[ izena ] christmas is a feeling

une enfant constamment émerveillée. l’état actuel d’elena qui écarquillait les yeux à chaque recoin de la ville depuis leur atterrissage. la première visite d’un pays exotique, le premier pas en dehors du territoire allemand et américain, et elle sautillait dans tous les sens, aux côtés de son compagnon de voyage, izan. « Comment t’as pu quitter ce paradis pour les États-Unis ? » qu’elle le questionna d’ailleurs, presque outrée par une décision qui ne lui était pas propre, comme si elle avait été chassée d’un havre de paix pour s’infliger un enfer. ses pupilles dansaient sur tout le paysage bleutées, l’ambiance un tantinet plus estivale que boston malgré l’hiver et elle en oubliait presque la raison de sa présence. noël. noël en famille. noël en famille dans sa famille. sa panique quant à cet événement avait été presque oublié jusqu’à ce qu’une réalisation lui vint en tête. « Oh mon dieu, j’ai oublié le cadeau pour ta famille ! » à boston, à milles lieux d’ici.

des vacances pour ainsi dire des plus inattendues. loin du froid hivernal de boston, près d'un soleil tempéré, glissant chaleureusement sur sa peau trop peu hâlé. c'était un scandale que ses noël en allemagne, petite, ne s'apparentait pas pour un sou à ce qu'elle vivait actuellement. elle aurait sans doute plus apprécié ces vacances synonyme de banalité dans son quotidien. cette année serait sans doute différente, près de ce paradis, comme l'affirma izan d'un ton presque nostalgique.   « Et ça te manque pas ici ? » curieuse éternelle, les pupilles toujours rivées sur les alentours et happées par quelque prix affichés, confirmant les dires de son guide officiel. guide qui semblait rire de sa légère détresse d'ailleurs. « Bien sûr que si c'est grave, je ne peux pas débarquer comme ça les mains vides alors que ta famille m'accueille à bras ouverts pour les fêtes. » même si elle ne célébrait pas cette saison, maman rosier avait toujours veillé à sa bonne éducation - qu'elle faillit lamentablement à la première occasion. « On part faire les touristes seulement si tu m'aides à leur trouver un cadeau ! » léger chantage en réponse à sa proposition tandis qu'un taxi arriva à leur hauteur. elle n'attendit pas sa confirmation pour monter dedans, irait dénicher ce cadeau elle-même s'il le fallait, déterminée. une fois installée, le taxi démarré, quand bien même sa panique la prenait aux tripes plus qu'habituellement, elle se tourna vers lui, les yeux brillant toujours d'excitation. « Je suis même plus que contente d'être ici, merci encore de m'avoir invitée ! Tu dois avoir hâte de retrouver ta famille »

@Elena Rosier & @Izan R. Domingo

Le voyage s’était passé sans difficulté, des longues heures d’avion, sans trop de turbulences, ce qui t’avait permis de pouvoir dormir la plupart du temps. Ainsi, tu allais arriver en pleine forme et pouvoir profiter de ce premier jour de vacances. Ça faisait si longtemps que tu n’avais pas mis les pieds ici, alors quand tu posais enfin le pied en-dehors de l’avion, tout les souvenirs revenaient un par un, retrouvant ta vie, ta ville natale. C’était si différent de Boston, et dans le fond, bien évidement que ça te manquait. Tu posais ton regard sur la jeune femme, haussant les épaules « Dans le fond, si. » un petit sourire se posa sur tes lèvres. Tu avais absolument tout ici, tu savais que tu allais revoir des amis de longues dates, ta famille, et tu aurais bien du mal à repartir dans quelques semaines. « En même temps, tu n’es pas doué d’oublier ce genre de chose. » tu te moquais un peu de la demoiselle, appréciant la taquiner. Tu n’aurais jamais pensé qu’elle aurait accepter de partir avec toi, même si tu commençais à bien la connaitre, c’était particulier de partir à l’autre bout du monde, dans une famille que tu ne connaissais pas. Si ça aurait été l’inverse, tu aurais tout de même accepté, ça te permettrait de voyager et connaitre des nouvelles choses. « Ça me va, on fait ça alors ! » tu allais pouvoir lui faire visiter la ville et aussi, l’aider à choisir des cadeaux pour ta famille. Tu montais dans le taxis avec elle, le laissant prendre le chemin de ta maison pour y déposer les bagages et prendre une voiture. Ça sera bien plus simple pour bouger, que de payer un taxis. « Je suis content que ça te plaise ! Et oui, j’ai hâte de retrouver un peu tout le monde. » soufflais-tu doucement, regardant le paysage défiler sous tes yeux. Une vingtaine de minutes plus tard et le taxis s’arrêta devant une grande maison, basique. Tu payas la course, pris les bagages avant d’entrer dans cette maison. Ils n’étaient pas là, ils avaient laissé les clés sous le paillasson comme toujours. Ils rentreraient un peu plus tard, après une bonne journée de travail. « Je te fais visiter la maison rapidement, avant de repartir ? » simple question.

