Kinder Surprise et Rumba ce soir | Torrey

Mais qu’est-ce que je foutais là ? Je ne me souvenais même plus avoir enfilé cette moulante chemise bombant ainsi mon torse de dieu grec prêt à ajouter n’importe quelle gazelle à son tableau de chasse. Mes idées, quelques peu engourdies par l’alcool qui circulait dans mes veines se mélangeaient. Je me souvenais avoir dîné en charmante compagnie. Une demoiselle tout droit sortie d’un Walt Disney de part sa beauté. La dite princesse avait prit place en ma compagnie pour déguster ce que je me souviens être de la viande. Après…Rumsteck, faux-filet, veau ? Mes neurones sont trop court-circuités pour que je puisse prédire ce que j’avais avalé. Notre première rencontre remonte à une certaine fête si mes souvenirs sont exacts. Par la suite, j’aurai demandé de mon sourire Colgate blancheur le plus irréprochable à la lady de se joindre à moi autour d’un repas. Je n’avais pas choisi le plus rustre des établissements car nous avons bu ce soir-là. Beaucoup de champagne je pense et plusieurs autres cocktails inscrits sur cette si affriolante carte que nous avait tendu le serveur. Celui-là, je m’en souvenais, il avait tenté d’usurper ma place en faisant rire ma proie, quel goujat ! Je l’avais bien remballé mais grâce à quelle réplique, là, j’avoue ne plus me souvenir cette scène. Néanmoins, nous avons festoyé comme des pachas et beaucoup conversé. J’ai dû flatter son égo car je revois encore plusieurs de nos regards complices. Hélas, est-ce l’alcool qui me montait au cerveau en provoquant des hallucinations ou un réel moment de notre soirée ?

En tout cas, nous étions désormais hors du restaurant et nous tenions devant la résidence des Dunster. L’endroit restait vague à mon sens et je me suis laissée guider par la donzelle pour parvenir jusqu’ici. Etions-nous entrés ou étions-nous toujours dehors ? Les yeux mi-clos, plus rien n’avait de sens, seule une chose, la présence de cette princesse des milles et une nuit à mes côtés. Les lieux étaient déserts si jamais nous nous trouvions dans l’enceinte de là où elle résidait au sein de sa maison. Je commençais à défaire – peu conscient de mes actes – quelques boutons de ma chemise afin de paraître plus appétissant qu’un Kinder Surprise et susciter l’affection de Torrey. Je ratais quelques un de mes pas car je faillis trébucher sur le sol, heureusement pour moi, mon honneur fut sauvé car je repris mon équilibre au dernier instant. J’approchais dangereusement de la belle sans pour autant paraître très séduisant, l’alcool faisait toujours des ravages sur ma personne. « Alors c’est quoi ce que tu voulais me montrer ma jolie Torrey ? Tu as suscité mon intérêt. » Je tentais une position plutôt ‘cool’, plaçant mon bras derrière mon crâne mais j’aurai tout aussi bien pu danser la rumba qu’elle aurait été comblé par ce manque flagrant d’élégance. Heureusement pour nous, nous avions bu beaucoup et peut-être cela avait embelli ma personne.

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Tonight?

Je dois l’admettre, cette soirée était plutôt sympa jusqu’ici. En fait, je ne sais pas exactement pourquoi je n’osais pas à la base. C’est vrai, après tout, ce n’est qu’une soirée, pas vrai? Okay, remontons à la base des choses… Il devait être 19 heures lorsque j’ai remarqué que j’avais reçu une lettre de St-Valentin de la part de Sasha. Ce mec, je l’ai connu lors d’une soirée quelconque, je ne me souviens pas exactement quand. À l’époque, il avait sûrement du tenter un truc avec moi, sans grand succès –comme tous les autres quoi-. Par la suite, je ne me souviens pas que nous nous soyons revu très souvent, sauf peut-être dans d’autres fêtes. Quoi qu’il en soit, dans sa lettre, il m’invitait à le rejoindre dans un restaurant en ville, un truc pas mal du tout et où nous pourrions manger ensemble. Je ne savais pas vraiment pourquoi il en était venu à m’inviter moi…. Un gage de St-Valentin peut-être? C’était complètement stupide… Enfin, pas si stupide puisque j’avais moi-même donné des défis à mes Dunster. Bref, je mis un moment à me décider, mais choisis finalement de lui faire confiance. J’en avais marre d’être toujours sur mes gardes et la soirée avec Doryan s’était plutôt bien passé alors pourquoi ne pas laissé sa chance à un autre mec qui ne semblait pas avoir de mauvaises intentions ?

