Zaden Joyner
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Les originesorigines anglaises, allemandes et ivoiriennes du côté paternel.
feat. désiré quadjo mia
1er avril 1998, au sud de londres.
anglais.
hétérosexuel, facilement et irrévocablement hypnotisé par les courbes féminines qui se présentent à lui. émotionnellement incapable de se contenir dans une relation fixe et durable, le célibat est sa plus longue relation.
cinquième année en littérature anglaise, il joue le nonchalant mais il sait manier les lettres et les mots Adler, capable depuis toujours de mémoriser chaque prose lue.
très modeste, pour ne pas dire pauvre.
Le caractère
insolent, sarcastique, impulsif, intrépide, insatiablement curieux, sociable, bon vivant, observateur, perspicace, compétiteur, mauvais perdant, obstiné, cartésien, antipathique, bordélique, emmerdeur, ambitieux, insouciant, égoïste, déterminé, prétentieux, méprisant, ingrat, possessif, confiant, désinvolte, franc, opportuniste
Les anecdotes
- ( MOSAIQUE SOLITAIRE )l’enfant solitaire, incompris, plongé dans les atlas et les encyclopédies et turbulent, incapable de s’immobiliser plus de deux secondes, c’est quincy adler. sa mère a repéré son « anomalie » au plus tôt, persuadée que son premier né cachait un trouble neuro-développemental. loin de là, comme les tests le montreraient plus tard. aptitude intellectuelle élevée, au delà de la norme, mini adler, qui apprit à lire avant même de frôler les salles de classe, est assez vite catégorisé dans ces enfants « surdoués ». qualification qu’il finira par haïr, l’ayant porté depuis ses trois ans. il s’ennuie vite adler, très vite, trop vite. l’école ne le suffit pas, l’école est un terrain de jeux dont il use pour développer sa turbulence, il marque sa présence, fait comprendre son ennui par tous les moyens, au plus grand dépit de ses parents. personne le comprend adler, surtout pas son p’tit frère qui vint gâcher son tableau familial parfait, vint creuser le fossé entre lui et papa et maman. il est seul, se distrait seul et c’est lors d’une ballade dans le quartier, toujours seul, qu’il tombe sur sa destinée adler. le basket. trois ados l’ont accueilli alors qu’il était haut comme trois pommes. trois gosses qui le prennent sous leurs ailes, lui apprend la définition d’une équipe. il prend le pli, se fond dans ces gamins, ne forme plus qu’un avec le ballon. la journée, il se perd dans les tréfonds du monde sportif, le soir il se plonge à corps perdu dans ses proses anglaises. seul. mais moins seul qu’avant.
- ( L'ART DE LA GUERRE )quand on grandit dans un quartier pauvre, on y compte peu d’avantages mais tant d’inconvénients. le premier étant la survie. adler a appris à survivre dans son quartier, entre la précarité de sa famille et la loi du plus fort, il a appris à s’adapter à son environnement et fréquenter les bonnes - ou mauvaises personnes, selon le point de vue. vol, braquages, arnaques, ventes illicites, on lui a inculqué les ficelles au plus jeune âge. tout était permis pour pouvoir continuer à pratiquer le sport de sa vie. c’est le p’tit malin de la bande adler, celui qui concocte les plans parce qu’il mémorisait d’un simple coup d’oeil le plan de la nouvelle supérette ouverte, celui qui se cachait et prenait le lead pour donner direction aux gros bras, celui qui arnaquait aisément les plus âgés par son aisance avec les nombres et les chiffres. il se démerdait tout seul, malgré le soutien de ses parents, inconscients des jeux dangereux auxquels leur fils s’adonnait. se questionnaient pas sur ces nouvelles baskets qui faisaient son apparition aux pieds de ce fils ni de ce nouveau ballon tous les quatre matins qui pointait le bout de son nez dans le coin de leur cuisine. adler s’en foutait, il connaissait les règles mais prenait un malin plaisir à les briser, trop mature à son âge à ce niveau pour comprendre que personne qu’autre lui-même ne l’aidera.
- ( LE CHANT DES SIRENES )elles l’attirent ces sirènes. ces chants dans ses rêves qui lui indiquent un nouveau chemin, une nouvelle direction. harvard. l’impossible pourtant devenu réel. arrogant, ambitieux, il sait qu’il est le meilleur de son équipe de basket, il sait qu’il a le regard attentif de cet homme dans le public pendant ce match, il sait qu’il dribble de façon aussi fluide que certains seniors. parce qu’il a bossé, il s’est entraîné. mais pourtant, quand l’homme l’avait approché, c’est un premier refus qu’il avait essuyé de la part d’adler. il y croyait pas à ce genre de conte de fées, de ces chants de sirènes qu’il lisait dans ses livres. faut être réaliste dans la vie et l’illusion, c’était pas lui. mais l’homme avait insisté, avait vendu ce tableau majestueux d’une carrière parmi les meilleurs - comme lui. seulement ça faisait chier kingsley qu’on le repère lui, du coup adler a fait semblant de boire les paroles de cet homme. il a fait semblant jusqu’au bout, jusqu’à son acceptation. jusqu’à la dernière bribe de vision du quartier dans cet avion quand il avait décollé de londres pour voler au-dessus de l’atlantique.
- ( SEUL AVEC DU MONDE AUTOUR )la solitude ne le quitte pas, adler. mais il fait avec, il vit avec et fusionne avec. il est jamais seul physiquement depuis son arrivée sur les terres américaines, son caractère observateur et perspicace de ses alentours le rendant facilement sociable. ils étaient faciles à décoder ces américains, un joint et trois verres suffisaient à se les mettre dans la poche. lui gardait sa sobriété, toujours, règle numéro un pour le basket. mais s’adonnait avec joie aux jeux malsains en tant que spectateur. il adore observer, monter une tactique d’approche et attaquer. c’était son point fort, la stratégie. parce que ça fonctionnait, continuellement. il s’en foutait dans le fond des autres, de ces études, de l’anglais, il se donnait une image pour toucher de plus en plus près son rêve du bout des doigts. il ne prenait que ce et ceux qui lui apporteront du gain, lui permettront de survivre; comme ce qu’on lui a toujours appris. du coup, il se mélange, se démène, en bon p'tit gars ingrat, oublie son passé, les gens de son passé pour se pointer vers l’avenir. il enchaîne les p’tits jobs de merde, plus ou moins légaux, mais c’est qu’un désagrément aisément viable pour son objectif. il se noie rarement, voire jamais, garde la tête haute parce qu'il sait nager, et il emmerde tous ceux qui l’emmerdent.
- Code:
<div class="card-user-bottin-dudley"><dudley class="text-s-bebas text-upper">DESIRE QUADJO MIA</dudley><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Quincy Adler"</span></div>
(Zaden Joyner)
I swear I'm only cryptic and Machiavellian ‘cause I care