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Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬

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Man is an island.
@Taylor V. Foster

TW : souffrance - alcool
Ce sont ses mains enfoncées dans ses poches qu’Ezekiel erre dans les rues du centre de Boston. Incapable de trouver le sommeil, il a confié pour la soirée Drizzle et Nana à sa petsitter qui adore les garder au vu de son grand âge. Car elle est veuve et réside dans le même immeuble, sans avoir le confort de monsieur qui la laisse occuper son penthouse de la manière qu’elle désire lorsqu’il est absent. Son béret Burberry enfoncé sur sa tête, il pousse un énième soupir qui apparaît tel un nuage de fumée sous ses iris saphirs, à cause du froid qu’il fait dehors. Oui, l’hiver, c'est installé sur la cité et alors qu’il ne voit devant lui que grâce aux réverbères ainsi qu’aux entrées de bars et restaurants, il se décide à passer l’une des portes. Ezekiel se dit que s’il boit de trop ou encore que s’il assène un coup de poing à un autre ivrogne, il pourra être amené avec facilité à l'hôpital, puisqu'il se trouve non loin de l'endroit où il se trouve.
Ôtant son béret ainsi que ses gants et son écharpe, arborant tous la même griffe, il se cale sur l’un des tabourets devant le bar. Ensuite, il fait signe à l’un des employés de venir à sa hauteur afin qu’il prenne sa commande et soit servi.
- « Un double whisky, single malt. Quarante ans d’âge si vous avez. » Par la suite, il regarde tout autour d’eux et murmure un « merci » avant de patienter, ses coudes posés sur le comptoir du bar. Aujourd’hui, aucun costume. Il arbore un jean noir, ainsi qu’un pull en laine de la même couleur. Ses chaussures sont des bottines italiennes et pour le reste, il a son alliance à son doigt, comme la plupart du temps. La fixant un instant, le professeur en politique et économie international occulte tout ce qui se trouve autour de lui pour songer à Beth ainsi qu’à sa déception, puisqu’il a ressenti des sentiments pour une autre. Seulement, la vie sait se démontrer ironique comme ladite femme s’en va, quitte Boston et il reste ainsi seul. Mais l’homme n’est-il pas une île ? Sans doute que le scénariste de ce film avec Hugh Grant avait vu juste en écrivant le script. « Hum… M’sieur. Votre verre. » Le barman lui indique qu’il se trouve sous son nez et il s’en saisit pour le lever en sa direction, comme pour trinquer avec ce dernier, avant de le vider d’une traite. « Un autre. » Il prononce, quand il reprend, dans un constat cinglant : « Ç'a pas dû être rose pour vous ses derniers temps. La nuit va être longue et alcoolisée, hein. » Sans même déposer le moindre regard sur ce dernier, il rétorque un « si vous saviez » sans ajouter quoi que ce soit de plus, car il n’est pas venu ici pour discuter avec qui que ce soit. S’il est présent, c'est afin de boire, s’enivrer et ainsi, faire taire ses maux, aussi nombreux soient-ils.


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14 12 2022

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J’ai hésité avant de me décider, dans les vestiaires, à laisser traîner un suspense et les autres filles n’en avaient, évidemment, rien à faire. Après tout qu’est-ce qui pourrait justifier que je ne veuille pas sortir en tant que chirurgienne qui n’est pas mère et est célibataire. Alors flanquée dans un cliché, stigmatisée j’ai été – sous la pression – tout simplement obligée d’accepter. Qu’on se le dise, je n’en reviens pas moi-même, qui prône l’indépendance, d’avoir cédée. Et j’essaie de ne pas y songer, au fait que je voulais rentrer après ma journée. Que je me fiche de leurs idées, de cet argument du lâcher prise pour me faire céder. Et me concentre tout simplement sur le fait que de toutes les façons, je n’avais pas une grande envie de retrouver le silence qui règne dans cette fichue maison. Faute de cette difficile colocation. J’ai accusé, en arrivant dans le bar, les tumultes de mes contradictions.

