sauve-moi (enzio)

sauve-moi

Tu devais retrouver une pote ici, pour potasser, mais elle s’est dégonflée au dernier moment. Il y a trop de monde en cette période de fêtes, elle n’était pas prête à sortir et se retrouver coincée dans les transports en commun. Les bouquins sortis de ta sacoche, tu lui réponds sur ton mobile et hèles un serveur pour entamer ta soirée en solo. Une bière commandée, tu ouvres le livre et entres dans ta bulle de concentration. C’est comme ça, mais tu as toujours besoin d’être entouré pour travailler. Le bruit te rassure. Certes, il y a toute sorte de distraction autour de toi, ce qui n’est pas facile à gérer avec ton trouble de l’attention, mais faut croire que tu es une exception. L’agitation te convient. Les lignes imprégnées dans ta cervelle, tu relèves le regard et tombes soudain sur ce gros lourd qui ne cesse de draguer tout ce qui bouge et toi en particulier. Totalement paniquée, tu ranges tout dans ta besace et te relèves pour aller chercher ta bière au comptoir. L’impact est imminent, il t’a calculé. Tu sautes alors sur le premier venu pour qu’il dégage « Hey, ça roule ? » que tu lances à l’inconnu à tes côtés. Merde, Dylan approche à ta gauche « Salut beauté, je peux te payer quelque chose ? » Les yeux qui roulent, tu pivotes davantage vers cette personne qui n’a rien demandé. Le dos offert au mec insistant, tu souffles longuement en fixant l'inconnu « Je suis en rencard Dylan, dégage » Non mais qu'est-ce qui lui faut pour qu'il lâche l'affaire ? « J’ai un problème avec mon portable : il manque ton numéro. » Et c'est parti, il continue.

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(Invité)

29/11/2019

Lundi 20 Décembre 2022, 3:49 p.m
au comptoir, the paint bar, boston

Les examens sont enfin terminés mais ce n’est pas pour autant que tu vas arrêté de travailler, tu commences à t’avancer pour le prochain semestre car entre ton travail, les cours du soir que tu donnes et les activités extra-scolaires, alors tu profites de chaque moment où tu ne fais rien de spécial pour travailler tes cours et ne pas être à la ramasse. Ce soir, tu travailles au restaurant dans quelques heures, c’est au paint bar que tu prends refuge pour te poser un peu. Habitué des lieux, le barman te connait bien et tu connais bien le bar. Affalé au comptoir, ce n’est pas leur où il y a le plus de monde, tu peux alors te caler pour discuter avec le barman en même temps que tu révises histoire de ne pas faire une overdose. Alors que tu es en plein cours de mathématique à essayer de comprendre des formules qui n’ont pas l’air de vouloir se connecter à ton cerveau, tu es même désespéré car tu sens le mal de tête arriver. Une main qui se pose sur ton avant bras et une tête blonde qui se pose devant toi. Tes sourcils qui se froncent t’apprétant à lui dire qu’elle se trompe probablement de personnes avant que ton regard ne soit attiré par l’homme derrière elle. Tu observes l’échange qui se passe devant toi avant de répondre à l'intrus. « Si tu n’as pas compris, c’est une façon polie de dire que tu l’as fait chier et elle n’a pas l’air intéressé par toi alors si tu pouvais aller voir ailleurs car tu déranges ! » yeux perçants posés sur l'intrus, tu n’as pas forcément envie de faire une scène mais ton ton n’en est pas moins fermé. Tu attends qu’il finisse par partir pour demander à la Blonde comment elle se sent. « ça va ? » Certains hommes te désespères de ne pas comprendre un simple non et d’harcelé des femmes sous pretexte que tu es du “bon” sexe à chaque fois tu penses à tes soeurs et ça te met plutôt hors de toi.

@Margault Archambault

(Enzio Gardner)

sauve-moi

@Enzio Novak

Il ne doit pas être méchant ce Dylan, mais il est d’une lourdeur. Il ne saisit pas les signaux que tu lui envoies depuis ce début d’année. Tu ne veux pas de lui. Il n’y a rien qui se passe entre vous. Tu n’as pas le béguin pour lui, sinon, il aurait ton numéro de téléphone depuis bien longtemps. D’ailleurs il t’a bien trouvé sur les réseaux sociaux, il a même eu l’audace de t’envoyer une invitation, invitation que tu n’as bien entendu pas accepté. Si tu ouvres une brèche, t’es foutue. Qu’il s’attaque malheureusement à d’autres femmes, il y en aura peut-être une qui répondra favorablement à ses avances, mais toi, tu peux pas. T’aimes pas l’odeur de son eau d’cologne, ni son regard appuyé sur tes formes. C’est pas d’ça que tu rêves. Vraiment pas. Il n’y a pas eu d’étincelles de ton côté, du coup, tu recherches de l’aide. Il y a cet homme au bar que tu accostes. Il était seul, sans ça, tu ne t’aurais pas permis de le déranger. Dos tourné, Dylan continue de taper l’incrust, c’est alors que l’inconnu prend ta défense. Il hausse la voix et fait fuir la tige de fer qui aurait bien voulu un peu plus d’toi. « Ça va mieux, vous me sauvez la soirée, il n’allait pas me lâcher. C’est comme ça depuis qu’il m’a vu » Dire que tu ne crains pas de représailles serait mentir. On ne sait pas ce qui pourrait se passer dans son crâne. Il pourrait bien se sentir si blessé qu’il s’en prendrait finalement à toi lorsque tu rentreras. Tes parents t’ont toujours dit qu’il fallait demeurer méfiant, surtout envers ceux qui ne partagent pas ton sang. « Je m’appelle Margault, je suis étudiante sur Harvard et vous ? Enfin, toi ? Je te fais vieillir en utilisant le vouvoiement » Tu esquisses un sourire et jettes un oeil au cahier ouvert sur le comptoir. C’est bourré d’formules incompréhensibles, un peu comme celles que tu te tapes en statistiques. « J’imagine que tu es plutôt un scientifique ? Tu as aussi un poster d’Einstein qui tire la langue dans ta chambre ? »

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(Invité)

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