House of biscuits | 11/12/2022
L’attirance qu’elle éprouve pour lui, elle n’est pas discutable et ce depuis le jour de leur rencontre, et quand elle l’embrasse, c’est tout son corps qui s’embrase. Alors dans sa lutte personnelle pour ne pas se laisser enivrer par les envies qui résultent de se baiser, elle se contente d’aller entourer les phalanges de l’une de ses paumes à la bordure de son pull, sur le côté, et exulte un soupir qui s’approche d’un gémissement lorsque les tierces personnes présentes avortent pour eux ce moment. Dans une bulle quand elle se fond dans ses bras, elle craque en un faible rire qui répond à la malice de son sourire. « Mais la paix, c’est… » loin d’être le bon mot pour les qualifier, mais elle se contente d’arquer ses lèvres à le regarder tenter de retirer une nouvelle fois les paillettes qu’elle a laissées sur lui, ici et là.
Puis finalement, ils s’en retournent à leur objectif commun pour cette journée, vendre des biscuits avec la bonne humeur qui s’amalgame avec les fêtes de fin d’année. A chaque vente, elle est de plus en plus ravie d’aider sa maison à financer ce voyage prévu pour le mois de février. Les minutes s’accumulent, les heures à la finalité, et les voilà déjà à remballer. Contre toute attente, c’est rapidement que c’est passé. Et tandis qu’elle range de son côté, elle l’entend demander, « Qu’est-ce que tu fais après ? » elle relève son regard en sa direction, seulement c’est une autre voix qui répond à sa question. « Moi je sais. » et même si elle n’est pas experte en sous-entendu, elle croit entrevoir la teneur de celui-là, si bien qu’elle pince sa bouche, lui décoche une œillade, complice et amusée.
Elle termine de rassembler ses affaires, et toujours affublée de son bonnet de mère Noël, elle le rejoint, naturellement, lui qui l’attend. Pas très loin de sa maison, ils marchent donc côte à côte durant quelques instants. Jusqu’à ce qu’ils croisent la route d’un individu qui leur est totalement opposé, et comme à chaque fois, ça crève le cœur à l’étudiante. Cette impression d’avoir tout quand une partie du monde a faim … Mais sur le fil de ses pensées, c’est l’étudiant qui ravive ses instincts. Quand elle l’observe donner ce qu’il a ramené de la vente à cet homme qui n’a rien, du pourquoi et combien elle l’aime, elle se souvient. Même si elle souhaite les étouffer, elle les reprend en plein visage quelques fois, comme maintenant quand ses empreintes se lient à ses doigts.
C’est dans un mimétisme presque parfait, qu’elle aussi, des mets qu’elle a rapporté, elle se défait, précisant à l’inconnu que, « Si vous connaissez une autre personne dans le besoin, » ou même pour lui plus tard, elle n’en sait rien. Un énième sourire avant de le quitter, pour s’en revenir à Sheng pour ce qui leur reste à parcourir comme chemin.
Une fois qu’ils se trouvent face au perron de sa maison, qu’elle considère toujours comme nouvelle habitation, elle s’aventure à lui souffler, en écho à la brève discussion qu’ils ont eu sous le gui. « Je t’invite à faire la guerre ? » Un sous-entendu, cette fois, on ne peut plus clair. Puisqu’il est le seul avec lequel elle accepte de la faire. Pour réinventer ses besoins et ses sentiments, Sheng aura toujours l’art et la manière.
FIN DU RP
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(Haiwee Wind River)