avais pas rêvé.

Ni une, ni deux, je bondis de mon lieu de prédilection et m'emmitouflai dans mon trench rouge avant d'enfiler à la hâte mes bottines. À peine deux minutes plus tard, je m'élançai dans la direction qu'avait pris le fantôme de mon passé ; je ne savais pas où j'allais, ni si j'avais rêvé sa présence ou même si j'allais vraiment finir par tomber sur lui en continuant d'avancer à l'aveuglette mais je ne cessai pas ma course pour autant. J'ignorai depuis combien de temps je marchai lorsque j'atteignis Charles River. Je m'arrêtai près d'un arbre, soupirai et baissai les épaules, défaitiste. J'avais probablement imaginé sa silhouette. Je marchai un moment le long du fleuve bordant les arbres, les mains dans les poches quand j'entendis un aboiement jovial.

Rien d'anormal pour un parc mais mon intuition me fit tout de même tourner la tête ; juste à temps pour voir un chien blanc comme neige me foncer dessus et me faire tomber à la renverse dans l'herbe fraîche. « Junkee ! » entendis-je au loin. Abasourdie, je tournai à nouveau les yeux vers le chien qui me léchait la joue, mon cœur palpitant effrontément. Le chien aboya à nouveau et mon esprit se décida enfin à fonctionner. Je ne l'avais pas rêvé, il était bien là. C'étaient bien eux que j'avais vus un moment plus tôt, mes yeux ne m'avaient pas joué de tours. Je me redressai et me mis à câliner avec force cette perle qui avait été trop longtemps absente de ma vie. Puis la réalité me rattrapa et je me relevai pour faire face à Julian, qui m'observait le visage fermé, debout la posture tendue à une dizaine de mètres de moi.

Mes lèvres esquissèrent un sourire nerveux sans avoir mon autorisation et j'enfouis mes mains dans les poches de mon manteau en sentant Junkee s'asseoir près de moi, le dos appuyé contre ma jambe gauche. Je sentis mon cœur gonfler dans ma poitrine, et l'air quitter mes poumons tandis que je mordais d'angoisse ma lèvre inférieure. Je mis un moment avant de prendre mon courage à deux mains et je parcourus la distance qui nous séparait, Junkee trottinant joyeusement à mes côtés. Je m'arrêtai à un ou deux mètres de lui, et me dandinai sur mes pieds en regardant le sol. « Tu es inscrit à Harvard ? » demandai-je, la voix faible et transpirant les remords. Je relevai la tête et fixai enfin mon regard dans le sien. « Depuis quand ? »
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Julian s’était installé depuis une semaine à Harvard, décidant de rejoindre sa meilleure amie dont il n’avait que de très rares nouvelles depuis qu’elle-même avait quitté New-York.
Prenant son fidèle compagnon sous le bras, le brun avait plié bagage et s’était inscrit dans la prestigieuse université dont Billie n’avait pas arrêté de lui rabattre les oreilles.
Ca faisait une semaine qu’Andrews avait posé ses valises à Eliot House et essayait de prendre ses marques parmi tous les fils à papa qui l’entouraient.
Le brun essayait aussi d’éviter Billie aussi, ne sachant pas s’il lui avait finalement pardonné son départ alors qu’ils arrivaient enfin à avoir une vie stable et sans emmerdes. Deux ans s’étaient écoulés avant qu’il ne daigne enfin refaire surface dans la vie d’O’Connell. Il faut dire qu’il avait toujours été du genre tête de mule.

Aujourd’hui, il avait la plus longue journée de cours de sa semaine. Inscrit en double cursus, les cours de ses deux formations se recoupaient et même si c’était la première fois, il savait déjà qu’il détesterait ce jour-là. Passer de la musique au dessin, n’importe qui ayant du bon sens aurait eu l’idée de judicieuse de ne pas tout mélanger une seule fois, de tout répartir de façon logique. Mais c’était un des nombreux mystères des universités ou tout autre établissement scolaire.
Et qu’il soit fatigué, énervé ou démotivé, Junkee s’en foutait éperdument. Lui, tout ce qui l’intéressait c’était que Julian rentre pour enfin mettre sa truffe dehors.
A peine le jeune homme avait-il franchi le pas de sa porte, qu’une bombe blanche lui explosait au visage. Le message ne pouvait pas être plus clair…
Le jeune homme grignota sur le pouce et ressortit, sans prendre la laisse du berger blanc suisse. S’il avait survécu à N-Y sans ce truc, il survivrait ici aussi.