Ne pas vouloir sortir, et me retrouver à être ici, à les maudire. Mais désirer être entourée, en ayant la sensation d’être déprimée. Et quand elles sont toutes parties ? C’est moi qui suis restée. Assise au bar à ressasser. L’esprit embué, à ne pas me rendre compte du monde pouvant m’entourer. Les doigts glissant sur le dernier verre que je viens de commander, je préfère l’observer plutôt que de l’ingurgiter. Car je connais mes limites et je suis consciente que je risque de les dépasser. Alors qu’il faut l’éviter, je me convaincs, parce que je risquerai de débarquer à nouveau dans les bureaux de Jasper, et me prendre en pleine tête le mot soutien. Bon sang, ça y est, je crois que je ne vais pas bien. « Ç'A PAS DÛ ÊTRE ROSE POUR VOUS SES DERNIERS TEMPS. LA NUIT VA ÊTRE LONGUE ET ALCOOLISÉE, HEIN. » Les mots me font relever le visage, observe l’homme connaissant lui aussi un potentiel naufrage. « si vous saviez » Je ne devrais probablement rien dire, je le sais. Ma langue, dans ma bouche, ce sont plusieurs fois que je devrais la tourner. C’est l’alcool que je blâmerai, si jamais on venait me le demander. « A la vôtre. » Oui, mon verre, je le bois, à la finalité. Sans plus aucune certitude que ce sera le dernier.   

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@Taylor V. Foster

TW : souffrance - alcool - évocation d’une potentielle tentative de suicide
Il a eu bien des pensées à l’annonce de son départ ; comme celle de lui proposer de la suivre, de partir avec elle et son fils. Seulement, il s’est tu, sachant pertinemment que si elle part, c’est également sa faute. Consciemment ou non, son arrivée dans son existence à elle l’a mené à ce choix, alors il a préféré garder cette proposition pour lui seul. Après tout, comment l’en blâmer, elle ? Est-il seulement supportable ? Depuis Beth, il lui semble bien que non. Peut-être même a-t-elle été la seule personne à pouvoir endurer sa présence. Poussant un soupir à l’esquisse de ce constat, Ezekiel songe au fait qu’il pourrait se noyer, en pleine nuit. Ou du moins, se jeter à l’eau, pieds et poings liés. Cela allégerait sans doute la face du monde de ceux qui le connaissent, mais peut-il décemment agir ainsi pour une femme qui l’a éconduit et avec qui la relation n’a jamais réellement évolué ? Non, évidemment. Car il a survécu à la disparition de Beth ou du moins, il y survit toujours. Alors, mettre fin à ses jours pour une jeune femme rencontré lors d’un Summer Camp et qu’il a connu durant quelques mois seulement, ce serait bien sot. Un second soupir s’extirpe de ses lèvres charnues tandis qu’il semble fixer l’anneau en or blanc présent autour de son doigt. La réalité est qu’il est perdu quelque part, au-delà de celui-ci, à cause de ses pensées empreintes de détresses ainsi que de noirceur.
Se saisissant du verre d’alcool présent devant lui, étant prêt à le liquider en une fois comme le précédent, Ezekiel stoppe tout mouvement lorsqu’il perçoit le timbre d’une voix de femme qui prononce « à la vôtre ». Mais est-ce qu’elle s’adresse seulement à lui ? Sourcils froncés, il effectue un demi-tour sur son tabouret afin de l’apercevoir pour l’interroger à ce propos :
- « Il m’est adressé, votre toast ? » La détaillant de son regard saphir, il esquisse un sourire à cette simple possibilité. Puisqu’ainsi, il ne serait pas le seul à broyer du noir, ce qui signifierait qu’il n’y aurait pas de raison à avoir "mort d’homme" dans cette histoire sans doute des plus communes, car le rejet d’une femme concernant l’un de ses prétendants doit exister depuis que le monde est monde. « En tout cas, à la vôtre également ! » Il termine de prononcer pour lever son verre en sa direction et le vider avant d’ajouter, une nouvelle fois, à l’individu travaillant derrière le bar : « Un autre. Et pour… Mademoiselle, ce sera quoi ? » Il voudrait bien se déplacer afin de se rapprocher, seulement, il n’est pas certain de le pouvoir. Non pas qu’il ne puisse pas le faire. Mais puisqu’il a essuyé un échec cuisant, il ne souhaite pas remettre le couvert, bien que ce soit dans le seul but de discuter, s’enivrer et broyer du noir en compagnie d’une parfaite inconnue.


