pillow talk (noélie&gigi)

mercredi 21 décembre, appartement de gigi Le tablier autour de la taille, je m’attèle à finaliser le repas que j’ai fait miroiter à Noélie. Il y a des livres de cuisine partout autour de moi, j’ai pris des bouts de recettes par ci par là et même si je suis sûre que je ne ferais pas de gâteau à la viande de Rachel Greene, je ne sais pas non plus ce que ça va donner. Je suis bien plus douée pour faire des cocktails qu’un dîner complet - entrée, plat, dessert - mais j’ai essayé et rien que pour cela, ça devrait suffire pour amadouer la jolie blonde. Raphaël me tuerait s’il connaissait mes plans mais je me moque bien de son avis à l’heure actuelle. Tout ce qui compte, c’est mon business et la manière dont je souhaite gérer le Nirvana mais aussi l’image que je veux lui donner. Il est temps de redorer tout cela et d’arrêter de voir ce club comme l’antre du diable. Les mois d’efforts commencent réellement à porter leurs fruits et j’ai hâte de cette ouverture officielle en début d’année. Enfin, pour le moment, c’est l’estomac de Noélie que je dois convaincre avant de lui faire cette douce proposition que de travailler pour moi, avec moi. Je ne suis pas de ces boss qui assieds leur pouvoir et regarde les gens leur ramener des billets, loin de là même. La différence entre moi et mes prédécesseurs ? J’ai déjà été dans les baskets de tous mes employés et ça, ça change des tas de choses. La dernière préparation mise au four, je passe à la vaisselle rapide de ce que j’ai utilisé, mets le robot aspirateur en route le temps de filer à la douche et de quitter ce jogging et ces sous-vêtements en coton pour quelque chose d’un peu plus sexy. On ne sait jamais où la soirée pourra nous mener après tout. Fin prête, je vérifie que tout est en place et mets de la musique en fond en attendant que la jeune femme arrive, ce qui ne tarde pas à arriver. Je vérifie bien que la chambre de Charles est fermée et file lui ouvrir la porte, l’accueillant avec un large sourire.  Tu risquerais de me faire regretter de partir une semaine en France. J’embrasse sa joue et la laisse entrer dans l’appartement. Comment tu vas ? Que je demande rapidement. Il est l’heure de prendre la température et de voir ce que ça donne tout ça. @Noélie Faulkans

Mercredi 21 décembre @Gigi Desrosiers Les dernières semaines au boulot sont un peu tendus depuis l'approche des fêtes de fin d'années et tu commence à saturer légèrement de ton poste au Lux. Sans cracher dans la soupe, tu ne t'y retrouve pas autant qu'avant et c'est vrai que tu envisage de changer depuis un moment maintenant. Alors quand Gigi t'as soumis l'idée d'une proposition de poste, tu n'as pas hésiter une seule seconde avant de lui demander plus d'explications. Ce soir, tu sonnes à la porte de la jolie brune ré ajustant ta robe noir à bustier tandis qu'elle vient enfin t'ouvrir. Mouvement de sourcils surpris mais flatté lorsqu'elle annonce que tu pourrais presque lui faire changer ses plans pour la semaine à venir tu viens poser tes lèvres contre sa joue pour la saluer. "- j'ai encore rien fais pourtant" tu t'avance légèrement dans l'appartement alors que l'odeur de plats chaud vient te chatouiller les narines. "- ça va nickel et toi ?" un sourire toujours sur les lèvres, tu te défait de ton manteau. "- tu m'as sortis le grand jeu on dirais" tu dis en l'observant, pas totalement certaine de parler uniquement de l'ambiance ou de la cuisine.