L’étudiant fit donc demi-tour, son chien sur les talons. Le temps était assez bon pour visiter longuement les lieux. Loin de se douter qu’une étudiante le verrait depuis sa fenêtre, Julian laissa Junkee choisir où ils iraient. Après tout, le fauve était intenable à sauter partout autour de son maître, à piquer des sprints et à revenir fier comme un paon.
Les deux compères marchèrent longuement avant de déboucher sur un parc. Amusé, le brun commença à jouer avec son chien. Il fallait dire que là où ils habitaient, mis à part Central Park, il n’y avait pas beaucoup de verdure et trop de monde au goût d’Andrews qui avait longuement hésité à sortir Junkee sans laisse, un des nombreux sujets de disputes avec Billie justement, préférant parfaire son dressage au maximum avant de sauter le pas.

Une minute d’inattention et, justement, le fripon s’éloignait comme un boulet en aboyant joyeusement vers une silhouette à quelques mètres. Essayant de le rappeler à l’ordre, Julian se contenta d’un tonitruant « Junkee ! » et attendit quelques secondes en plissant les yeux. Cette silhouette… et dire que ça faisait une semaine qu’il retardait ce moment, pourtant fatidique et essentiel. Julian s’avança lentement vers le vieux couple, un petit sourire voleta sur ses lèvres en voyant l’air heureux de son chien, enfin de leur chien. Ce petit sacripant avait toujours eu le don de les réconcilier et de les tenir unis envers presque tout.
S’arrêtant à 10 mètres de la scène qui se jouait sous ses yeux, l’étudiant attendit patiemment qu’ils finissent de fêter leurs retrouvailles, l’air renfrogné. Il retrouvait Billie plus tôt qu’il ne l’avait prévu. Merci le chien.
Mordillement de lèvre, signe distinctif d’angoisse et de nervosité chez O’Connell. Tout dans son attitude indiquait que ce ne serait pas Julian qui ferait le premier pas vers l’enterrement de la hache de guerre, ce n’était pas lui qui était parti après tout.


« - Tu es inscrit à Harvard ? Depuis quand ?
- J’ai reçu la confirmation de mon inscription il y a une quinzaine de jours, j’ai emménagé en début de semaine. »

Julian ne savait pas ce qu’il ressentait à cet instant précis. D’un côté, il voulait la prendre dans ses bras, la serrer fort contre son torse et entendre son rire, voir sa joie mais d’un autre côté, il voulait encore lui faire comprendre qu’il n’avait pas du tout apprécié qu’elle l’abandonne quand tout allait pour le mieux. Et puis, comme lorsqu’elle avait ouvert les yeux après son overdose, toutes ses défenses cédèrent sous son regard. Depuis qu’ils se connaissaient, il leur suffisait d’une œillade pour se comprendre.
Mais cette fois, ça ne se passerait pas comme ça, Julian était un peu trop rancunier par fois mais il ne rechignait pas devant certains efforts à faire.
Alors, sans un mot, il tourna les talons, siffla Junkee, fit quelques mètres et se retourna vers Billie à qui il fit signe de le suivre. Après tout, eux aussi ils devaient se retrouver.

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New York, la ville où notre amitié avait vu le jour pour la première fois. Nous avions un passé si chargé que je me demandai s'il était réellement possible qu'aujourd'hui, nous agissions comme deux parfaits étrangers. Mais en réalité, nous n'agissions pas comme tels ; c'était pire. Son regard me donnait froid dans le dos, je sentis un frisson horrifiant soulever mon épiderme le long de ma colonne vertébrale, si bien que je me cambrai très furtivement vers l'arrière pour tenter de le faire disparaître. C'était un sentiment écœurant, je pus nettement sentir toute la trahison et la déception qu'il éprouvait couler de sa voix tendue. « J’ai reçu la confirmation de mon inscription il y a une quinzaine de jours, j’ai emménagé en début de semaine. » C'était donc ça. Je devais dire que depuis deux ans, j'avais imaginé et espéré ce moment presque tous les jours. Julian me manquait, mais New York représentait trop de choses sombres à mes yeux, jamais je n'aurais pu y retourner de mon plein gré. Alors je m'étais contentée d'espérer bêtement que Julian allait finir par me rejoindre. Plus les mois passaient - puis les années -, moins j'y croyais. J'avais totalement abandonné mes espoirs il y avait de cela quelques mois. Je n'osais plus lui donner de mes nouvelles ; premièrement parce que j'avais honte de ce que je lui avais fait, deuxièmement parce que chaque fois que je l'avais au téléphone, je me trouvais inconsolable pendant deux jours tant sa présence me manquait. Aujourd'hui, il était enfin là et je me retrouvais sans voix. Il m'avait probablement répondu depuis plus d'une ou deux minutes, mais je ne savais pas quoi dire. Alors je hochai la tête en me mordant la lèvre et croisai mes bras sur ma poitrine sans vraiment m'en rendre compte. « Ah, je... C'est... Bien, c'est bien. » Je roulai des yeux face à ma remarque plus qu'inutile avec l'envie de me donner une gifle. Je remarquai que mon corps tremblait, pourtant je n'avais pas froid.