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14 12 2022

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Je n’ai jamais aimé les goûts de l’alcool, la brûlure que cela laisse dans l’œsophage, et pourtant j’accepte volontiers de forcer mon naufrage. De lâcher prise et de mettre l’espace d’une soirée, toute ma vie en pause, de côté. De ne plus être docteur, protectrice des cœurs, simplement assumer les faiblesses d’une Taylor Foster.

Puis lever mon verre avec un inconnu pour omettre le fait que je me suis perdue. Qu’à force de doutes, ce que je veux, je ne le sais pas, je ne le sais plus. Et que ça me file la nausée rien que d’y songer. Ce qui me convainc de poursuivre cette déchéance, d’anesthésier le tumulte de l’existence. « Il m’est adressé, votre toast ? » J’en mords ma lèvre, avant de répondre, un hochement de tête positif, le regard égaré dans le sien, je me fonds en un sourire, faute de meilleure argumentation, sans trop savoir s’il le prend bien. Ma capacité d’analyse amoindrie faute des verres enchaînés.

Mais parce qu’il reprend de façon positive, intérieurement, je me détends ; « En tout cas, à la vôtre également ! » Si lui en profite pour boire le liquide ambré qu’il vient de commander, mes yeux vont se poser sur le récipient que j’ai vidé d’un trait, j’apprécie ses mots, mais je les trouve inutile et à la fois, je trouve ça assez drôle, presque beau. Néanmoins quand je m’attends à ce que nos chemins se séparent déjà, il vient me surprendre en ajoutant, « Un autre. Et pour… Mademoiselle, ce sera quoi ? » J’en exulte un soupir, une satisfaction assumée, tandis que j’incline la tête pour mieux l’observer. Les pours et les contres, je perds probablement trop de temps à les peser. Les actions irréfléchies, ce ne sont pas mes préférées. « Ça dépend. » et je ne sais même pas de quoi. Ca dépend, c'est simplement comme ça. Parce que si je n'hésitais pas, j'imagine que je ne serais pas moi. « Vous buvez quoi ? » Experte de pacotille en boissons destinées à annihiler. Ca se voit que le costume ce n'est que très rarement que je me décide à le porter ?

Et le long du bar, mes affaires, je les fais glisser, afin d’aller m’assoir sur le tabouret qui nous séparait. « La même chose que vous. » prononcer avec un ton qui trahit un factice bonheur, et me présente avec douceur, « Taylor Foster, » oui, j'ai oublié le préfixe éternel du mot docteur, parce que je suis incapable de guérir le mien, de cœur.   