(hj : excuse moi pour l'attente  )

Mes yeux sur Noélie, c’est le coup de coeur à nouveau. Elle a ce truc qui me fait chavirer et que je ne sais expliquer. Je la regarde et ferme les yeux lorsque ses lèvres s’écrasent sur ma joue. Je ne saurais dire ce qu’il y a mais il y a ce petit truc qui m’attire, qui m’intrigue et qui me fait dire que cette proposition de bosser au Nirvana c’est aussi bien l’idée du siècle que la catastrophe du centenaire. On verra en temps et en heure parce que pour le moment, je veux profiter de ce moment avec elle. Je suis prête à partir quelques jours en France alors ça va plus que bien. Paris en hiver, ça a l’air merveilleux. Et même si je sais que ça ne va pas être facile, j’ai hâte de rejoindre les Wertheimer pour passer les fêtes. Je vais m’occuper de leur changer les idées et de les faire oublier leur quotidien mouvementé de ces dernières semaines. Gaspard en a besoin et je serai là pour lui comme il l’a été pour moi. Je me suis dis que je devais mettre toutes les cartes de mon côté. Que je souffle en accrochant son manteau sur le porte-manteau dans l’entrée. Pas que j’ai réellement besoin de ça puisque ma proposition est irrefusable. Que je demande souffle, filant vers la cuisine pour vérifier la cuisson des petits roulés maasdam jambon que j’ai fait un peu plus tôt. Mais avant de passer aux choses sérieuses… Je la regarde en posant la main sur la porte du frigo. Tu veux boire quelque chose ? Que l’on commence les choses sérieuses, la discussion et puis la dégustation aussi.

hj - mais t'inquiète donc pas

une main qui glisse dans tes cheveux long avant de te rapprocher du plan de travail pour observer les premières préparations de ta futures patronne. Tu souris, heureuse de voir a quel point Gigi s'est investie dans cette soirée pour parvenir à te débaucher. "- j'aime la France, c'est beau en cette période. Profite en bien." tu te souviens de la dernière fois où tu as mis les pieds a Paris, cet été. " - même sans tout ça, je suis certaine que tu as tout les arguments qu'il faut." tu rajoutes en lui adressant un léger clin d'oeil. C'est une femme sublime, tu ne serais résister bien longtemps à ses avances si elle voulait jouer sur cette carte. Tu saisit un petit feuilleté sur la table et croque dedans. "- hum...cest super bon" tu finis ta bouchée doucement pour profiter des saveurs le plus possible avant d'ajouter : "- la même chose que toi ma belle" tu l'observe en silence, attendant qu'elle te serve et entame le fond des hostilités.

Je n’ai jamais aimé faire les choses à moitié et ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. Chaque personne mérite 100% de mon attention et Noélie ne va pas déroger à la règle, loin de là-même. Le pire, c’est que si elle quitte le LUX pour le Nirvana, Raphaël risque de m’en vouloir. Seulement, à la guerre comme à la guerre, les danseuses qui sont prêtes à dénuder leurs corps pour des individus sont rares alors quand il y a des perles comme Noélie, je fais tout pour les récupérer. Je n’y suis allée qu’une fois, pendant la fashion week il y a quelques mois, je n’ai pas eu le temps de voir grand chose. Je suivais Gaspard comme un petit toutou, je dois bien l’avouer, mais je ne parle pas un mot de français alors je ne me voyais pas m’aventurer dans les rues, ayant l’air complètement perdu. Cette fois-ci, je suis aussi là pour soulager Gaspard et l’aider à respirer un peu donc je pense que l’on va pouvoir visiter et faire la fête. Un sourire dans sa direction, je continue de m’occuper des plats et entrées tout en montrant à quel point on est bien reçu à la maison Desrosiers. Ce sera un negroni sbagliato alors. Je passe de l’autre côté du plan de travail et prépare nos deux verres. C’est simple, on a tout dans le bar de l’appartement et je trouve le mélange des alcools qui le compose tout simplement divin. La tranche d’orange placée sur le verre, je lui tends le sien avant de dire À cette nouvelle aventure alors ? Je ne veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué mais j’ai confiance en moi. Nos verres tintent, je bois une gorgée et l’invite à aller sur le canapé où je ramène rapidement de quoi grignoter. Le four au minimum, la minuterie en route, je me place à ses côtés et souffle Quels sont les termes actuels de ton contrat ? Histoire de voir ce que l’autre moitié de mon mariage lui offre et ce que je peux réellement lui offrir. Les pourboires, pour sûr, seront bien plus avantageux au Nirvana. Et puis, la patronne est quand même pas mal canon dans son genre. Ça compte non ?

