Travis# Ne parle à personne de ce que tu as vu !

Travis le méchant & Olympe

© Kaiji
Mon gloss. Ou j'ai fichu mon gloss putain !
Retournant ma chambre dans tout les sens, je soulève mon oreiller, balance ma couette par terre, ouvre ma penderie sans succès. Pourtant je jurerais qu'il était près de mon lit la dernière fois que je l'ai vu. Haussant les épaules, je m'assois en soupirant sur mon lit tout défait maintenant, une chaussure au pied l'autre sur mon bureau. Faut vraiment que j'arrête de poser mes affaires partout quand j'ai la flemme de ranger, après je passe toujours plusieurs à retrouver un truc tout bête. Je pense que le nombre de stylos perdus dans ma chambre avoisine le chiffre de .. cent? deux cent? Heureusement que je fais gaffe à mes cours et mes livres sinon je serais mal pour mes révisions. C'est bien la seule chose que je ne perds jamais, même mes habits j'arrive à les égarer. Inspirant un grand coup, je me lève pour enfiler ma deuxième bottine, et aller vers la salle de bain et chercher une énième fois mon gloss discret et agréable à porter, parfait pour la soirée à laquelle je me prépare.
Les gens ordinaires auraient sûrement des vertiges en voyant l'état de ma salle de bain, mais moi ça ne me surprend pas, c'est comme ça depuis trois ans. En effet, avant que je vienne ici la femme de ménage rangeait chaque jour ma salle de bain, ça restait donc potable et présentable, mais là avec la quantité de produit c'est un peu un champ de bataille. Pourtant, c'est assez organisé : sur le lavabo, mes dentifrices et mes soins. Oui, mes dentifrices, j'aime bien changer régulièrement, logiquement ça prends plus de place ! Et l'énorme meuble avec ses tiroirs qui dégorgent de produit, chacun de ses étages corresponds à une partie du corps. Ouvrant le tiroir des lèvres, le vidant avec désespoir sur mon lit, je fini par brandir le petit tube qui m'a donné tant de mal dans un cri de victoire. Je te tiens ! Courant devant mon miroir, je l'applique sur mes lèvres, mais je fronce les sourcils. Okay, ça fait trop. Et hop, un coton, et plus de gloss. J'ai chercher pendant plus de 30 minutes pour rien, mais tant pis. Je prends mon sac à main, puis je court pour sortir de la Cabot house, attrapant un bus au vol. Un peu plus et j'allais être en retard..
Après un rapide trajet de bus, je descends, devant le bar où j'ai rendez-vous avec une bande d'amis, et je détache mes cheveux pour pousser la porte et pénétrer dans l'antre de tout ces gens différents reliés uniquement par le bar en bois, et les verres qui circulent. Alors que je cherche des yeux mes amis, une main m'attire et je vois qu'ils sont en fait sur le bar, perchés sur des haut tabouret. Mauvais plan pour ceux qui veulent y aller fort sur la boisson, moi je suis déjà tombée un bon paquet de fois de ces hauts truc de la mort. Je salue tout le monde, ce sont des personnes que je n'ai pas vu depuis un moment pour certaines, et je tellement ravie de les revoir que un grand sourire illumine mon visage sans interruption. Je hèle le barman, et commande une vodka pomme, un mélange subtil d'acidité, de sucre, et d'alcool. La boisson parfaite d'après mes papilles. Alors que j'ai déjà vidé la moitié de mon verre, je me lève, et je tombe directement sur un homme. Ayant un mouvement de recul, je le reconnais tout de suite. Travis Pierce, un Mather, personne que je n'ai pas du tout envie de croiser ici ce soir. Il m'a surpris avec Wyatt un jour, dans le parc, alors qu'on pensait être seuls, et il a apprit je ne sais comment que j'étais fiancée à un Eliot, depuis il me fais chanter avec ça. Prenant un air sérieux, je soupire : Salut, tu veux quoi? Y'a de la place là-bas au bar pour avoir un verre.

(Invité)

My sweet little toy !

