cerveau à l’envers. noyé d’ces substances qui faussent les vérités. qui rendent le quotidien meilleur. font oublier les trous béants, ceux qui abritent les maux que j’garde sous scellés. goût de liqueur qui s’estompe à peine, dernier rail tracé sur le marbre. derniere ligne dans laquelle je m’oublie, je m’abîme, comme si t’façon ça comptait plus. addiction meurtrière. le taxi s’arrête à l’adresse que j’avais balancée, devant la porte, une blonde élancée qui me percute presque. - putain.. que j’grogne sans y prêter attention. sans savoir que c’était une d’tes minables victimes du soir. talons que j’retire vulgairement devant la porte, retire mon haut dans le couloir avant d’pousser la porte de la salle de bain. une.. deux.. trois secondes que j’met pour réaliser que ta silhouette n’était pas celle de waren. que c’était toi. toi, cette relation balancée aux oubliettes. comme si ça avait jamais compté, comme si rien n’avait été vrai. coeur qui s’accélère, un peu d’toi un peu d’came qui se distille en même temps. - j’comprends mieux pourquoi des putes sortent d’chez moi. que j’crache sur l’pas de la porte, regard qui te dévisage de haut en bas. le manque ? le dégoût ? l’amertume ? sûrement un peu d’tout. mon haut entre les doigts que je ramène contre moi, recule pour repartir en direction de ma chambre. tout oublier. toi et tes saletés de souvenirs.
@Kosmo Cesarini
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;