(( Estrella)) Positive attitude

Une journée de plus à l’hôpital. D’ordinaire, ça ne te dérange pas, t’aimes bien y aller et pratiquer l’immunologie. Ça te permet de te rapprocher un peu plus chaque fois du but que tu t’es fixé. Mais aujourd’hui, sans même savoir la réelle raison, t’as aucune envie d’y être. Tu préférerais te retrouver dans un bar à t’enfiler tout l’alcool dont tu as envie à l’heure actuelle. Mais, tu n’as pas le choix. Bien que tu ne portes guère attention à ce que tu fais dans la vie de tous les jours, pour ton cursus et ton choix de vie, tu es sérieux. Tu prends tout au sérieux. « Tiens tiens tiens… Si ce n’est pas ma patiente préférée, miss Morales. » Sourire charmeur aux lèvres, tu entres dans la pièce où @Estrella Morales se trouve, sachant qu’elle arrivera à faire en sorte que ta journée ne soit pas décevante à mourir. C’est toujours un vrai plaisir de la voir. Ce que t’aimes, c’est que malgré ce qui lui arrive, elle ne se laisse pas abattre. C’est comme ça, qu’elle réussira à vaincre cette cochonnerie. La positive attitude.

les journées se ressemblent depuis plusieurs mois. tu ne bouges pas, tu subis. esprit vif qui ne demandent qu'à se libérer. t'espères obtenir cette bonne nouvelle, celle qui te fera sourire comme avant. assise sur ce brancard, les pieds suspendu dans le vide, t'attends patiemment l'arriver de ton médecin. t'en as tellement, qu'il est impossible de savoir lequel tu auras pour ce rendez-vous. porte qui s'ouvre et joli son de voix qui s'échappe. tu relèves ton visage et là, tu te mets à sourire. tes yeux se plissent. " vous dites sa à tout le monde ou suis-je vraiment la patiente préféré dont vous parlez ? " tu le titilles. ce mec, tu l'aimes bien. intelligent, beau gosse, le genre de mec avec qui t'aurait pu fricoter sans problème. " on dirait néanmoins que je viens de vous redonnez le sourire ? " tu souris et croises les bras. tu devrais retirer ta veste en cuir mais tu prends le temps. t'es soudainement plus pressée. w/@Kosmo Cesarini

Le nez dans le son dossier de patiente, tu relèves finalement les yeux vers elle, lorsqu’elle te pose sa question. Un sourire en coin se fraye un chemin sur ton visage et lui offre un clin d’oeil. « Vous aimeriez bien le savoir, non? » dis-tu en ricanant doucement. « Je ne parlerai qu’en présence de mon avocat. » souriant plus sincèrement. Est-ce qu’il s’agit de ta patiente préférée ? Tu ne fais pas de préférence dans le cadre de ton stage, mais c’est nul aucun doute la plus jolie et ce malgré la situation dans laquelle elle se trouve. C’est tout de même assez ardu en ce moment, sachant que dans le cadre de ta vie à l’extérieur de ton cours, tu n’hésiterais aucunement à entrer dans son plan de drague. En ce moment, tu te retiens et pourtant, tu t’amuses un peu toi aussi. « J’vois qu’il vous reste que quelques séances à faire. Toujours pas de douleur ? Vertige ? » dis-tu venant ajuster à son bras le moniteur pour prendre sa pression, te penchant lentement au-dessus d’elle, la laissant sentir ton parfum.

si t'aimerais le savoir ? en réalité, il n'a pas besoin de te répondre. tu penses déjà connaitre la réponse. sourire au lèvre, tu le charmes sans même faire attention. effet blouse blanche ou pas.  tu l'as toujours trouvé très séduisant. depuis que tu le connais, tu ne t'en caches d'ailleurs pas vraiment. sourire qui alerte, yeux de biches qui papillonnent. impossible qu'il n'est pas remarqué que tu t'intéresses à lui. " en vérité, ne répondez pas. je pense avoir la réponse " tu t'allonges sur le brancard ou tu t'étais assise. tu connais le rituel. il s'avance vers toi pour ajuster le moniteur à ton bras. tu lèves le visage pour pouvoir l'observer un peu plus. " non ça va, pas de douleur mais un peu plus de vertige par contre. " ouai sa s'était presque habituel les vertiges. parfum qui chatouille tes narines. tu souris bêtement, les yeux qui dérivent sur sa chemise. " vous avez été presser ce matin ? " tu remarques le noeud de sa chemise mal fait. tu le pointes du doigt." il est mal fait. " tu sais que tu devrais te taire, ne rien dire pour qu'il puisse travailler sereinement mais aujourd'hui, tu décides d'être un peu plus joueuse. w/@Kosmo Cesarini

