toxic love. ((SCONA))

je sais plus à quel moment je suis tombée pour toi. à quelle heure. à quel endroit. sûrement à chaque fois.. à chaque regards insistants, à chacun de tes sourires timides, à tes mains qui me caresse et m’écorche en même temps. sûrement aussi un peu quand tu danses avec moi sur les notes mélancoliques de notre histoire. quand tu veux m’rayer de ton décor, que j’veux t’oublier dans le mien dans les crises de rage passionnées. dans nos écarts, nos fautes, nos retrouvailles. j’crois que je suis tombée pour toi dès la première seconde passé à tes côtés. dès le premier manque que t’as créé. phalanges qui tapent à la porte, coeur qui explose en allant ouvrir. les yeux qui te re découvrent, comme si c’était la première fois. comme si on recommençait tout encore une fois. j’te laisse entrer, claque la porte derrière toi avant de te retrouver. mes doigts qui viennent s’emmêler avec les tiens. - embrasse moi.. encore et encore. jusqu’à ce qu’on s’essouffle. tant pis si on en crève, j’suis prête à crever pour ces yeux là.

Il pulse. En continue. Tiraille sa poitrine. L’étire à l’extrême comme l’envie d’en sortir. L’air presque hivernal qui s’accroche à son derme. Tente de le glacer. Seulement, rien n’y fait. Le corps bouillonnant, c’est l’image de l’unique qui s’imprime. L’impression de se perdre dans un espace-temps, alors qu’il gravit les derniers mètres qui le sépare d’elle. De cette foutue porte. Et quand le poing s’y abat, la brune lui ouvre. De ses pulpeuses, déferle l’ordre. Ses mains l’accrochent. Réclament. Il y cède l’ombre. Délaisse leur contact pour venir entourer l’ovale de l’unseelie entre ses paumes. Implosion. Dans le souffle. Le rythme cardiaque qui s’accélère. Et enfin, ses lippes qui rencontrent les siennes. Et puis, tout disparait. S’enroule autour d’eux, le brouillard. Rejette ce qui les entoure.

toi dans ma tête, effet d’un ouragan. Tempête dans laquelle j’aime me perdre. Bourreau pour qui je me damnerais sans hésiter. Te donne encore un peu de mon âme dans ce baiser passionné. Le myocarde saignant cicatrise dans la chaleur de tes paumes. Mes doigts se font la malle jusqu’à ton haut, passe en dessous pour retrouver ta peau brûlante. doctrine vénéneuse. t’es cette sale addiction dont j’ai pas envie de me débarrasser. Serpentine qui retrouve la tienne, les lippes saccagent tes lèvres d’un manque assouvi. - scott.. murmurer contre ta bouche, mon front contre le tient, je t’embrasse encore. difficile de m’arrêter. - je t’aime. les mots assassins. ça se compresse dans ma cage thoracique, mes doigts sur tes hanches te caresses doucement avant d’y enfoncer mes ongles inconsciemment. - je t’aime depuis que j’ai plongé dans tes foutus yeux.. esquisse un sourire, relevant les paupières pour te regarder encore. - depuis que j’ai goûté à tes maudites lèvres.. et je mords dedans, tire dessus sans lâcher tes billes sombres.

Agissent comme des entravent, les mots qui enserrent son cœur. Des entraves qu’il ne voudrait effacer. Imprimer dans sa chaire. Passion dans la douleur. Ses ongles s’enfoncent dans son derme. Ses dents martyrisent ses lippes. Gestes brouillons. Il s’abandonne contre elle. La respiration saccadée. La tête sur le point d’imploser. Abandonne son visage, ses mains envahissantes. A sa taille, elles s’accrochent. La presse contre lui. « Je t’aime... » Perdu dans un râle presque douloureux. Lui qui se ferme pour ne pas avoir mal. Modèle parentale déviant, il ne sait pas comment faire Scott. Presque aussi froid que son paternel quand il s’agit de sentiments. Pourtant, ce soir, il s’ouvre, parce qu’il sait. Il sait qu’il a faillit la perdre.

les mots succombent à tes lèvres. coulent le long de tes lippes. lave brûlante quand ils rencontrent le palpitant. Ça tremble fort dans la poitrine, saccage tout sur son passage et c’est comme s’il ne restait plus rien. Rien d’autre qu’un toi et moi craquelé. imparfait. inconscient. Bruyant. un toi et moi dont j’avais plus envie de me passer. contre toi là, monde qui reprend vie brutalement. - c’est toi.. qui m’fait l’effet d’une bombe à chaque fois. qui m’fait redécouvrir des sentiments que j’connaissais pas. qui turbulentes mes émotions. - toi ou personne scott. les yeux qui se ferment, avale ton souffle comme une foutue drogue. mes doigts soulève ton haut lentement, encore jusqu’à le retirer complètement. Que mes doigts se glissent sur ton derme. - t’as compris ? clôture les mots dans un baiser encore plus brutale qu’avant.

A genoux. « Oui. » Il frissonne. Pas à cause de ses doigts glacés sur sa peau, mais à cause de ses mots. Ceux qui le touchent. Creusent dans son âme. Au sol, son t-shirt s’échoue, mais il n’en entend même pas le bruit. L’esprit déjà occupé par elle. C’est son âme qu’il entend. Elle qui se lie facilement à la sienne. Comme si ça avait toujours été le cas. Sur ses hanches, ses mains glissent jusqu’à son cul pour la soulever du sol. L’amener sur le canapé où ils prennent position. Entre ses cuisses, il prend place. « T’es qu’à moi Lena. » Murmure contre ses lèvres. Déjà, ses mains s’attaquent à son jean à elle. Sa lingerie. Rapidement, il s’en débarrasse, le tire jusqu’à le balancer au sol. Parce qu’il veut la sentir maintenant Scott. Il veut qu’elle ne voit que par lui. Qu’elle ne sente que lui. Quittant ses lippes, il se dépêche de déboutonner son pantalon. Rien de saint. Même quand les mots dévoilent les sentiments. Ils finissent toujours par mêler la luxure. Comme si c’était un terrain rassurant sur lequel ils pouvaient se retrouver. Il glisse son jean et son boxer suffisamment pour revenir entre ses jambes. « J’veux qu’tu t’souvienne. Même quand t’voudras plus d’moi. » Mots hachurés. « Qu’y a que moi qui saura te donner c’que t’as besoin. ».

tout va trop vite. tes mots, tes gestes, nos mouvements qui s’completent comme à chaque fois. Assemblage parfait, alliage de passion effrénée, d’amour, de haine, d’un peu d’espoir. et dans notre histoire, on a pas le mode d’emploi. on essaye, on se fracasse, on ramasse le coeur en petits morceaux, on le refait battre, encore, jusqu’à la prochaine fois. Et je te le donnerais, tout le temps, ce coeur qui ne voit que par toi. hochement de tête quand tu me soulèves, visage dans ton cou que je dévore de mes lèvres. Le dos qui ricoche contre le canapé, léger rebond avant que tu me surplombes.