Les cheveux remontés dans un chignon négligé, une jolie robe plutôt courte à manches longues ainsi qu’une paire de talon relativement haut et elle était paré au décollage. Une fois que nous fumes au restaurant, je me souviens d’avoir mangé quelque chose de délicieux, mais je me souviens surtout d’avoir bu énormément. Assez pour ne pas me souvenir exactement de ce qui avait dans mon assiette ou même le nom de ce serveur qui me lançait de jolis sourires. Me draguait-il? Je n’en savais rien. À vrai dire, j’étais plutôt concentré sur Sasha qui lui, me faisait des éloges qui me faisaient rougir et sourire bêtement.

Nous étions maintenant debout à l’extérieur de la maison Dunster et je devais avoir autant de mal que Sasha à marcher pour monter les escaliers qui menait à la grande porte d’entrée. Heureusement pour nous, mes colocataires n’étaient pas là de la soirée et n’arriveraient sûrement pas non plus pour dormir. Nous avions donc la chambre pour nous. Mais qu’est-ce que je dis là moi? Ce n’est pas comme si je comptais finir la nuit avec lui, franchement! Je voulais simplement lui montrer à quel point la maison Dunster était belle –plus belle que toutes les autres maisons du campus-! « Alors c’est quoi ce que tu voulais me montrer ma jolie Torrey ? Tu as suscité mon intérêt. » Je souris largement, titubant un peu jusqu’au haut de l’escalier, regardant Sasha par-dessus mon épaule en riant. « Allez vient si tu veux voir! C’est par ici que ça ce passe! » J’ouvris finalement la porte devant moi, la tenant ouverte pour qu’il puisse entrer lui aussi. Bon, d’accord, si je la tenais c’était parce qu’elle me donnait un très bon équilibre et qu’avec les talons que j’avais aux pieds, c’était la moindre des choses de me trouver un point d’appui! Mais tout ça, il n’était pas obligé de le savoir, pas vrai?

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J’avais énormément de chance. Cette fille-là, la petite donzelle qui se tenait face à moi dans cette sympathique robe à faire décrocher la mâchoire à n’importe quel mâle bien constitué, et bien, c’est celle-là même qui avait accepté mon invitation à dîner. En plus d’avoir du standing, elle était charmante. Différente de toutes ces prétentieuses vulgaires qui misent sur leur postérieur pour avoir vos faveurs. Je ne me souvenais plus exactement de quoi nous avions conservé mais, il me semble qu’en plus, la lady s’était révélée cultivée. Qu’étudiait-elle ? Le droit, si ma mémoire ne me joue pas des tours. Ses neurones se portaient sur les différentes lois régissant notre monde tandis que mes yeux détaillaient suavement sa nuque gracile où quelques mèches de cheveux venaient livrer bataille. Je la trouvais exquise mais, peut-être était-ce l’alcool qui rendait la réalité encore plus appréciable. De plus, tout le monde sait que je ne suis pas le plus adroit des gentlemans, je peux me montrer parfois assez « primaire ». Hélas, la Dunster devait faire face à mes instincts d’ivrogne en ce soir-là.

