Je ne m'en doutais pas, Judith. Mais cela me plaît. Bien plus que je ne peux te l'écrire. Mais je me ferais comprendre par mes gestes, lorsque nous serons ensemble, chez-moi.
Je ne me lasserai pas de leur saveur, j'en suis certain.
Moi aussi. Je crois qu'un mois entier enfermer avec toi ne suffira pas à me rassasier de toi.
Seulement, il y a une autre chose dont je dois te parler ici. Je pense que c'est le mieux pour moi. Je suis malade. Cela ne se guérit pas. Mais ce n'est pas mortel. C'est un trouble, une pathologie encore peu connue alors, je suis sous antidouleurs lorsque je souffre de trop et j'ai un traitement.
Je pense que l'on aura du mal à arriver à bout de cette faim qui nous anime.
Ezekiel... comment peux-tu tout garder pour toi ... ? Je vois... Tu devrais te ménager ? Au lieu de t'enflammer pour nous ? Je ne veux pas être responsable de ton mal...
J'ai été éduqué ainsi, je crois. Au contraire, tu seras une parenthèse dans mes maux. Je ne ressentirais que du plaisir, avec toi. La chaleur me soulage alors, tiens-moi chaud, Judith.