Aujourd’hui, le Mather s’était levé tôt, oui, il était au moins 16h. D’ailleurs il avait regardé plusieurs fois son portable pour être sur qu’il ne rêvait pas. En soupirant, il avait extirpé sa carcasse de son lit, s’était étendu et avait roulé un joint. C’était une habitude, mauvaise peut être, mais une habitude bien ancrée chez le jeune homme. Sa chambre ne ressemblait à rien ; une tâche d’alcool sur le parquet, qui du coup, ne partait pas, du tabac un peu partout, et même quelques miettes de beuh entre les seringues vides. Ils avaient encore fait forts hier soir.
C’est avec une tête dans le cul non dissimulable que Travis rentra dans la douche, laissant l’eau glacée lui faire recouvrir ses esprits. Attrapant ses fringues à la va vite, plaçant sa casquette sur sa tête, il envoya quelques sms pour savoir ce qu’il se passait ce soir. Se raser ? Non il aimait bien sa barbe de trois jours. On ne tarda pas à lui répondre. Ce soir, c’était au Lord qu’ils allaient débuter leur soirée. Et croyez moi, quand il y a une réunion de Mather dans le coin, ca se sait assez vite.
Se rendant donc sur les lieux, chacun entreprit d’aller chercher une bouteille. Un verre, c’était trop peu. C’est donc la bouteille de Jack à la main, que Travis allait repartir du comptoir. Enfin ça, c’était avant qu’il ne repère de loin la petite Cabot qu’était Olympe. C’était trop facile de la voir, cette fille ne sortait jamais si elle ne se considérait pas comme parfaite pour le faire.
Alors qu’il s’approchait, la demoiselle se leva de son tabouret haut, et lui rentra presque dedans. Mais c’est qu’elle se lâche la cocotte, elle à déjà bu la moitié de son verre ! Avalant une gorgée de la bouteille qu’il tenait, il lui fit un large sourire, qui annonçait la couleur ; il ne pourrait s’empêcher de lui ruiner sa soirée. Quand Travis ne vous aime pas, il aime bien le montrer. Mais là c’était encore mieux ; Olympe était son petit jouet préféré, il pouvait tellement la ruiner en ouvrant un peu trop la bouche.
Par contre, elle, elle semblait bien peu heureuse de le voir. Lorsqu’elle prit son air sérieux de petite femme droite et fière, Travis essaya de ne pas rire, mais ca se voyait qu’il se fichait déjà d’elle. C’est dans un soupir qu’elle décida d’ouvrir la bouche.
« Salut, tu veux quoi? Y'a de la place là-bas au bar pour avoir un verre. »
Travis fit mine de regarder par-dessus l’épaule d’Olympe, comme s’il cherchait la place dont elle lui parlait, pis pris un air provocateur. Vous savez, cet air de supériorité, qui vous donne envie de tuer quelqu’un ci tôt que cette personne le prends ? Celui la même.
« Ah oui la bas ! Près de tes amis ! Et si j’allais les voir un peu, je suis sur qu’ils sont plus ouvert à la discussion que toi.»
Oh oui, c’était facile pour un Mather d’aller faire semblant d’être bourrée et de lâcher quelques infos indiscrètes sur quelqu’un. Il lui fit un petit clin d’œil, toujours aussi souriant, reprenant une gorgée de sa bouteille de Jack. Le groupe avec lequel il était venu n’était pas très loin, et buvait joyeusement, ou se prenaient la tête avec quelques Eliots.
« Ouais, ca pourrait être divertissant, mettre de l’animation, tout ça tout ça, si on apprenait qui est réellement la p’tite Olympe, ca m’plait bien dans l’idée, c’est gentil de l’avoir proposé. »

made by pandora.

(Invité)