Arrivés en haut des escaliers, elle se tenait là, près de la porte. J’emboîtais son pas titubant jusqu’au l’enceinte de sa chambre. Classe, rien à dire. Les objets dansaient autour de moi, entremêlant mes sens. Le flou m’avait envahi m’appelant dans sa macabre contribution à me faire perdre les pédales. Je survivrai, comme à chaque fois. Je posai mes yeux sur Torrey en répondant : « Ta chambre me fait carrément vibrer Torrey, elle est magique. » Des étoiles venait d’apparaître à mes yeux, je voyais presque des hippopotames jouer aux funambules dans la pièce. Bref, me donnant un léger coup de la paume de la main au niveau de mon crâne pour que mes idées se remettent en place. De là, je m’approchai subtilement de la Dunster. Son magnétisme m’attirait à elle tel un chat attiré par une souris. Etait-elle réellement ma proie ? J’avais sûrement trop bu pour pouvoir contrôler quoi que ce soit ce soir. Alors, d’un geste chevaleresque, je lui tendis la main. « Alors c’est tout ? Ta surprise, c’est ça, une chambre ? Ou alors…On peut faire beaucoup choses dans une chambre. Tu pensais à quoi, un scrabble ? Tu sais ma jolie, je ne pense pas être capable d’aligner des petits carrés avec des lettres pour t’impressionner ce soir. » Suite à ma tirade où je m’emmêlais les pinceaux ayant eu plusieurs fois à reprendre mon souffle, j’esquissais mon plus beau sourire et tendait la main à cette femme qui me faisait face.

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Torrey&Sasha

Tonight?

En peu de temps, nous étions entrés dans la maison Dunster. Pour une raison qui m’échappe encore, nous nous sommes rapidement retrouvés dans l’aile féminine de la maison et tout aussi rapidement dans ma chambre. J’avais déverrouillé la porte non pas sans quelques petits problèmes avec la clé et nous étions entrés refermant la porte derrière nous. Heureusement, le ménage était toujours fait ici, la chambre était donc impeccable et je remercie intérieurement Chloé et Eugénie de ne pas avoir laissé des petites culottes sur le sol. Qui sait ce qu’il aurait pu croire ce Sasha en voyant ça. « Ta chambre me fait carrément vibrer Torrey, elle est magique. » Je gloussai stupidement à cette remarque qui se voulait sûrement un compliment. Au point où j’en étais, compliment ou pas, je trouvais cette remarque plutôt drôle. Comment une chambre pouvait-elle le faire vibrer? Et qu’avait-elle de magique de toute façon? Peu importe. Le rouge m’était rapidement monté aux joues, mais je ne pouvais dire avec certitude si c’était du à la gêne ou à l’alcool.

Sasha marcha vers moi et je reculai avec un grand sourire jusqu’à percuter mon lit -qui était à l’extrême gauche de la chambre, appuyé au mur- et y tomber. Là, je posai les mains légèrement derrière moi, histoire de ne pas tomber sur le dos et croisai d’instinct mes jambes pour qu’il ne puisse pas regarder sous ma robe qui, je dois l’admettre, était plutôt courte en fait. « Alors c’est tout ? Ta surprise, c’est ça, une chambre ? Ou alors…On peut faire beaucoup choses dans une chambre. Tu pensais à quoi, un scrabble ? Tu sais ma jolie, je ne pense pas être capable d’aligner des petits carrés avec des lettres pour t’impressionner ce soir. » Je le regardais la bouche entre ouverte. Ce qu’il venait de dire ne semblait même pas faire de sens dans mon esprit. De quoi parlait-il? Une surprise? Ah oui, c’est vrai. Mais non, ce n’est pas ici…. Et pourquoi voudrait-il jouer au scrabble? Peu importe. Je fermai les yeux un long moment et les ouvris lorsque je sentis que j’allais m’endormir si je restais comme ça plus longtemps. « Non, la surprise, c’était la maison! Peu sont ceux qui l’on vu tu vois… » Voilà les quelques mots que je réussis à aligner pour lui expliquer la situation. S’il ne comprenait pas comme ça, je ne saurais pas quoi lui dire de plus.