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@Taylor V. Foster

TW : souffrance - alcool  

L’amertume. C’est, entre autre, ce qui lui reste de cette relation qui n’a abouti qu’à son départ. Il en garde une trace indélébile sur son palais, si bien que plus rien ne semble avoir bon goût, à ses yeux. Le départ de Lilly-Ann a non seulement brisé davantage encore son cœur, mais elle a apporté cette saveur âpre qu’il ne supporte et l’insupporte. En conséquence, l’homme aux deux doctorats préfère boire de l’alcool et fort, puissant en bouche, afin de dissimuler cette rudesse désagréable qu’il a en bouche, dès lors qu’il ravale sa salive. Son second verre en main, il se perd à l’intérieur, comme s’il s’était plongé dans les abysses de son âme, en profondeur. Il aimerait y rester enfermé, ne pus jamais revenir à la surface et ainsi, souffrir perpétuellement, seulement, une sirène le ramène, bien qu’elle semble souffrir de maux, tout comme lui. La question est donc : pourquoi ne pas se laisser sombrer, à deux ? C’est une perspective qui l’enchante étrangement et tandis qu’il lève son verre en l’honneur de son toast, il avale son Laphroaig quarante ans d’âge cul-sec également. Car la sirène en a fait tout autant avec le contenant de son verre et désireux qu’ils en boivent un ensemble, Ezekiel l’interroge, pour la fixer longuement. Ses prunelles saphirs s’accrochent d’ailleurs aux siennes tandis qu’elle se questionne, prononce un « ça dépend » qu’il ne comprend guère. *De quoi ?* Songe-t-il tandis qu’elle réfléchit toujours, pesant sans doute le pour et le contre face à son invitation quand, soudain, elle reprend la parole dans une interrogation qu’il n’avait point vu venir.
- « Hm… » Il en cligne des cils pour fixer le fond de son contenant en cristal, avant de recouvrer la parole : « Il s’agit d’un whisky, de quarante ans d’âge, normalement. » L’homme aux origines italiennes jette un coup d’œil au barman qui approuve. « Mais… » Il n’a le temps d’achever sa réplique qu’elle lui coupe la parole et demande la même chose. Ce qui signifie qu’elle va goûter à cet alcool dont il raffole, mais pour lequel il faut former son palais, et cela ne se fait guère en une soirée. « Ezekiel Emerson. » Il répond, savourant le fait qu’elle déplace ses affaires afin de se rapprocher de lui, bien qu’il sache qu’ils se trouvent tous deux au niveau d’une certaine déchéance. Tendant sa main afin qu’elle s’en empare et qu’ainsi, ils se présentent comme il se doit, le professeur en politique ajoute : « L’alcool que je bois, est excessivement fort. Je ne suis pas certain que vous apprécierez sa… Saveur. » Il en grimace. « Il faut savoir former son palais pour se faire à son goût des plus singuliers. À sa tourbe puissante, ainsi qu’enflammée. » Offrant un signe de tête à l’égard du serveur derrière le bar pour qu’ils les rejoignent, il reprend finalement : « Vous devriez commander autre chose, Taylor Foster. » Toutefois, un semblant de sourire nait sur son visage anguleux. « À moins que vous n’aimiez les risques et que vous brûlez l’intégralité de votre palais ainsi que de votre œsophage ne vous fasse peur. » Autrement dit, il lui offre une possibilité de revenir sur sa commande, mais peut-être apprécie-t-elle le fait de se plonger dans l’inconnu en goûtant d’autres saveurs, jusqu’à s’essayer celle d’un alcool des plus pointus et tortueux.


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14 12 2022

Man is an island


Qu’importe la boisson pourvu qu’il en résulte l’ivresse, je crois que je pourrais me perdre à tout boire, pour pallier mes faiblesses. Une tentative d’omettre le fait que je ne suis finalement pas parfaite. Que je ne parviens pas à maintenir le contrôle, que c’est un peu trop souvent qu’intérieurement, je dégringole. « Hm… Il s’agit d’un whisky, de quarante ans d’âge, normalement. » Il semble connaisseur, alors je me retiens de grimacer parce que le whisky est loin d’être mon alcool préféré, si tant est qu’une réelle préférence, j’ai. « Mais… » mais rien, j’ai décidé que malgré tout, je gouterai à son venin.