Travis le méchant & Olympe

© Kaiji
Un peu longue à ma préparer, c’était mon rituel chaque matin. Je ne pouvais pas sortir sans être impeccable, question de respect pour les autres : quand je vois des filles qui sortent dans la rue avec des cernes énormes, avec une robe qui ressemble à un pyjama, je trouve ça révoltant. C’est une image destructrice pour la sensualité féminine à mes yeux. On bassine toutes les femmes du monde avec des pubs pour dentifrice avec des mannequins sublimes et des dents blanches à souhait, avec des magazines plein à craquer d’images retouchées si bien que les mannequins ressemblent à du fil de fer, et malgré ça certaines femmes continuent à ressembler à rien. Je n’ai rien contre le physique, mais l’hygiène est une chose impardonnable, être propre c’est vital.
Ravie de retrouver mes amis, même si j’avais encore une fois bien faillis être à la bourre, je les avais tous salué un par un, avant de m’effondrer au bar. Je commandais une vodka pomme, puis je décidais de me lever pour aller voir un peu plus loin d’autres amis, et je tombais sur ce que je définirais comme un petit souci. Je n’allais peut-être pas pouvoir m’amuser autant que je l’avait prévu. Travis, un mather que je ne peux pas voir. Il est chiant, lourd, et surtout il m’a surpris dans une situation compromettante avec mon amant.. Avec Wyatt, nous pensions être seuls dans une salle, et on s’était un peu laissé aller à des baisers poussés, qui avaient coupés court lorsque l’on vit ce type pénétré dans la salle. Je n’en avais plus entendu parler un petit moment, et j’avais presque oublié notre manque de vigilance. Jusqu’à ce que je recroise l’homme en question, et qu’il se mette à faire des sous-entendus douteux menaçant d’aller raconter à Jack ce qu’il avait vu. Je tentais de l’envoyer chier, mais il n’avait pas l’air de avis : « Ah oui la bas ! Près de tes amis ! Et si j’allais les voir un peu, je suis sur qu’ils sont plus ouvert à la discussion que toi.» Pas besoin qu’il en dise plus pour que je comprenne qu’il a grandement l’intention de me faire chier, et tout de suite j’attrape son bras. Je vais me sacrifier pour éviter qu’il n’aille prévenir les gens présents que je baise avec un homme en cachette, surtout que cet homme a fini par me lâcher, et je n’ai pas trop envie d’y songer. Seul ennui, il s’en fou.
«Héhé, finalement là aussi ils servent des verres, tu veux quoi ? Ho, mais je vois que tu es servi ! Accro à la boisson ?..»
La dernière phrase étant sortie toute seule, je me mordais les joues d’avance. Ne pas le provoquer, il fallait que je fasse attention parce que j’avais déjà joué avec le feu, et j’avais dut rattraper le coup avec deux trois personnes, quel connard franchement, me faire chanter avec une chose qu’il n’aurait jamais dut voir. Il ne pouvait pas aller faire chier quelques Eliot, au lieu de s’acharner sur moi ? « Ouais, ca pourrait être divertissant, mettre de l’animation, tout ça tout ça, si on apprenait qui est réellement la p’tite Olympe, ca m’plait bien dans l’idée, c’est gentil de l’avoir proposé. » Attrapant sa bouteille, je la vidais d’un trait, puis fis un grand sourire. Je supportais pas beaucoup l'alcool, mais c'était pour la cause, j'aurais descendu un tonneau pour le retenir de toute façon.
«Oh, tu n’as plus rien à boire. Reste là avec moi bien sagement, et commande donc un verre. Et j’espère que tu comptes rester avec TES amis ce soirs, et laisser les miens tranquille, sans aller leur casser les oreilles avec des conneries dont ils n’ont que faire. »
Pathétique, mais je ne voulais surtout pas qu’il aille ailleurs. Soirée marathon en perspective, mais rien qu’en l’imaginant révéler ce qu’il sait à mes amis, j’ai mal au ventre, et la tête qui tourne. J’ai une réputation à garder, et il a intérêt à tenir sa langue, sinon je le tue. Ouais, je fais pas le point face à lui, mais je sais quand même être convaincante.

(Invité)

My sweet little toy !