Toujours à demi allongé sur mon lit, je finis par me redresser un peu et me penchai pour retirer mes talons qui commençaient à me démolir les pieds. En ce faisant, je du me pencher vers l’avant –geste que je n’aurais pas du poser si rapidement- et je perdis légèrement l’équilibre. Tout tournait autour de moi et je n’étais pas certaine d’apprécier la chose. Je m’agrippai à la chose la plus près de moi pour ne pas tomber : Sasha. Levant les yeux sur lui avec un petit sourire, je me rendis compte que je me tenais directement sur son chandail. J’avais les doigts refermés sur le tissu et j’arrivais ainsi à enlever les échasses que j’avais aux pieds. Les balançant à travers la pièce pour les faire atterrir près de la penderie, je lâchai ensuite Sasha en me redressant, fière d’avoir accompli une tâche si compliqué. « Alors, tu disais vouloir jouer au Scrabble? Je dois admettre ne pas être certaine de comprendre…. Et puis, je n’ai pas ce jeu ici! »

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La soirée promettait de grandes surprises. En effet, nous ne semblions pas du tout se comprendre. Je fus d’ailleurs très déçu par la révélation que me fit Torrey sur la surprise qu’elle m’avait promis…La maison. Ouais, classe, chic, super la Dunster House. J’étais donc un élu à qui ont avait offert l’occasion de parcourir les lieux. Etait-ce ce que j’attendais ? Rien n’était moins sûr. Une moue boudeuse s’afficha sur mon visage alors que ma partenaire me révélait cette funeste réalité. Bah tant pis, il y avait ici d’autres occasions pour que je sois émerveillé, l’une d’elle se tenait justement face à moi. Je l’observai tandis qu’elle orchestrait sa chute et tentait de retirer les monstres qui devaient lui avoir dévorer les pieds depuis le début de la soirée. Je n’avais jamais compris comment les filles pouvaient s’affubler de ces trucs…les talons ! Faut-il être cinglé pour se torturer soi-même ? J’étais très bien avec mes mocassins. J’avoue néanmoins préférer les baskets mais, avec ce genre de lady, je ne pouvais pas me permettre de ressembler au mec bourru fana de foot du coin, l’emmener boire une bière pour finir allongés sur le comptoir. De plus, ce genre de moments peu subtils ne me ressemblaient pas. J’avais un certain tact tout de même.

Alors que ses frêles mains s’agrippèrent à mon chandail, je vis là un appel désespéré de la part de la Dunster, ses petits doigts semblaient supplier que je l’entoure de mes puissantes épaules. Et, se redressant légèrement, elle jouait au jeu du chat et de la souris avec moi. Si j’avais su ce qu’il en était réellement mais j’ai toujours été stupide pour comprendre quoi que ce soit, surtout chez les filles. Les charmer pas de souci mais décoder leur sournois langage secret, ça non. Je m’étais assis sur lit à côté de la belle. Là, presque sauvagement, j’avançais vers celle-ci, posant mes mains chacune d’un côté de la miss. Je me retrouvais donc au dessus d’elle, guère collé mais assez proche pour sentir sa respiration. « Peu importe. Nous jouerons oralement. Et à chaque point pour moi, ce sera un rapprochement vers toi. D’ac ? On va devoir changer les règles par contre ». J’allais me brûler les ailes, les mots ce n’était pas mon fort mais les sciences si. J’avais emmagasiné assez de références médicales pour la faire plier. « A chaque mot que tu ne sauras pas m’épeler ou dont tu ne connais pas la définition, j’approcherai. A toi de choisir ce que tu veux de moi si je perds. » L’assurance m’étouffait ce soir-là, mon égo surdimensionné également. Je me trouvais brillant, j’avais piqué l’idée du jeu dans un film, remanié à ma sauce. J’avais dû réfléchir un certain temps avant de pouvoir ouvrir la bouche et articuler correctement mes phrases car l’alcool commençait à peser sur mon mental et à l’abaisser au QI d’un poulet.