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l'adoration de sa ville se lisait sur le visage d'izan. un sourire nostalgique qui rendit presque jalouse elena, envieuse d'une ville qu'elle pourrait appeler son 'chez elle'. elle se contenta d'acquiescer à sa réponse, sourire empathique avant que toute sympathie ne prenne les jambes à son cou, à sa taquinerie. « Hééé ! J'te permets pas, je suis.. très douée ok ? » aucune répartie intelligente parce qu'il n'avait pas tort. quelle tête en l'air, elle imageait plus que très bien ce cadeau laissé, emballé, laissé sur son lit, loin d'ibiza. ugh. seul avantage de cet oubli ? la possibilité d'un chantage auprès d'izan - quand bien même elle n'aurait jamais protesté pour faire les touristes. si elle avait accepté de venir, ce n'était pas pour rester enfermée entre quatre murs, loin d'un paysage paradisiaque. rien que le trajet en taxi lui donnait envie de courir dans chaque recoin de la ville, de dénicher les secrets du coin, de s'oublier sur les plages à l'horizon même avec cette température ambiante. elle en oubliait carrément le stress et la panique de devoir rencontrer la famille du brun, plus que ravi de retrouver ses pairs. mais une fois arrivés à destination, devant une maison typiquement architecturée du coin, devant izan et sa proposition de visiter, une pointe de panique revint à l'attaque. « Hm.. tu peux me faire visiter la maison après, non ? Sinon les magasins vont fermées et tout.. ? » fausse excuse, c'était juste la mini angoisse qui parlait. resaissis-toi elena, tu peux pas éviter indéfiniment de rencontrer sa famille - oui mais pour l'instant je peux donc chut, petite voix. « Enfin, sauf si ta famille est déjà là et que tu veux les revoir de suite.. Ils bossent pas ? » petite tentative de rattrapage, après s'être rendue compte qu'elle avait été peut-être un peu égoïste - lui qui était impatient de les revoir.

@Elena Rosier & @Izan R. Domingo

C’est vrai que cette ville, tu l’aimais ! Tu avais grandi ici et tu allais pouvoir revoir tes proches, avec qui tu gardais toujours un contact. bien sur, bien moins important qu’avant, mais tu avais toujours des discussions avec une dizaine de personnes, ça faisait du bien d’avoir des nouvelles de temps en temps. Ils avaient fait leur vie, comme toi tu l’avais fait dans cette nouvelle ville avec ce job, et cette colocation. Tu n’étais pas seul, mais ce n’était pas forcément pareil qu’ici, ce n’était pas la même ambiance. Le soleil, les soirées, les touristes, c’était un autre monde, quelque chose de bien différent. « Oui très doué pour oublier les cadeaux à des milliers de kilomètres. » tu pouffais de rire à ses paroles, tu adorais la taquiner et l’embêter, mais ça restait toujours gentillet. Pour rien au monde tu voulais la blesser et lui faire du monde, elle était tellement mignonne. Son regard, son petit visage, tu appréciais sa compagnie et tu ne regrettais pas une seule seconde de lui avoir proposé de venir avec toi. Le taxis roulait rapidement jusqu’au lieu que tu lui avais donné, une adresse simple et basique, il n’y avait pas beaucoup de minutes, ça allait être rapide. La ville défilait sous tes yeux et tu avais ce poids qui disparaissait, et cette joie qui te remplissait le coeur. Une fois devant la maison, tu déchargeais le taxis, payant la course pour qu’il puisse repartir et tu montais les affaires rapidement dans la maison. Prêt à lui faire visiter rapidement, mais ce n’était pas forcément ce dont elle avait envie. Je pouvais comprendre, ce n’était pas chez elle, elle avait oublié les cadeaux, le stress devait être présent. « Il n’y a pas de soucis, ne t’inquiète pas, on va y aller du coup. » tu te mettais à sa place et tu comprenais parfaitement. Déposait les affaires dans un coin, tu feras le rangement plus tard, tu avais le temps. « Non non, ils travaillent encore ! » un léger sourire sur tes lèvres. Tu attrapais la clé d’une des voitures, ta mère avait déjà prévu le coup, te laissant son SUV. « On y va mademoiselle ? » descendant les escaliers pour aller au garage, sortir la voiture et la faire grimper à tes côtés. « Tu veux acheter quoi ? Que je puisse réfléchir où t’amener. » sortant du lotissement, direction le centre.

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