Alors c’est pour cette raison que je me rapproche de sa personne, que je me présente, et attends qu’il fasse de même, comme un écho qui résonne. « Ezekiel Emerson. » Mon visage se hoche, j’approuve son appellation, pourtant ce n’est pas une chose sur laquelle je pourrais émettre une hésitation. « L’alcool que je bois, est excessivement fort. » Peut-être que ça l’effacera plus vite dans ce cas, la mélancolie qui ne veut se détacher de moi. « Je ne suis pas certain que vous apprécierez sa… Saveur. » Je lui promets de ne pas avoir de haut le cœur. « Il faut savoir former son palais pour se faire à son goût des plus singuliers. » Les sourcils froncés, je crois bien que c’est la première fois que l’on me dit que le palais peut se former, « À sa tourbe puissante, ainsi qu’enflammée. » Plus qu’expert en la matière. Cela dit, je ne veux toujours pas reculer, c’est encore plus que précédemment que j’ai envie d’y gouter. « Vous devriez commander autre chose, Taylor Foster. » A deux doigts de lui souffler le fait que je n’ai pas peur. Qu’il en faut plus pour inquiéter mon cœur. « À moins que vous n’aimiez les risques et que vous brûlez l’intégralité de votre palais ainsi que de votre œsophage ne vous fasse peur. » Nos pensées semblent être connecter, ça me fait sourire, espiègle comme je ne le suis jamais. En tous les cas, avec les inconnus, habituellement, je ne m’y risque pas. Et à l’encontre de ses conseils, c’est le serveur qu’à présent j’interpelle. « Je vais en prendre deux. » L’esprit de contradiction qui s’amalgame aux élans malicieux. Puis préciser pour le rassurer, ce que je souhaiter mettre de côté, « Ne vous en faites pas pour mon œsophage. » Soyez simplement témoin de mon naufrage. « Je saurais le soigner. » C’est tout ce que je sais faire, depuis des années. « Docteur Foster. » qui ne sait pas dire pourquoi le mot paraît, ce soir, m’écorcher. Des maux, j'en ai trop accumulé. Il faut croire qu'ils sont tout simplement prêts à exploser.

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Man is an island. with @Taylor V. Foster & M. Ezekiel Emerson
TW :: alcool - souffrance - déclin

Être un naufragé solitaire est dans ses habitudes, seulement, ne peuvent-elles être bousculées de temps à autre ? La réponse à cette question est affirmative, et bien qu’il ne le devrait, Ezekiel se plait à cette idée de naufrage à deux. Sans doute parce qu’être accompagné est inédit, bien qu’ils ne soient les deux à se retrouver dans un tel état. Chaque jour, des personnes touchent le fond. Elles s’enivrent plus que de raison, se laissent porter par leur confusion, puis leur état d’euphorie ou de tristesse infinie. Cela ne les tue point toujours, mais à force d’en abuser, de la boisson, on ne se contente de toucher le fond. Il est souvent trop tard lorsqu’on devient un alcoolique notoire et même s’il aimerait affirmer le contraire, le professeur en politique et économie internationale en est un. Du whisky, c’est perpétuellement ce qu’il commande toutefois, il ne choisit guère une bouteille qui vaut à peine quelques dollars. Plus elle est couteuse, plus ce dernier est âgé et c’est ce qu’il recherche afin d’affiner son palais, mais aussi pour décliner. Puisqu'il souffre de ses maux de cœurs et d’esprit. Nonobstant, il se doit de prévenir cette inconnue quant à son alcool de prédilection, car fort, au point d’enflammer palais, bouche et œsophage à son passage. Le fait est qu’il adorerait être surpris par Taylor Foster, qui, il lui semble, est capable de le surprendre. Seulement va-t-elle parvenir à ne point le recracher ? Rien n’est moins sûr. Chaque personne qui s’y essaye tandis qu’il la prévient, termine par le faire, son visage aussi rouge d’une tomate bien mûre alors que sa bouche se trouve être à l’image d’une maison entièrement en flammes.
- « Attendez. » Il prononce, sourcils froncés. « Deux ? » Son regard pénètre le sien. « Êtes-vous réellement sérieuse ? » il ne peut empêcher un rire de s’extirper d’entre ses lèvres pleines, tant elle le surprend, par son audace. « À moins que vous ne m’en offriez un. » Cela lui serait plaisant, qu’elle l’invite. Il aurait ce sentiment d’être courtisé, convoité durant une fraction de seconde et il l’apprécierait, car la vérité est tout autre et il le sait. Après tout, il ne l’a point oublié, que tous deux sont des naufragés. * Comment cela ? * Il aimerait l’interroger face à ses mots, quand elle ajoute qu’elle saura les soigner. La ride du lion présent entre ses sourcils se creuse à mesure qu’il songe à ses propos, quand enfin, elle apporte une explication qui semble des plus évidentes une fois prononcée. « Oh ! » Sa surprise se lit sur son visage alors qu’il se saisit du verre déposé par le barman devant lui, tandis qu’il en place deux face au docteur Foster. « Je vous propose un toast. » Il commence pour lever son verre et attendre qu’elle en face de même. « Aux naufragés. » Elle comprendra aisément son allusion, il en est persuadé. « Aux nouvelles rencontres, également. » Après ces dires, il porte son verre à ses lèvres et en savoure son contenu. Il ne le vide d’une traite cette fois-ci, puisqu’il désire en savoir davantage sur cette jeune femme qui semble se trouver dans le même état des plus pitoyable et affligeant. « Dites-moi, docteur Foster, qu’est-ce qui à fait que vous en soyez arrivée là ? » À sa déchéance, sa décadence, car elle se retrouve aux côtés de la personne qu’il est : un alcoolique au cœur brisé, qui ne sait s’il parviendra - cette fois-ci - à s’en relever.
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14 12 2022