Mon cœur me lâcha lorsque je le vis tourner les talons et emporter Junkee avec lui. Ma bouche s'entrouvrit mais aucun son n'en sortit. Je sentis simplement mes yeux s'embuer d'un ruisseau de larmes qui ne passèrent jamais la barrière de mes cils. Un nuage de fumée s'échappa de mes lèvres, la boule qui nouait ma gorge s'intensifiant un peu plus chaque seconde. Je restai plantée là, ébahie et effondrée du rejet que je venais de vivre de la personne probablement la plus important de ma vie. Quelle hypocrisie de dire ça maintenant après lui avoir tourné le dos deux ans plus tôt, mais malgré tout je ne regrettais pas ma décision de venir à Harvard. Ça m'avait permis de prendre un nouveau départ - encore une fois - ; même si j'aurais nettement préféré découvrir cette nouvelle vie à ses côtés.

J'allais tourner les talons lorsque je vis Julian se retourner et m'interpeller d'un signe de la main. Je pris une grande inspiration, ravalai mes larmes et m'élançai dans sa direction en sentant mon cœur se raviver petit à petit. Une fois à côté de lui, je ralentis la cadence tout en marchant toujours vite pour me calquer sur son rythme. J'avais des jambes beaucoup plus petites que les siennes et lorsque nous marchions dans les rues de New York tous les deux, il s'en amusait beaucoup et s'éclatait à m'essouffler dès qu'il le pouvait. Junkee aboya de nouveau joyeusement et tourna plusieurs fois autour de moi avant de s'éloigner de quelques mètres. Je sifflai pour lui signaler de ne pas s'éloigner puis le silence retomba. Mais il était moins gênant et je me sentais déjà mieux que quelques minutes auparavant. Julian avait fait un pas dans ma direction en me demandant de venir et pour moi, ça n'était pas rien. Il ne me rejetait pas totalement ; il me laissait même une chance de me rattraper. Nous marchions en silence plusieurs minutes, puis je ralentis face à un stand de friandises en tous genres. J'adressai un sourire poli au quinquagénaire qui se tenait près de la machine à barbapapa. « Bonjour, deux gaufres s'il vous plaît. Une au coulis de cerise et l'autre... » Je jetai un regard en coin à Julian avant de continuer sans hésitation, « L'autre au sirop d'érable et caramel. » L'homme aux cheveux grisonnant se mit au travail en sifflotant et j'enfouis de nouveau mes mains dans mes poches en inspirant profondément la bonne odeur qui se dégageait du stand. J'avais toujours adoré le mélange que représentaient l'hiver et les gaufres. C'était probablement la seule raison pour laquelle je supportais cette saison horrible. Quelques minutes plus tard nous avions nos gaufres en mains et nous recommencions à nous éloigner du stand. Je déchirai un bout de la mienne et le lançait à Junkee qui l'engloutit sans mâcher. « Monstre, lançai-je en riant légèrement. Je suis sûre que tu sais même pas ce que tu viens d'avaler. » Je commençai à manger en silence tout en avançant. Je ne cessai de jeter des regards en coin à Julian, tentant de jauger son humeur. Nous arrivâmes à quelques dizaines de mètres du pont et décidâmes de nous asseoir au bord du fleuve. « Alors... » commençai-je timidement, le cœur au bord des lèvres. « Pourquoi Harvard ? » Nouvelle gifle mentale ; mais après tout, que pouvais-je bien dire de mieux ?
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Impassible, Julian fouilla dans ses poches et tendit son paquet de kleenex à la menthe à Billie, sans prêter attention au clown qui sautillait autour de l’étudiante. Ce sac à puce était une espèce de boule d’énergie sur 4 pattes alors, à force, on se faisait rapidement à ses élans de joie comme celui-ci. Mais d’un côté, c’était compréhensible. Ses maîtres s’étaient éloignés l’un de l’autre pendant deux longues années et là, ils se retrouvaient.
Souvent, Julian avait remarqué que son compagnon regardait longuement les quelques photos restantes de son ancienne colocataire. C’était, d’ailleurs, en partie pour lui que le jeune homme avait décidé de piétiner son orgueil et de finalement s’inscrire dans cette université de malheur.
Il attendit quelques secondes que Billie le rejoigne, enfouissant profondément ses mains dans les poches de son manteau et se remit en marche avant qu’elle ne l’atteigne.
Par habitude, il repartit à grandes enjambées, oubliant que la jeune femme devait limite courir quand il faisait ça pour rester à sa hauteur.
Il lui jeta un rapide coup d’œil après l’avoir entendue siffler, pour que Junkee ne s’éloigne pas trop d’eux, et ralentit quelque peu le pas. Manquerait plus qu’il la reperde en route.