Olympe l’attrapa par le bras. Ah tiens, elle ne voulait plus qu’il aille au bar ? Comme c’était surprenant…Il avait réussi son coup, il allait lui péter sa soirée, et surtout il avait réussi à la faire stresser que son secret soit dévoilé. Qu’elle ait envie d’en parler ou non, ce n’était pas son problème. Si elle voulait jouer à la plus provocatrice, elle ne gagnerait pas contre un Mather, soyez en sur ! Surtout Travis, il était plutôt coriace quand il s’agissait d’emmerder les gens. Un passe temps, un loisir, appelez ça comme vous voulez, il pouvait y passer des journées entières. Bien sur, il était tombé sur elle par hasard, malheureusement pour elle, et ne savait pas d’avance qu’elle sera là.
«Héhé, finalement là aussi ils servent des verres, tu veux quoi ? Ho, mais je vois que tu es servi ! Accro à la boisson ?..»
Fallait vraiment qu’elle arrête de lui tendre la perche comme ça, c’était trop facile de lui renvoyer chacune de ses phrases en pleine tête. Il répondait toujours du tac au tac et avait de la répartie, c’était vraiment mal tomber pour elle ! Bien que, il ne la sous-estimait pas et restait sur ses gardes quand même. Toujours faire attention à ce que l’on dit, jamais trop, mais toujours assez. Il lui fit le pire sourire du monde, celui qui annonce la couleur, qui veux dire je te tiens entre mes pattes, et t’es pas prête de t’en sortir comme ca.
« Ouais, et c’est fou comme les accros de la boisson ont tendance à trop parler après avoir trop bu, ca sort tout seul, comme ça, un flot de paroles, qui peut se montrer inattendu, ou dangereux pour certains…ou certaine. »
Faire chier les Eliot, certes c’était amusant, mais cette bande de consanguins étaient encore plus facile à avoir que Olympe. Fallait bien qu’il se distrait un peu, qu’il se lance un peu de défi. Les Eliot, suffisait d’envoyer à papa et maman leurs frasques qui pouvaient leurs coûter l’héritage ou couper leurs moyens, et ils se faisaient pipi dessus comme des gentils petits animaux domestiques. Tout ce qu’il savait faire pour se venger des coups des Mather c’était foutre des insectes chez eux. Ils n’avaient aucune imagination, et n’était surement pas assez sournois pour trouver de meilleurs plans. Encore Olympe avait de la chance ; elle avait un Mather aux trousses, et pas tout la confrérie, parce que ça, croyez moi, ca doit pas être facile à voir.
Olympe attrapa sa bouteille, qu’il ne tenait pas fermement, comme si c’était une joie de voir la petite Cabot la vider d’une traite. Après on parle de lui ? Elle avait intérêt à lui en payer une autre avant qu’il ne décide que le jeu est fini et qu’il est temps pour ses amis de savoir la vérité…Ou de l’afficher carrément sur les murs d’Harvard. Oh oui, une grande pancarte, comme ça, bien coloré, et visible de loin !
«Oh, tu n’as plus rien à boire. Reste là avec moi bien sagement, et commande donc un verre. Et j’espère que tu comptes rester avec TES amis ce soirs, et laisser les miens tranquille, sans aller leur casser les oreilles avec des conneries dont ils n’ont que faire. »
« Je crois que tu vas carrément m’offrir une jolie bouteille, je me trompe ? Oh mes amis ont l’air de s’amuser entre eux. Des conneries ? Et si on allait voir s’ils voient ça de cette façon ? Puisque ce ne sont que des conneries, pourquoi es tu encore la avec moi ? »
Les questions rhétoriques, un grand classique ! Olympe allait finir complètement bourrée si elle continuait comme ça. Elle essayait de cacher tant bien que mal que la situation la mettait mal à l’aise. Je suis sur qu’elle aurait aimé partir en courant, mais c’aurait été le laisser seul avec tout un groupe d’amis à elle, et c’était bien trop risqué pour la Cabot.

made by pandora.

(Invité)