Man is an island


Je m’invente une témérité, une envie de dépasser les règles ainsi que les limites imposées. Je n’ai plus conscience que l’alcool, ce n’est pas mon meilleur allié. Je désire simplement arrêter, à deux doigts de lui demander, combien il faut en boire pour avoir la sensation d’avoir enfin appuyé sur le bouton arrêt ? A quel moment, on arrête de sombrer grâce à son whisky préféré ? A la lisière, oui, de quémander, le chemin qu’il me faut emprunter. Et lui souffler, que parfois, il y a des instants où Taylor Foster ne sait plus comment exister. Ces moments où l’esprit part à la dérive, où le manque, les douleurs se font trop vives. « Attendez. » Il m’arrête comme s’il s’apprêtait à m’engueuler. « Deux ? » Ce n’est donc pas ça, le but du jeu ? « Êtes-vous réellement sérieuse ? » Pourquoi je ne le serais pas ? Je veux anesthésier tout ce qui ne tourne pas rond, chez moi. Et la liste est longue, je le crois. « À moins que vous ne m’en offriez un. » L’étonnement peut probablement se lire sur mon visage, et pourtant, l’inclinant, je lui précise, en souriant. « Le prochain dans ce cas. » Et lever vers le serveur, trois doigts. En ayant envie de préciser à cet homme que je ne connais pas, que je suis plutôt experte, en n’importe quoi.

Alors je me présente, ce mot qui me file ce soir la nausée, je le plante, je sauve les autres sans savoir ce que je fais de moi. Je suis pathétique, j’en ai perdu mes instincts orgueilleux et égocentriques. « Oh ! » A croire que c’est vraiment surprenant, pourtant c’est ce que j’ai toujours voulu être, depuis que je suis enfant. « Je vous propose un toast. » Qu’importe ce qu’il sera, autour du verre, j’enroule mes doigts. « Aux naufragés. » Pourquoi le mot me fait soupirer en un rictus piètrement amusé ? Parce que je le sais vrai, j’en entrevois la pure et simple sincérité. « Aux nouvelles rencontres, également. » J’approuve, mouvement positif de la tête, et le regarde commencer à boire, il s’en délecte, ça aussi, j’arrive à le remarquer. « Dites-moi, docteur Foster, qu’est-ce qui à fait que vous en soyez arrivée là ? » Je ne suis plus certaine de désirer en parler… Car je n’ai pas pour habitude de ne pas me ressembler. Et là, tout de suite, à porter le verre du liquide alcoolisé à ma bouche, c’est exactement ce que je fais. Je suis loin d’être moi… Le problème, c’est que plus personne ne me rattrape, Ezekiel, tu vois. « Si je réponds « La vie » ça vous va ? » Le quotidien, le tout, le destin. Les méandres de mon esprit, oui, la vie. « Aux naufrages partagés. » Et puis je bois une gorgée, qui se travestie rapidement en verre entièrement avalé. J’en ferme les paupières avec force au moment d’avaler, d’éprouver cette brûlure significative, que je n’ai jamais aimé. Malgré moi, j’en tousse, la paume se plaquant sur ma poitrine, comme si ça pouvait derechef m’apaiser. « Vous ne mentiez pas. » je tente d’articuler, en crachant encore une fois. « Je ne sais plus quand ça a commencé. Peut-être avec un cœur brisé, une vie trop organisée, plusieurs abandons, un bordel dans toutes mes relations, et la sensation de ne plus supporter la pression. » Le parfait mélange pour l’aliénation.