Pendant de longues minutes, Julian ne perdait pas son chien de vue, histoire de se donner une contenance vu le silence qu’il y avait entre Billie et lui. Mais c’était une autre sorte de silence, moins pesant et tendu que quelques instants plus tôt. Et c’était assez étonnant, connaissant le débit de paroles que Billie pouvait avoir quand elle avait quelque chose à raconter…
Une douce odeur sucrée lui chatouilla les narines et il appela Junkee. Connaissant le fripon, il serait capable de mettre un bazar monstre dans le stand de friandises qui se tenait devant eux, à seulement quelques mètres.
Les deux étudiants s’arrêtèrent, Julian passa une main sur le sommet de la tête du berger blanc, comme pour se donner le courage de faire un autre pas en avant mais cette fois, Billie avait décidé de le faire.
La jeune femme commanda deux gaufres dont une au parfum préféré de son ami qui haussa un sourcil pour réprimer un sourire. Elle se souvenait toujours qu’il avait un penchant prononcé pour les gaufres noyées sous deux saveurs qui donnaient envie de vomir plus qu’autre chose. Mais lui, il trouvait ça bon, tout ce sucre, la façon dont ça tenait au ventre…
Julian sortit un billet qui traînait dans une de ses poches et le tendit au vendeur à qui il adressa un sourire poli, toujours muré dans un silence buté et imperméable à la réaction de sa meilleure amie.

Les deux amis se remirent en route, Billie donna un bout de la sienne à Junkee qui ne se fit pas prier pour le dévorer sans même savoir ce qu’il venait d’avaler et regarda Julian avec un air plein d’espoir. Espoir déçu puisque le jeune homme avait toujours refusé de partager ses gaufres avec lui. Ils partageaient d’autres choses, il avait bien le droit de se garder ce petit plaisir pour lui-même, non ?


« - Monstre. Je suis sûre que tu sais même pas ce que tu viens d'avaler.
- D’un côté, tu l’as déjà vu faire attention à ce qu’on lui donnait… ? »


C’était un piètre essai de tentative de brisage de glace. Mais vu la situation, il ne pouvait pas faire mieux pour l’instant, c’était déjà pas mal. Et puis, Billie n’arrêtait pas de le regarder du coin de l’oeil, pour essayer de croiser son regard pour savoir s’il était grognon ou content de la revoir. Lui-même ne le savait pas. Un pont se dessina devant eux et automatiquement, Julian prit la direction du banc le plus proche pour y finir sa gaufre pendant que Junkee s’installait tranquillement à côté de lui, entre les deux étudiants en posant sa tête sur ses genoux. Le jeune homme se mit à le gratter derrière les oreilles pendant que Billie posait la question fatidique. Aussitôt, le brun se braqua.