C'est toujours un réel plaisir à mon égo lorsque je viens te voir. Peu importe si je passe une mauvaise journée ou non, je sais que tu seras là pour me remonter le moral, pour me donner la petite étincelle de continuer mon boulot. Aujourd'hui n'est pas différent d'une autre journée, lorsque je vois ton prénom s'afficher dans le dossier du patient. Évidemment, je fais exprès d'entrer dans ta bulle, mais en toute discrétion, pour bien me faire désirer. Je sais que je n'ai nul besoin de faire quoi que ce soit pour t'attirer, cependant c'est toujours gratifiant. " Il est mal fait, vous dites. " dis-je déviant ma tête sur le côté pour regarder ce que tu pointes, nos visages beaucoup trop prêts pour un toubib et sa patiente. " Vous pouvez me le refaire, non ? " Je reste dans cette position. Je sais que c'est risqué. Très mauvaise idée, je risque gros.

les yeux qui se faufilent un peu partout. tu l'observes alors qu'il prends tes constantes. ton regard qui s'attarde sur le noeud de sa cravate. tu le fais remarquer, un sourire léger sur les lèvres. tu hoches la tête et tu rajoutes. " il est mal fait oui. " tu t'y connais un peu en noeud de cravate. autrefois, tu faisais celle de ton père et celle de ton frère. il baisse son regard pour regarder le noeud de sa cravate puis le relève vers toi. visage proche, légèrement trop proche pour des personnes qui utilisaient encore le pronom "vous". tu te pinces les lèvres et plisses les yeux à sa demande. tu mets quelques secondes à répondre pour finalement lui dire. " je peux oui. " regard qui s'attarde quelques secondes sur ces lèvres, tu finis par apporter tes doigts sur le noeud en question. tu fais mine de te redresser un peu, visage qui se rapproche un peu plus du coup. tu décides de jouer aussi estrella. lèvre qui se pince de nouveau. " j'ajuste votre cravate. je fais basculer le pan large vers le bas. je la passe une première fois, une deuxième fois. je cache tout, je repasse derrière et je glisse le grand pan dans le noeud. " une vrai pro, tu tires délicatement, regard qui croise de nouveau le sien. tu l'ajustes un peu mieux. tes deux mains qui se posent sur ses épaules, tu le repousses au même moment ou tu te redresses. tu l'obliges à s'asseoir sur le tabouret qui se trouvait derrière lui. tes pieds qui encadrent ses jambes. visage qui se rapproche, tu prends la petite glace qui avait sur la table à côté de vous. tu places le miroir devant ton visage " alors monsieur le toubib, cette cravate, vous la trouvez comment ? "  w/@Kosmo Cesarini

Comment une situation si anodine peut devenir tout à coup exotique ? Nous sommes trop prêts, nos visages sont beaucoup trop prêts. J’ai bien de la difficulté à comprendre ce qui est en train de se passer lorsque tu attrapes mes pans de ma cravate pour me la nouer comme il se doit. Je ne te quitte pas des yeux et penche même la tête doucement. Je t’écoute réaliser les étapes une à une et bien évidemment mon sourire revient. Il ne me quitte pas ce bâtard, ce qui pourrait finir par me causer des problèmes. Bien vite, me voilà repousser, assis sur un tabouret en rien confortable à me regarder dans une glace. Ce n’est pas ce que j’ai envie de regarder, mais il faut croire que je n’ai pas le choix. « Très bien réussi, merci beaucoup Mademoiselle Morales. » Et mon regard se dirige de nouveau vers tes yeux. Dans un mouvement de provocation, je tire sur le pan de ma cravate, la détachant de nouveau. « Je la préfère ainsi., oups ! » Qu’est-ce que c’était tout ça ? Une façon de la sentir prêt de toi. Une façon de faire en sorte de te provoquer, de te montrer que même si je suis dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit, je peux me montrer très joueur. « Votre prochaine séance de chimio est quand ? Je pourrais faire en sorte d'être présent, si vous voulez.  » dis-je regardant de nouveau ton dossier, y notant les résultats de ta pression. Je dois absolument rester professionnel, mais avec cette diablesse exotique devant mes yeux, ce n’est pas toujours facile. Malade ou pas, elle sait comment se faire désirer.