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Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬ Glass-10 with @Taylor V. Foster and @M. Ezekiel Emerson
Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬ Megaph10 warning : souffrance - alcool - évocation d’une potentielle tentative de suicide.
Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬ Calend10 14 décembre 2022 Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬ Marker10 dans un bar à Boston
Ezekiel s’est maintes fois laissé couler. Il en a connu des endroits où on allait soi-disant l’aider, seulement, serait-il dans cet état si cela avait véritablement été le cas ? Le professeur n’en est certain. À croire que certains maux ne peuvent jamais disparaître dans son entièreté pour se rouvrir, inlassablement, au cours des années. Chaque coup qu’il a reçu, il le reçoit encore, durant son sommeil et à chaque réveil, la douleur du passé est aussi palpable qu’à l’instant donner. Est-ce véritablement une vie, d’avoir une telle existence ? L’italien d’origine peine à le croire ce soir et faire naufrage le tente un peu plus à chaque seconde qui s’écoule. Seulement, amener avec lui une parfaite inconnue, est-ce une bonne idée ? Cela ne devrait arriver et pourtant, le voici en train de lui offrir « la chance » de l’accompagner. Il faut dire qu’il n’a jamais fait naufrage avec qui que ce soit alors, pourquoi refuser la compagnie d’une si belle femme ? Une hésitation subsiste dans son esprit, mais ils commandent de son poison préféré : un whisky single malt de quarante ans d’âge. Autant dire que leur gorge va être ravagée par un véritable incendie, comme leur œsophage, mais le sien, en est coutumier.
- « Parfait. Le prochain. » Le bellâtre se contente de répondre, dans un large sourire lorsqu’elle indique trois verres et qu’il se saisit du sien, prêt à porter un toast. Ses mots lui convenir, puisqu’elle acquiesce dans un hochement de tête et à son interrogation qui lui brûle les lèvres afin de savoir si elle peut bel et bien faire naufrage à ses côtés, il patiente, avalant de multiples gorgées. « Hm. » Il laisse passer entre ses lippes charnues, attendant qu’elle approfondisse son propos. *Quels naufrages exactement ?* Il s’interroge intérieurement, lorsqu’après avoir vidé son verre d’un trait, il scrute le moindre de ses gestes, les contractions de son visage ou encore sa main portée sur sa poitrine. « Je vous avais prévenu. » Il se contente de répondre en sirotant le sien, comme s’il s’abreuvait d’eau lorsqu’elle se laisse enfin aller et entre dans les détails. « Qui a brisé votre cœur en premier ? » Car il sait que de multiples personnes peuvent le faire, au cours des années. « Je n’imagine qui que ce soit vous abandonner de leur propre chef. » Ceux qui sont partis n’ont forcément voulu le faire, du moins, de son avis à lui. « C’est pour cette raison que je m’enivre. La pression, la vie, mes multiples maux, cette souffrance qui ne peut se taire que lorsqu’elle est altérée par l’alcool présent dans mon corps. » Puis il soupire, las, ses prunelles emplies de scintillements dues à ses larmes perpétuellement présentes dans ces dernières.


(Hj - désolée je suis pour ce terrible laps de temps quant à ma réponse ma chouchoute Man is an island.⎨TAYLOR VEENA FOSTER⎬ 1365124802 )
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