« - Alors… Pourquoi Harvard ? »

Silence buté, tête de con, regard braqué sur le fleuve, Julian venait de passer en mode iceberg. Comment expliquer son soudain débarquement alors qu’il avait juré à grands cris que jamais il n’y mettrait les pieds ? Parce qu’elle lui manquait ? Qu’il s’ennuyait maintenant qu’il n’avait plus de flaques d’eau à essuyer dans la salle de bains ? Qu’il avait changé de chambre et s’était installé dans la sienne pendant l’année qui venait de s’écouler ?
Julian n’était pas du genre à se confier, et encore moins à avouer ses faiblesses, sauf à Billie. Mais elle l’avait blessé alors elle pourrait gratter pour connaître les véritables raisons de son arrivée.
Engloutissant le dernier bout de sa gaufre, il s’essuya les mains, cherchant une réponse potable à sortir à la jeune femme, mais rien ne venait.
Alors il se leva, fit quelques pas et se retourna pour lui faire face, hésitant encore sur l’attitude à avoir.
Le brun se passa une main dans les cheveux pour les ébouriffer et la laissa retomber d’un coup sec en soupirant.


« -Parce que tu m’as rabattu les oreilles avec cette université et que je suis censé veiller sur toi depuis tes 16 ans. »

Julian la regarda et se rapprocha pour s’accroupir devant elle. Il la dévisagea quelques secondes et attrapa une mèches de cheveux de Billie pour la mettre derrière son oreille afin de dégager son visage.
Il avait sa fierté masculine, cette fichue fierté qui l’avait empêché de la rejoindre plus tôt. Il fallait qu’elle comprenne que son abandon l’avait blessé alors que sa vie reposait en grande partie sur elle.
Le truc avec O’Connell, c’est qu’il pouvait presque tout lui pardonner. Il hésita quelque peu, voulant lui dire combien elle lui avait manqué mais se résigna et retourna s’asseoir sans la regarder plus longuement.

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Les yeux perdus dans le vague, je sentis Julian hésiter longuement avant de bâtir soigneusement la réponse qu'il allait me donner. Je ne m'attendais pas à la vérité ; je connaissais son caractère bien trempé, nous étions comme jumeaux et je savais parfaitement comment j'aurais réagi dans ce genre de situation. Voilà pourquoi je me doutais de sa réaction à venir. Ça n'allait pas être facile. Il faudrait que je le travaille au corps pour regagner sa confiance, pour faire tomber ses barrières à nouveau et le pousser à me laisser m'immiscer dans ses pensées les plus enfouies. Je jouai nerveusement avec mes doigts quand sa voix s'éleva timidement dans les airs. Ce n'était pas toute la vérité à mon avis, mais c'était plus que ce que j'avais osé espérer. Lorsqu'il parla de me protéger, je relevai brusquement la tête, lui lançant un regard de mépris sans m'en rendre compte. Je détestai qu'on parle de me protéger ; j'avais le même problème désormais avec Roxanna, ici à Harvard. Nous nous engueulions souvent sur ce sujet, ça partait en vrille, nous nous balancions toutes les deux des choses que nous ne pensions pas, et je finissais par aller m'excuser. Mais avec Julian, la situation était différente. Si avec Roxy je réussissais à ravaler ma fierté le temps de faire des excuses, c'était uniquement parce que je savais qu'elle avait perdu sa meilleure amie quelques années auparavant, que je lui faisais beaucoup trop penser à cette demoiselle et que c'était difficile pour elle de ne pas me surprotéger à cause de ça. Avec Julian, j'avais toujours grogné et démarré au quart de tour quand il parlait de me protéger car j'avais toujours estimé pouvoir me débrouiller toute seule. Il était et avait été tout à mes yeux ; mon dealer, mon sauveur, mon ami, mon amant, mon meilleur ami, ma moitié. Mais pas mon protecteur. Je refusais que l'on fasse de moi quelqu'un de plus faible en voulant me "protéger".

Cependant aujourd'hui, après un instant d'égarement, je ravalai mon mépris et le rangeai soigneusement dans un placard en me rappelant ce que j'avais fait subir à mon meilleur ami deux ans plus tôt. Je lui avais tourné le dos, c'était aussi simple que ça. J'avais fait des plans d'avenir avec lui, avais été acceptée à Harvard, lui avais proposé de venir avec moi, mais quand il avait refusé, j'avais simplement tourné les talons et je m'étais enfuie vers une nouvelle vie. Mon regard flancha et les traits de mon visage se radoucirent. Je n'étais toujours pas d'accord avec ses propos mais je n'allais pas me prendre la tête sur ce sujet avec lui aujourd'hui. Ses doigts remirent une mèche de cheveux rebelle derrière mon oreille et je fermai les yeux à ce contact. Deux ans ; ça faisait deux ans que je n'avais plus senti la peau de Julian contre la mienne. Après notre "rupture", nous avions gardé cette habitude de se frôler dès que nous en avions l'occasion, de nous montrer notre affection par des petits gestes attentionnés, j'avais pris l'habitude de sentir le bout de ses doigts voguer le long de mon bras pendant que nous regardions des films, affalés dans notre canapé. Le sevrage brutal de tous ces gestes avait été difficile à encaisser. J'avais toujours l'impression d'être en manque de contact humain, je cherchais toujours le contact d'une main chaude contre la mienne ou d'une épaule frôlant inconsciemment mon bras.

