a new permanent guest. — juliet

Les yeux rivaient sur l'écran de ton ordinateur, tes doigts s'engagent dans la chorégraphie inné où tu vogues tantôt vers la colonne des chiffres et les constats que composent les nombreuses lignes que tu écris. Prendre de l'avance sur tes travaux universitaires est une seconde nature, pour ne pas dire depuis toujours. Installé confortablement sur l'un des fauteuils du salon que tu as acheté pour une poignée de rien, tu lèves néanmoins le regard sur la petite boule de poils qui dort sur le dos dans son panier. L'esquisse d'un sourire tendre se dessine sur tes lippes, toi qui ne laisse rien transparaître de coutume. Hier en d'après-midi, alors que tu faisais une livraison dans un immeuble chic du centre de Boston, tu as entendu des miaulements criards presque désespérer. Une tonalité qui t'a interpellé alors que tu t'apprêtais à reprendre le chemin du retour. Dehors, sur le coté de l'immeuble, se trouvait un carton détrempé abritant une petite boule de poils à la robe noire corbeau. Le chaton miaulait encore et encore comme une mélodie de pleurs qui t'a touché. Sans réfléchir, tu l'as pris avec toi pour le ramener à la colocation que tu partages avec Juliet, ta meilleure amie. Tu l'as lavé, lui as donné de ses restaurer et le moins que tu puisses en dire c'est que la gloutonne est sacrément gourmande. Tu l'as emmené chez le vétérinaire ce qui t'a coûté un bon écart dans ta bourse, heureusement que tu as ta paie dans quelques jours, mais au moins tu sais que la petite chatte est en bonne santé. Il faut de l'amour et du repos selon le véto … ce dernier t'a d’ailleurs proposé de le ramener vers une association mais tu as pris la décision de l'adopter.  Reste à savoir ce qu'en pensera ta colocataire car depuis hier matin, tu ne l'as pas vue du tout.
@Juliet Wright

Spoiler:

A NEW PERMANENT GUEST
@Penn Alvaro & @Juliet Wright

C’est sur un vieux matelas que tu te réveilles. Tu as encore fait la fête toute la nuit et tu sais que tu devrais réviser, mais t’as la flemme. C’est tout toi ça, juste envie de faire la fête et dormir toute la journée. Tu te lèves, l’esprit un peu embrumé et à peine remise de tes émotions. Tu as pas mal bu hier soir. Tu attrapes l’aspirine dans ton sac à main et te dirige dans la cuisine pour le prendre. Un taxi arrive une dizaine de minutes plus tard pour te ramener au loft. C’est avec une joie non dissimulé que tu passes la porte de chez toi ravie de rejoindre bientôt ton lit. Tu aperçois Penn et t’avances vers lui en te laissant tomber sur le canapé. Tu fais même pas attention au chaton. — " Je suis ko.“ que tu lâches en baillant. Tu l’observes et réalise que lui est bien plus sérieux que toi vraiment. Tu arques un sourcil et lâches en faisant mine de bouder. — " Tu as le chic pour me faire culpabiliser tu le sais ça ? Regarde comme tu es studieux.“

Tu as une brève idée de l'opinion de ta meilleure amie sur le sujet … Et lorsque tu parles du loup, voilà la jeune Wright qui passe la porte d'entrée avant de la fermer derrière et de se laisser tomber juste en face de toi sur le canapé. « En effet, tu as l'air d'avoir – encore – passé une soirée agité, mh ? ». Ton timbre de voix est à mi chemin entre l'ironie et le constat tout simple mais cela Juliet en a l'habitude. Tout comme elle n'est pas plus surprise que de te voir – encore et toujours – en train de potasser sur ton ordinateur ou la tête plonger dans un livre. « Loin de moi l'idée de te culpabiliser, c'est juste que je dois le faire histoire de ne pas prendre de retard. ». Tu étais un intellectuel, petit génie brillant dans l'intellect là où ton jumeau brillait avec l'effort du sport. « Mais de ton coté je suis certain que tu es organisé pour réviser non ? ». Lui demandes-tu un brin taquin parce que tu sais que ta comparse de toujours a conscience de ce qu'elle doit faire mais qu'elle préfère s'amuser. Étrange qu'elle n'est pas encore remarqué la présence de la petite chatonne, tu optes pour ne rien dire pour le moment.
@Juliet Wright