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Torrey&Sasha

Tonight?

Sasha prit place près de moi sur le lit et je lui en fus reconnaissante parce que je commençais à avoir mal dans le cou à force de devoir le tordre pour le regarder. Puis, subitement, il passa les bras de chaque côté de moi et je tombai sur le dos, le beau brun au dessus de moi. Je clignai des yeux et eu un sourire stupide. J’étais tellement saoule, s’en était effrayant. À quand remontait la dernière fois que j’avais été autant bourré? Je n’arrivais pas à m’en souvenir. En fait, c’était plutôt normal puisque, demain, je ne me souviendrais probablement pas de cette soirée non plus. J’eu à nouveau un rire nerveux sentant le souffle de Sasha près de moi, me chatouillant le cou. « Peu importe. Nous jouerons oralement. Et à chaque point pour moi, ce sera un rapprochement vers toi. D’acc’ ? On va devoir changer les règles par contre » J’arquais un sourcil, suffisamment présente d’esprit pour comprendre ce que ça impliquait. Que pouvais-je faire maintenant? En avais-je envie? Après tout, ça n’engageait à rien…. Pas vrai? J’étais naïve à souhait ce soir…

« A chaque mot que tu ne sauras pas m’épeler ou dont tu ne connais pas la définition, j’approcherai. A toi de choisir ce que tu veux de moi si je perds. » J’eu un sourire avant de poser les mains à plat sur son torse pour le repousser légèrement, son souffle me chatouillant beaucoup trop le cou. « Pa… Parfait alors. Mais tu sais que c’est contre une Dunster que tu joues, pas vrai? » J’étais fière, très fière d’être Dunster ce soir. Comment espérait-il me battre à un jeu de la sorte? Je lui sortirais des termes de droit et il était mort d’avance. « Si tu perds, tu dois retirer des vêtements…. De façon sensuelle! » Je rigolai à nouveau, prenant un petit air de défi. Ce jeu serait sûrement très divertissant, mais j’avais bien peur qu’il ne se retrouve à poil avant même d’avoir posé les lèvres sur ma peau. « Oh et… lorsqu’il ne te restera plus un vêtement à enlever, tu devras sortir dans le couloir pour que tout le monde te vois. » Mon sourire s’élargit et je replaçais systématiquement ma robe pour qu’on ne voie pas ma culotte. Peut-être aurait-il à retirer ses vêtements, mais nous n’avions pas parlé des miens! « Alors, tu veux commencer? »

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Une grande joueuse cette Torrey, même saoule, elle ne se laissait pas avoir par mes subterfuges. Elle jouerait et quelles conditions…J’étais dans un pétrin monstre si je perdais. Mais après tout, la belle en valait la chandelle non ? Je l’écoutais parler tandis qu’un sourire étirer bêtement mes lèvres. Je buvais ses paroles, tout ce que je retins est que je pourrais établir un contact plus proche avec la Dunster si jamais je gagnais. D’ailleurs, cette chaleur se dégageant de ses délicates mains qui m’avaient repoussé attisaient un peu plus ma convoitise. Le Sasha bourré la voulait, quoi que celui d’ordinaire n’aurait pas craché sur telle créature non plus. « C’est pas du jeu, tu exiges trop de moi mais comme je suis pas un mec chiant, je vais exécuter tes requêtes, ô ma Reine ». Alors, par quoi allais-je commencer ? Quelque chose d’assez simple, ainsi ma proie serait aussitôt en confiance et je parviendrai plus facilement à mes fins. « Premier mot = glossodynie et avec une définition évidemment. »

Je portais mon regard sur la subtile créature qui se tenait face à moi. J’allais payer cher, je le sens. De toute façon, sortir à poil hors de la chambre ne me dérangeait pas. On m’aurait vu en compagnie de Torrey cela suffisait à rendre ma réputation plus qu’élogieuse. De plus, pourquoi s’en faire ? Beaucoup de filles seraient présentes et pourraient ainsi se rendre compte des mes attributs hautement masculins. Cela prévoyait de nombreuses potentielles soirées à venir. Au pire des cas, la honte s’abattrait sur moi et me rendrait célèbre comme le mec ayant parcouru à poil la maison des Dunster. Torrey démentirait peut-être mais je pouvais toujours réquisitionner l’une de ses pantoufles de verre ou autre afin de la porter coupable.