Il s'écarta et je poussai un soupir que je n'avais pas conscience de retenir depuis un long moment. Mes yeux dansèrent jusqu'à son visage, je l'observai un instant puis posai mon regard sur Junkee, qui avait allongé ses tête sur mes genoux. Je le grattai tendrement derrière les oreilles en sentant les larmes me monter aux yeux. Je savais ce qui allait se produire. Je me connaissais trop bien et c'était inévitable ; j'allais débiter un flot de paroles incontrôlables et détester le reste du monde qui ne daignerai rien faire pour me résoudre au silence. J'entrouvris les lèvres et engoulai une bouffée d'air frais en tremblant. « J'ai jamais... Je voulais pas... Je voulais pas te faire de mal Julian... » sanglotai-je. « Depuis toute petite je rêve d'intégrer Harvard mais je me disais que c'était un rêve fou alors j'avais fini par abandonner l'idée mais quand je me suis inscrite juste au cas où et que quelques mois plus tard j'ai reçu la lettre qui me disait que j'avais été acceptée, je pouvais pas.. J'ai pas réussi à refuser. Je voulais tellement que tu viennes avec moi, mais toi tu voulais pas et je savais pas quoi faire mais je me suis dit que.. je sais pas, je me suis dit que ça avait toujours été la première ambition de mon père et que je pouvais pas lui faire faux bon. Je me doutais pas que ça nous briserait comme ça, mais je.. je.. » Je tentai maladroitement de reprendre ma respiration et de cesser de sangloter mais les soubresauts de mon corps s'intensifièrent à chaque minute.
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Quand il prononça les mots "censé veiller sur toi", Billie releva vivement la tête et lui adressa un regard méprisant alors qu’elle se récoltait des yeux qui se levèrent au ciel. C’était toujours la même chose avec elle. Dès qu’il avait le malheur de parler de protection ou quelque chose dans le genre, Billie montait sur ses grands chevaux et lui sortait son éternel refrain comme quoi elle pouvait se débrouiller comme une grande. Oh bah oui, elle en était vachement capable ! Il suffisait de se rappeler comment ils s’étaient rencontrés et comment leur amitié était née. Ce n’était pas lui qui lui avait vendu ses premières doses ? Et ce n’était pas lui, non plus, qui lui avait sauvé la mise parce qu’elle avait acheté une came de merde à un dealer minable et sans aucune conscience ? Aux dernières nouvelles si et ce n’était pas elle qui oserait dire le contraire.
Si cette scène s’était passée deux ans auparavant, Julian aurait essayé de se rattraper en reformulant le fond de sa pensée pour ne pas froisser la demoiselle, mais aujourd’hui tout avait changé et il n’avait aucunement l’intention de la caresser dans le sens du poil. Ils s’affrontèrent du regard quelques secondes et bien vite, le visage de l’étudiant se radoucit. Enfin une bonne idée.

En sentant les doigts de son meilleur ami sur sa joue, elle ferma les yeux et un sourire nostalgique flotta sur les lèvres du jeune homme. Avant, avant qu’elle ne parte, ils avaient gardé quelques habitudes du temps où ils étaient en couple. Rien de bien méchant ou de trop ambigüe comme ils savaient ce qu’ils représentaient aux yeux de l’un et l’autre, juste des petits gestes, des contacts furtifs et éphémères. Ce genre de petites attentions quand la solitude est trop pesante et qu’on recherche la présence d’un autre corps contre le sien.
Julian retrouva ses esprits et s’écarta, en prenant soin de cacher son agacement d’avoir failli se faire avoir. C’était toujours comme ça entre eux : quand ils s’engueulaient à N-Y, ils pouvaient passer des jours sans se parler et il suffisait d’un instant d’inattention pour que l’un des deux lâche le premier mot pour que ça reparte comme si rien ne s’était passé.

