life unexpected Être ici sur Boston, être incapable de la voir, de lui envoyer un message, c'était dur et ça devenait invivable. J'étouffais mais je n'avais pas le choix que de rester et d'être concentré sur les partiels en cours. Vendredi était ma deadline, le jour de ma libération. Bien assez vite, je serai à Milwaukee et je pourrais me confier à celle qui a toujours été là, depuis le jour un : ma mère. Quoi qu'il en soit, une petite pause dans mes révisions ce soir, je décidais de sortir pour fumer un peu. Va savoir, quand je suis vraiment dans le mal, je me mets à inhumer ce poison. La dernière fois que j'étais dans cet état, c'était après la fameuse soirée, cinq ans auparavant. J'aimais pas la sensation qui m'habitait, ce vide dans mon cœur qu'elle était la seule à combler. Habillé d'un bonnet, de mitaines et d'un gros manteau, j'étais sur un banc, devant la Kirkland, regardant le froid geler chacun des brins d'herbe face à moi. Pas certain d'être la meilleure compagnie ce soir pour le coup.#rplibre & @Donovan Joyner
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(Donovan Joyner)