Travis le méchant & Olympe

© Kaiji
Je sentais bien qu'il allait me pourrir ma soirée. Je le sentais au fond de moi, vous savez, ce sentiment qu'on a dans les tripes, dans la tête, mais qu'on ne peut pas prouver, et qu'on n'a pas envie d'avoir, mais qui est bien présente. J'avais malgré moi jouée la plus fine, mais en voyant qu'il avait l'intention de partir rejoindre mes amis j’attrapais son bras rapidement, pour le faire rester à mes côtés. Il ne manquerais plus qu'il aille divulguer que je trompe mon fiancé. Et pourtant, malgré moi, de nouveau, je lui lançais une pique sur le fait que c'était un accro à l'alcool. J'aimais jouer avec le feu, même si là c'était vraiment trop risqué, et il fallait mieux que je cesse tout de suite de le provoquer. Je savait qu'il avait de quoi me faire mal, très mal. Je me voyais déjà avec les regards de tout le monde sur le dos, après avoir appris que je m'envoyais en l'air avec un Winthrop en cachette de mon fiancé Eliot. Et cette image ne me plaisait pas du tout, j'avais une réputation à sauver, une image à entretenir, des relations.. et mes amies, personne n'était au courant de tout ça, comment les gens allaient-ils me voir après ça? Comme un monstre, assurément. Non, décidément il fallait que ce Mather se taise. « Ouais, et c’est fou comme les accros de la boisson ont tendance à trop parler après avoir trop bu, ca sort tout seul, comme ça, un flot de paroles, qui peut se montrer inattendu, ou dangereux pour certains…ou certaine. » Mon coeur se serra à ces paroles, et mes mains se crispèrent sur mon verre. Pourquoi jouait-il avec ma vie, franchement? Je n'étais rien pour lui, et sous prétexte qu'il m'avait surprise en train de fricoter un mec il allait pouvoir tout détruire, tout réduire à l'état de ruine. Je ne répondais même pas, et fini par boire sa bouteille. Au moins, je pouvais le retenir près de moi, près du bar, loin de mes amis. J'étais déjà un peu trop alcoolisée, je ne tenais pas très bien l'alcool, et j'allais vite tomber si je comptais boire chacune des bouteilles qu'il prenait. Mais plus il buvait, plus les chances pour qu'il aille tout révéler augmentaient.. « Je crois que tu vas carrément m’offrir une jolie bouteille, je me trompe ? Oh mes amis ont l’air de s’amuser entre eux. Des conneries ? Et si on allait voir s’ils voient ça de cette façon ? Puisque ce ne sont que des conneries, pourquoi es tu encore la avec moi ? » Je soupirais. Il allait me faire craquer, vraiment, j'allais finir en sanglot à genoux pour le supplier d'oublier ce qu'il avait vu. A le payer pour qu'il ne dise rien, à le faire chanter si il le fallait.. Je ne savais pas du tout comment l'empêcher de parler, alors je payais une autre bouteille, pour la lui tendre. " Tiens." J'étais totalement soumise maintenant, je ne pouvais pas prendre le risque de jouer avec le feu, mon coeur allait faire les montagnes russes, et je ne pourrais pas supporter. Je levais les yeux vers le mather, quand même curieuse. Pourquoi voulait-il me pourrir la vie? Par pur amusement, par égoïsme..? C'était vache, et terriblement cruel. Typique d'un mather, surtout que de mon côté, j'étais totalement innocente : je ne lui avait jamais de remarque, c'est lui qui avait décidé qu'il pouvait dire ce qu'il avait vu. Je soufflais à voix basse, buvant d'une traite le verre posé devant sur le bar. Il jouait avec moi, à poser des question dont la réponse était censée, et il avait un sourire macabre aux lèvres. " Pourquoi tu t'acharne sur moi? Et tu reste à mes côtés toutes la soirée, je te quitterais pas d'une semelle, compte pas avoir une seconde pour aller les voir. "

(Invité)

My sweet little toy !

Plus il sentait qu’Olympe avait envie de fuir, d’aller se cacher dans un trou de souris, plus son sourire s’étirait. Il prenait un malin plaisir à ce qu’il était entrain de faire assurément, bien que tout ça n’ait pas d’autres buts que celui simple de gâcher la soirée de la Cabot. Il était rarement méchant ou désagréable, c’était même quelqu’un d’extrêmement généreux ; quand il pensait que la personne en face de lui en valait la peine. Il ne pouvait même pas réellement expliquer pourquoi il avait prit Olympe pour cible ; elle avait beau avoir de l’argent, il ne lui en avait jamais demandé contre son silence. Ce n’était donc pas après ca qu’il courrait. On disait aussi que les tyrans s’en prenaient aux personnes qui, au contraire, leurs plaisaient. Mais rien n’était moins sur. Travis était un garçon qui manquait totalement de sentiments pourtant basiques ; l’amour, le bonheur, ou même la tristesse, n’était que de très rares phénomènes chez lui. Il vivait au jour le jour, et rien ne semblait l’atteindre jamais.
Les doigts d’Olympe se crispèrent sur son verre à ses paroles, et il le remarqua directement. Décidément, il semblait tout à fait doué pour la toucher. Il jouait avec elle, complètement. Le chat et la souris. Et vu comment l’alcool allait commencer à atteindre le cerveau de la jeune femme, la souris danserait bientôt.
" Tiens."
Travis attrapa la bouteille qu’elle lui tendait, et en but une grosse gorgée. Contrairement à elle, il se connaissait parfaitement pour savoir à quel niveau il devrait arrêter pour ne pas se retrouver à dire n’importe quoi, ou à être complètement ivre. Olympe bu d’une traite le verre qu’elle avait, et Travis émit un rire.
« Si tu fini par rouler par terre à cause de l’alcool, tu pourras plus me surveiller, tu sais.»
C’était limite un conseil. Enfin, si elle se bourrait la gueule, c’est lui qui devrait s’occuper d’elle. Parce qu’il ne laisserait pas une jeune femme alcoolisée se débrouiller seule, surtout ici, ou rodait pas mal de tordus. C’était peut être même juste pour lui qu’il disait ça, enfin de compte, pour s’épargner ce travail là. Olympe reprit alors la parole. " Pourquoi tu t'acharnes sur moi? Et tu reste à mes côtés toutes la soirée, je te quitterais pas d'une semelle, compte pas avoir une seconde pour aller les voir. "
« Ca t’avancerait tant que ça, de le savoir ? »

A la suite de sa phrase, il eut un sourire amusé, et arqua un sourcil par la même occasion.
« Même si j’vais pisser ? »

made by pandora.