Junkee s’était relevé pour poser sa tête sur les genoux de Billie, bien trop content de la retrouver et en ayant absolument rien à faire de ce que Julian pouvait ressentir à ce moment-là. Lui, il l’avait retrouvé, il allait pouvoir lui faire la fête, retrouver leurs habitudes et avoir de nouveau ses deux maîtres avec lui.
Le jeune brun tourna quelque peu la tête et s’aperçut que les yeux d’O’Connell commençaient à s’embuer. Ah non, pas les larmes ! Si elle pleurait, il était foutu et il n’aurait que deux options : la consoler ou la planter. Il pouvait faire dans la demi-mesure aussi…

« - J'ai jamais... Je voulais pas... Je voulais pas te faire de mal Julian... Depuis toute petite je rêve d'intégrer Harvard mais je me disais que c'était un rêve fou alors j'avais fini par abandonner l'idée mais quand je me suis inscrite juste au cas où et que quelques mois plus tard j'ai reçu la lettre qui me disait que j'avais été acceptée, je pouvais pas.. J'ai pas réussi à refuser. Je voulais tellement que tu viennes avec moi, mais toi tu voulais pas et je savais pas quoi faire mais je me suis dit que.. je sais pas, je me suis dit que ça avait toujours été la première ambition de mon père et que je pouvais pas lui faire faux bon. Je me doutais pas que ça nous briserait comme ça, mais je.. je.. »

Qu’est-ce qu’il pouvait répondre à ça ? Comment il devait se comporter devant un tel spectacle ? Il s’était douté qu’elle souffrait autant que lui, mais c’était elle qui avait décidé de se barrer, pas l’inverse. Et maintenant elle regrettait de l’avoir laissé ? Leur chien se releva pour se mettre en position assise et se rapprocha autant qu’il put d’elle pour lui apporter le réconfort que Julian ne lui donnerait pas, du moins pas aujourd’hui. Quoique… quand Junkee tourna la tête pour l’incendier du regard comme il savait si bien le faire, le brun se renfrogna mais fit quand même l’effort de poser une main sur l’épaule de Billie pour lui répondre d’une voix douce malgré les propos blessants qu’il lui balança en pleine figure après avoir retiré sa main. Bien sûr qu'il savait qu'elle rêvait d'Harvard, elle lui en avait parlé presque dès leur rencontre. Ce n'était pas un scoop pour lui et ça ne l'avait pas étonné qu'elle s'y inscrive mais il l'aurait prit autrement si elle n'avait pas fait des projets d'avenir avec lui et lui avait annoncé la couleur dès le départ.

« - Nous avions notre vie à New-York, enfin stable et sans aucune embrouilles, on en avait enfin fini avec tous nos problèmes. Tu ne pouvais pas me demander du jour au lendemain de t’accompagner alors que c’est là-bas que je suis né et que j’ai toujours vécu jusqu’à présent. Ton père voulait te voir ici, mes parents me voyaient dans leur journal. Tu n’avais pas le droit de me demander à choisir entre Cambridge et New-York, c’était comme si tu voulais que je préfère le rêve de ton père à celui du mien…
, la voix de Julian se durcit un peu plus et il essayait de toutes ses forces de ne pas faire attention aux sanglots qui secouaient Billie, Tu m’as abandonné alors qu’on s’était juré que ça n’arriverait jamais. Je comptais sur toi, on avait nos plans… et ne me promets pas que tu ne recommenceras plus, j’ai passé deux ans à essayer de retrouver un semblant de confiance que j’avais en toi avant que tu te barres. »

Il se fichait complètement du mal qu’il pouvait lui infligeait en lui disant tout ça, que ce soit toujours les mêmes choses qui revenaient sur le tapis à chaque fois que ce sujet était évoqué, toute l’estime et la confiance qu’il avait en elle avait volé en éclats le jour où elle avait pris son vol pour Cambridge.
Andrews avait passé tout ce temps, sans donner de nouvelles, à essayer de recoller les morceaux, à ne plus la désigner comme coupable de leur chute mais elle l’avait blessé trop profondément pour que de simples larmes, de longs appels et des mails interminables suffisent à le convaincre de lui pardonner.
Le temps filait et la nuit commençait à tomber quand Julian s’en rendit compte. Il se releva et se planta devant elle. Prenant sur lui, il lui tendit la main et lui adressa un petit sourire.


