coeur qui s’détache, qui se tâche de ces sentiments devenus excecrables. que j’imaginais pas un jour hair autant. comme si t’étais plus qu’un vague inconnu, de ceux qu’on s’invente dans ces putains d’rêves de gosse. ceux qui aiment sincèrement. c’genre d’histoire à laquelle j’ai crue naïvement dans tes yeux. les doigts qui tremblent au dessus de l’écran de mon cellulaire. toujours cette saleté d’addiction qui m’hante dans les jours les plus sombres. même schéma qui s’répète ou presque. dernière ligne que j’renifle avant de relâcher le billet roulé. sous ce draps d’obscurité, même les étoiles se sont usés, lassées d’notre histoire qui n’veut plus rien dire. les paupières rougies par les pleurs des premières heures, le corps qui se réchauffe sous l’emprise de la poudre. portière que j’claque, approche du bord de cette falaise. reste devant quelques secondes avant de m’asseoir. contemple le vide, le même qui s’crée sous la poitrine. et tes pas résonnent, j’sais que c’est toi sans me retourner. toi qui vient toujours m’sauver.. sans vraiment savoir pourquoi. pourquoi tu t’emmerdes à panser les plaies d’un autre à chaque fois. - t’es venu.. voix tremblante, aspire une grosse bouffée d’air en relevant la tête.
@Exton Henderson
(Lena Castiglia)