Sapin de noël Adams ✧. ❛ venez le décorer

« Possible... » elle conserve son sourire, sur son expression, aime lorsqu’elle le taquine, peut-être même encore plus en public et dans cette maison. Parce qu’il n’est pas du genre à faire de grandes vagues ou des scènes devant les autres. Se fait discret lorsque d’autres peuvent commenter. Mais elle sait que leur complicité n’est pas entachée, puisqu’il conserve un sourire sur ses lèvres, à inspecter le récipient, y devinant le fait qu’elle lui en a piqué une gorgée, effectivement.

Alors de son regard espiègle, il la délaisse, pour s’intéresser aux autres participants, tandis qu’elle, elle observe le sapin qui est de plus en plus habillé à présent. « Il a une fille... » il commente, l’amérindienne les sourcils froncés s’en revient à lui puis laisse ses prunelles glisser en direction de la petite Anaé. Elle reste surprise par cette quasi-interrogation, avant de se dire qu’elle aussi, avait été choquée cet été en l’apprenant, puis elle est très vite passé au-dessus de l’étonnement, s’amourachant de l’enfant, « Oui, » elle se contente de prononcer en haussant les épaules, souriante, « elle est mignonne, non ? » sans pour autant savoir pourquoi elle pose la question. C’est juste qu’elle les aime un peu trop, les bambins, de fait elle se rattrape en lui proposant, l’air de rien. « Je ne vais pas tarder à remonter, » dans sa chambre à présent que le sapin a bien avancé, « je dois réviser, » car ils arrivent à grand pas, les examens, « tu viens ? » réviser à deux c’est toujours bien.

@Sheng Lao Xian

D'un regard il souligne le duo père et fille, se contente d'un « Mouais. » afin de répondre à la question de la Haiwee, si bien qu'elle en fronce les sourcils parce que pour sa part, elle y est totalement sensibilisée, à la petite Anaé. Mais au moins, c'est d'autant plus limpide à présent, le fait qu'il n'est pas désireux d'être proche des enfants, ou bien d'avoir les siens à un certain moment. Elle se sent ridicule de l'avoir ne serait-ce qu'envisagé, Haiwee, victime de son éternelle naïveté.

Alors elle décide finalement de lui proposer de s'éclipser, car bien sûr, elle aime sa "famille" Adams, mais l'amérindienne apprécie, et il le sait, retrouver le calme et le naturel moins public de sa vie. « le temps de le boire alors » qu'il prononce en signant ses mots d'un mouvement de main, désignant son mug de chocolat encore bien plein. Ca la fait sourire, comprenant, qu'il compte rester probablement longuement, même s'il ne l'affiche pas aux yeux des gens. « Tu les aimes bien on dirait. » il interroge de manière détournée, mais la crédulité de la brune l'empêche de comprendre le pourquoi ou encore le comment, à croire qu'elle ne possède jamais les bons tenants et aboutissants. " Oui, Anders était mon parrain chez les Currier, " un rôle dans lequel il n'était pas vraiment doué, mais qui ne leur avait pas empêché de se lier. " notre amitié a survécu après, " haussement d'épaules soulignant avec nonchalance ce fait, bien que dans cette maison, elle n'y soit pas restée, d'ailleurs ; " je n'ai vu la petite que cet été, " avant ça, qu'il était père, elle l'ignorait, et si elle s'apprête à rajouter autre chose, elle le garde pour elle, à la finalité, car elle n'a pas envie de dévoiler ses secrets, et ce n'est pas à Haiwee de le faire en quittant la salle commune des Adams où bien des oreilles pourraient les écouter.
Si cette conversation doit avoir une suite, ce sera dans l'intimité, où elle finira par réaliser, que c'est une pointe de jalousie qui a poussé l'homme à ses côtés à la questionner.  

@Sheng Lao Xian

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