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Torrey&Sasha

Tonight?

Je savais que j’avais désormais le plus gros bout du bâton et ce, même si ce jeu était une idée de Sasha à la base. Retirer ses vêtements à chaque fois qu’il perdait lui donnerait rapidement froid puisqu’il n’aurait pas la moindre chance de marqué un seul point avec moi comme adversaire. « C’est pas du jeu, tu exiges trop de moi mais comme je suis pas un mec chiant, je vais exécuter tes requêtes, ô ma Reine » J’eu un large sourire. « Si tu crois perdre trop rapidement, je peux toujours te trouver quelque chose de moins difficile… » Je roulais les yeux et pris un air légèrement sérieux quoi que taquin en observant ensuite sa réaction. S’il était un mec digne de ce nom, non seulement il ne changerait pas la situation, mais en plus, il s’arrangerait bien pour ne pas perdre, pas vrai? « Premier mot = glossodynie et avec une définition évidemment. »

J’eu un sourire lorsqu’il choisit ce mot parce que, voyez vous, chez les Dunster, plusieurs étudie la médecine et il m’arrivait d’étudier avec certain d’entre eux –Seth entre autre- et j’avais déjà entendu et lu ce terme quelque part. Songeant tout de même un instant à ce mot histoire de ne pas faire de faute dedans, je finis par l’épeler. « Glossodynie alors… G.l.o.s.s.o.d.y.n.i.e » Je souris à nouveau à mon adversaire, penchant légèrement la tête de côté. Prenant un petit air enfantin, je fis ensuite semblant de ne pas me souvenir ce que c’était. À vrai dire, j’avais l’esprit très embrouillé et fouiller ainsi dans ma mémoire me demandait un effort incommensurable. « C’est une douleur de la langue, pas vrai? »

Je souris de plus belle, fière de moi. Bon, maintenant, c’était à moi de trouver un mot. Un truc qu’il ne sera pas capable d’épeler. Bon, vu son état aussi avancé que le mien niveau alcool, ça ne serait sûrement pas très difficile… « Bon alors, comme je suis en droit, nous allons y aller de ce côté… Constitutionnalisme, avec une définition aussi, bien entendu! » Rien de trop complexe pour l’instant, j’avais envie de lui laisser quelques chances disons!