Tu souris légèrement alors qu'elle évoque son voyage en France, il est vrai que de ton côté tu as eu le droit à une visite guidée de 'a capitale par Lucas, pour le coup toute seule ça aurait forcément été différent. "- si tu as un peu plus de temps, aventure toi sur les champs, ça vaux le coup d'oeil et c'est très beau à cette période. Il y aura peut être de la neige" tu t'approches d'autant plus du plans de travail, observant la brune et ses gestes assurés entrain de finaliser la préparation des plats. "- t'as besoin d'un coup de main ?" finalement elle sort deux verres pour y déposer un mélange de plusieurs alcool et t'en tendre un et tu la remercie avec un des larges sourire dons tu as le secret et qui fait généralement beaucoup d'effets à ceux qui en profitent. "- à cette nouvelle aventure" tu trinque, plongeant ton regard dans celui de ta future patronne. Assise a ses côtés sur le canapé, ton genoux touchant le sien, tu te penches pour attraper un des petits four et souffle dessus pour le refroidir légèrement avant de répondre à la question. "- je ne fais que du service la bas tantôt de journée, tantôt de nuit ça change assez régulièrement. Niveau paie, j'avoue avoir demandé une augmentation mais elle n'as pas été accepté à cause de mon manque d'ancienneté." regard appuyé vers Gigi, il est temps de négocier ce nouveau contrat et comme il se doit. Tu n'es pas des plus exigeantes mais tu compte ne pas te laisser marcher sur les pieds surtout que Gigi semble très motivée à l'idée de t'attirer dans ses filets alors autant en profiter !

(hj : de nouveau navrée pour l'attente   faut pas hésiter à me pop si je fais trop trainer )

Le moment est parfait et je sais qu’il ne va qu’aller en s’améliorant. Je l’écoute et souris S’il ne neige pas, je risquerais de revenir en pleurant. Parce que j’ai vu tellement de clichés de Paris sous la neige et c’était toujours merveilleux. Seulement, il fallait tomber au bon moment et vu les températures qu’enregistraient la capitale française, je n’allais pas être chanceuse. Ce n’est pas bien grave, je forcerai Gaspard à m’y emmener une nouvelle fois sous la neige. Ou bien Raphaël, ça pourrait être sympathique de profiter de mon mari et de sa ville de naissance. Mais pour le moment, c’est d’elle dont je veux profiter, de sa présence et de son expertise. Non, t’inquiètes, je gère. Que je souffle à ses mots en lui adressant un clin d'œil, continuant de me déplacer rapidement derrière l’îlot central. L’appartement n’est pas très grand mais il l’est bien assez pour Charles et moi. On a nos espaces personnels, les pièces communes sont assez grandes pour qu’on ne se marche pas dessus alors je n’ai pas de quoi me plaindre. Les verres servis, la première gorgée dégustée, je me plonge dans les yeux de Noélie. C’est une partie de son corps qui m’a toujours fait craquer. Il y a tellement de profondeurs et d’histoires dans ces deux iris que je m’y perdrais à n’importe quelle occasion. Je l’écoute et dodeline de la tête. Raph est dur en affaires. Que je souffle doucement, sachant pertinemment que s’il a refusé, c’est vraiment pour éviter de ne pas être équitable entre ses employés plus qu’autre chose. Chez nous, les pourboires sont très importants. Et chacun des employés gardent ce qu’ils reçoivent. Il me semble qu’au Lux, tout est mis en commun et divisé à la fin de la soirée mais ce n’est pas le cas chez nous. Et qu’est-ce que tu as envie de faire au Nirvana ? C’est une possibilité pour elle de changer légèrement de voie, de rajouter la danse à ses cordes, de se faire encore plus d’argents, plus que le salaire qu’elle recevra. Je suis ouverte à toutes sortes de négociations. Je ne compte pas profiter d’elle mais je suis sûre qu’on va réussir à trouver un terrain d’entente.

hj - tkt donc pas, chacun son rythme