(Invité)

Travis le méchant & Olympe

© Kaiji
J'avais fait un erreur monumentale en couchant avec Wyatt, je le savais. Je n'avais pas besoin qu'on m'envoie un type qui me casse les pieds avec ça, j'étais déjà assez mal toute seule, vis-à-vis de mon fiancé. Parce que croyez moi, regarder quelqu'un en face, et lui assurer que vous ne le trompez pas, un grand sourire aux lèvres, c'est vraiment difficile. Et pourtant malgré ma conscience assez tourmentée sans que je n'ai besoin d'aide, il a fallut qu'un type nous surprenne. Travis, et qu'il joue de ça avec moi, me rendant folle. Il ne pouvait tout simplement pas en parler.. Il me demanda une autre bouteille puisque j'avais fini la sienne en voulant l'empêcher d'aller ailleurs, et je m'exécutais sans discuter, finissant d'un trait mon verre. Pour en recommander un autre juste après, pas très intelligent sachant que l'alcool et moi ce n'était pas vraiment une grande histoire d'amour. Mais tant qu'on buvait, il n'était pas près de mes amis, il n'était pas en train de hurler quelque part que je trompais mon fiancé, que j'étais un être totalement dépourvu de morale. Ce que je n'étais pas, si il savait ce que j'endurais.. Jack se fou complètement de moi, et j'étais vraiment amoureuse de Wyatt. Mais voilà, ce n'est pas correct..

« Si tu fini par rouler par terre à cause de l’alcool, tu pourras plus me surveiller, tu sais.»

Rouler par terre? J'ai plus de classe que ça moi, darling. Au pire je fini échouée sur le bar, accrochée à mon tabouret, à vomir sur les pieds des passants, à raconter des choses horribles, mais je ne me coucherais jamais par terre. En plus je ne sais pas ce qui a trainé ici.. Alors imagé ou pas, ça serait cool qu'en plus de me bousiller la soirée il ne me fasse pas passer pour une grosse baleine échouée sur le sol des bars. Histoire que je ne me tape pas l'air con devant le barman, qui écoutait des brides de notre conversation, quel curieux. Je déteste ça, il n'y a que moi qui ai le droit d'être curieuse, c'est un trait de caractère très marqué chez moi, je n'y pouvais rien, mais je ne supportais pas ceux qui l'étaient aussi.

« Je ne roulerais jamais pas terre. Et puis je te surveillerais même droguée, bourrée, attachée au bar, même morte je te surveillerais, cherche pas. Je vais pas laisser un inconnu détruire ma vie.. »

C'est d'ailleurs cette même curiosité que celle de barman qui me poussa à demander à Travis pourquoi il s'acharnait ainsi sur moi. Car c'était de l'acharnement, je ne lui avais rien fait, et lui s'amusait à me détruire.

« Ca t’avancerait tant que ça, de le savoir ? »

Non mais il est déjà rendu con par ce qu'il a bu ou il se fou de moi? Bien sûr que c'est important que je sache ! Comme ça, je changerais ça, et il ne me ferais plus chier, élémentaire mon cher Watson comme dirait Sherlock Holmes. « Même si j’vais pisser ? » Euh non, faut pas pousser ma dévotion aussi loin. Quoique, aux toilettes les discussions peuvent aller vite, et j'ai forcément des connaissances qui y seront.. Alors bon, au pire ça ne me gênerais pas de le suivre. Enfin juste un peu. Pfiou, à cette cette idée je ne résiste pas, et je bois une gorgée de mon verre. J'en aurais besoin pour me donner du courage pour la soirée..

« Oui, ça m'avancerais tant que ça. Je veux savoir. A moins que tu sois juste un emmerdeur, et que tu n'ai même pas de raison pour me pourrir ma soirée. Et oui, si tu va pisser.. je te suivrais. »

Les mots de la fin m'arrachent la gorge. C'est pas possible que je dise ça, franchement.. la honte. Je sens le regard du barman lourd sur moi, et j'ai les joues qui s'empourprent. Je n'arrive même pas envoyer chier ce mather, je suis minable en fait. Mais en tout cas, faute de réussir à l'envoyer chier je ne vais pas le lâcher d'une semelle.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)