« - Et le résultat est plutôt positif si tu veux savoir. Allez viens, on rentre maintenant. »
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Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un ami ✗ BILLIE & JULIAN A. 577320Dan1


Mes yeux fixaient le fleuve tandis que Julian s'évertuait à m'enfoncer plus bas que terre en me répétant des choses que j'avais déjà entendues des milliers de fois. Je ne pouvais me résoudre à le regarder ; j'avais trop mal. Mais étrangement parmi toute cette culpabilité, je commençai à ressentir de l'amertume. J'avais trop souffert pendant deux ans : souffert de cette séparation, souffert de cette ignorance, souffert de la perte de mon meilleur ami ainsi que de mon compagnon à quatre pattes. J'estimais avoir assez donné et avoir droit à un peu de répit. Ses paroles aussi ranimèrent quelque chose en moi. Ses propos me firent relever la tête doucement tandis que s'installait une lueur sombre dans mon regard. « Tu n’avais pas le droit de me demander à choisir entre Cambridge et New-York, c’était comme si tu voulais que je préfère le rêve de ton père à celui du mien… » Je le fixai, incrédule mais le laissai pourtant finir son monologue. Je murmurai un petit « C'est une blague .. » qu'il n'entendit pas, trop emporté par sa colère. Il termina de parler puis se redressa, affichant un petit sourire. Je fronçai les sourcils et je fus piquée à vif par ce brusque retournement de situation. Il me tendit sa main et me proposa de rentrer, mais je me relevai, furieuse, esquivant ce qu'il m'offrait en m'éloignant du banc de deux pas. Du coin de l’œil, je vis Junkee reculer aussi. Il avait toujours su sentir ma colère et s'éloigner quand il en était temps. Je regardai Julian, complètement déphasée par son attitude. Il était devenu bipolaire pendant ces deux dernières années ou quoi ? Je ne comprenais pas sa réaction, mais je n'étais pas prête à passer l'éponge sur ce qu'il venait de dire si facilement. Je m'étais laissé marcher sur les pieds pendant deux ans, me sentant trop coupable pour me défendre, mais ce sentiment venait de s'envoler.

« Tu te fous de moi, Julian ? JE n'avais pas le droit de te demander de choisir entre Harvard et Yale ? JE t'ai demandé de préférer le rêve de mon père à celui du tien ? » m'écriai-je. « Non, mais je rêve ! Tu crois que tu as fait quoi, toi ? Tu m'as fait me sentir comme une pourriture pour avoir suivi la voie que m'avait tracée mon père ! Je t'ai demandé si tu voulais venir avec moi, je ne t'y ai pas forcé. Tu as refusé, tant pis, mais moi je ne pouvais pas décliner cette chance. Et tu dis que je t'ai abandonné, mais arrête de te mentir ! TU m'as abandonnée, Julian. Pas moi. J'aurais pu rentrer tous les week-ends, tu savais que j'en avais les moyens ! Tous les vendredis soirs, j'aurais pu être de retour à la maison et nous n'aurions pas eu à nous perdre de cette façon. Oui, tu étais mon meilleur ami ; oui, on avait fait des projets ensemble pour l'université. Mais putain Julian, on était des adultes, plus des gamins ! Tu es la personne la plus importante dans ma vie, mais j'avais besoin de me construire un avenir digne de ce nom aussi. Je ne dis pas que Yale n'aurait pas été génial, mais tu savais, tu savais à quel point je rêvais d'Harvard ! Je ne t'en ai jamais voulu de suivre tes plans, c'était normal. Mais t'avais pas le droit de m'en vouloir d'aller dans une université qui était même pas à deux putains d'heures d'avion de toi. Alors viens pas me dire que je t'ai abandonné, parce que c'est pas vrai. Tu m'as tourné le dos quand ta fierté a pris un coup dans l'aile ! Ça aurait dû être une dispute réglée rapidement, mais tu m'as ignorée. » Je repris mon souffle, j'avais la respiration saccadée ; comme si je venais de faire un cent mètres. Je soufflai et tentai de contrôler les tremblements de mon corps. « J'suis pas la seule fautive dans cette histoire. C'est fini de me faire croire ça. » conclus-je en secouant la tête, sentant une nouvelle vague de larmes arriver. Je tournai les talons et m'éloignai à grands pas de ce parc, les mains enfoncées dans les poches.
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