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J’avais chaud tout d’un coup, peut-être la proximité de la belle Torrey y était-elle pour quelque chose ? Sentir son souffle, sa voix mélodieuse avait nettement réchauffé l’atmosphère. Je n’étais plus mettre de moi-même…J’avais également trop bu. Ce n’était pas bon pour moi, elle me menait par le bout du nez et cela allait continuer…en décadence pour moi. J’étais fait comme un rat. Elle me menait et me ménerait certainement toute la soirée par le bout du nez. Mais, en fin joueur que je suis, je la laisserai faible, je plierai devant elle, incapable d’en faire autrement. « Mouais…c’est sûrement ça. » répondis-je l’air dépité et consterné. Elle avait réussi à déjouer mon piège et venait de m’en tendre un dont je ne me sentais pas le courage d’affronter. Je dus poser mes mains contre le lit pour ne pas rompre mon équilibre. J’avais mal partout, ma tête prise dans un étau. Hélas, je ne pouvais annoncer mon état à la grande joueuse qui me faisait face. Alors au lieu de ça, je cherchais la réponse avec ce qu’il me restait de neurones, à savoir pas grand-chose. Sûrement qu’ils sont passés à la trappe en même temps que les nombreuses coupes de champagne que j’ai englouti. On ne m’y reprendrait plus. La pièce tournait légèrement autour de moi c’est pourquoi je choisis de ferme les yeux pour rassembler le peu d’esprit qui me constituait à ce moment-là. Constitu…Quoi ? Constitution ? Comparaison ? Raton ? Mes idées faisaient des loopings dans mon cerveau. Késako ? Mais je ne m’avouerai pas vaincu. J-A-M-A-I-S, foi de Sasha ! Alors, je m’aventurai dans une réponse des plus hasardeuses « Hum, C-O-N-S-T-I-T-U-T-I-O-N-N-A-L-I-S-M-E, ça rime avec nazisme ton truc. » Je repris mon souffle avant d’approcher doucement de la Dunster qui était ma Dunster ce soir. « Je surchauffe là princesse, tu voudrais pas… », mes yeux s’ancrèrent dans son regard afin de sous-entendre mes intentions très peu voilées. De là, je plaçais ma main sur le mollet et remontais jusqu’à son genou, arrêtant là mon chemin, je ne voulais pas la brusquer, elle semblait plus chaste que ma pauvre sexualité démesurée (xD).

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Torrey&Sasha

Tonight?

Je voyais bien qu’il était beaucoup trop saoul pour pouvoir répondre correctement à ma question. S’il ne se plantait pas dans l’épellation, alors ce serait la définition qui l’achèverait. Dommage, ce jeu me plaisait bien et il ne durerait pas longtemps si Sasha rendait les armes dès le premier petit défi. Un petit sourire s’étirait toujours sur mes lèvres alors que je tentais de me concentré à la fois sur lui et sur n’importe quoi d’autre qui me permettait d’oublier que ma tête tournait autant que la machine à boule au bingo! Il répondit finalement, l’air complètement défoncé : « Hum, C-O-N-S-T-I-T-U-T-I-O-N-N-A-L-I-S-M-E, ça rime avec nazisme ton truc. » je laissais échapper un petit rire. Espoir, au moins il avait réussi à l’épeler correctement. Il s’approcha lentement de moi et je le regardais intensément, attendant la suite, soit la définition du terme. Malheureusement, elle ne vint jamais. « Je surchauffe là princesse, tu voudrais pas… » Je déglutis, comprenant immédiatement ce à quoi il faisait allusion. Lorsqu’il posa la main sur mon mollet, remontant jusqu’à mon genoux, j’eu un frisson. Personne ne m’avait touché ainsi auparavant… Enfin si, Brandon une fois. Mais nous n’étions pas allé jusqu’à, enfin, vous voyez….

À l’époque, je n’étais pas encore tout à fait prête pour ce genre de chose et, honnêtement, je me demandais si je l’étais d’avantage aujourd’hui. Je fermai les yeux un moment pour me détendre et penser un peu à autre chose. Rouvrant finalement les yeux, j’eu un petit sourire malicieux sur les lèvres. « Tu voudrais que je… t’aide à retirer ton chandail peut-être? Parce que bon… tu viens de perdre ce premier tour. » Voulant me redresser pour l’aider, je calculais un peu –beaucoup- mal mes distance et ma tête vint percuter durement la sienne. Je retombai à plat sur le lit, rebondissant un peu et gémissant de douleur, la tête sur le front. « Aïiie… pardon! » Je portai ma main à sa tête comme pour m’assurer qu’il allait bien même si je savais que je ne le saurais pas en tâtant simplement la peau. Alors, lentement, je me levai sur mes coudes –prenant bien mon temps pour ne pas le percuter à nouveau- et vint poser un baiser sur son front, m’arrêtant dans mon geste une fois les lèvres sur sa peau. Je reculai lentement pour le regardai. Hésitante, je finis par aller vers ses lèvres pour l’embrasser doucement.

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