[ atlan ] sound of violence

NOVEMBER 27TH ft. @Jordan Weaver
tw : langage familier, vulgarité

promesse un tantinet corrompue étant donné qu'atlas avait tout fait sauf chercher une satanée solution au pétrin dont ils s'étaient empêtré avec georgia. mari et femme, quelle absurdité sans nom; absurdité qu'il n'avait pas démêlé. il était tout aussi opposé à ce foutu mariage, ne vous méprenez pas, mais le temps l'avait rattrapé et avalé dans un puits sans fond depuis son retour de vegas, son internat ayant repris de plus belle. sa visite chez sa bien-aimée factice avait été ainsi prémédité comme un quart d'heure d'échanges de mensonges éhontées sur l'avancée du 'divorce' et un temps plus important sur 'détourner son attention et ses questionnements par le sexe'. tâche, au début, un tantinet ardu mais efficace, qui ne lui aura pas fait perdre son temps dans ce déplacement - point positif. il se préparait d'ailleurs à fuir dorénavant, pendant que georgia était accompagnée de morphée, fier de sa prestation mais ennuyé de son accoutrement désormais en vrac. son shift commençant dans moins d'une heure, il s'empressa de sortir de cet appartement pour au moins une douche et rectifier ses cheveux, se faufila entre le peu de meubles présents et la pièce principale faisant office de multiples fonctions quand il tomba nez à nez avec un visiteur impromptu dans le couloir. il se figea, comme un enfant pris la main dans le sac avant de lever les yeux vers l'invité. instantanément, il se redressa, bomba le torse, durcit son visage, fronça des sourcils. et un sourire mauvais, très mauvais, s'installa sur ses lippes. « Visiblement, ce taudis regorge également de cafards grandeur nature. » salut, soeurette.

NOVEMBER 27TH ft. @Atlas Weaver
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J'avais passé la nuit chez Nicolas et j'étais la preuve que c'était possible de dormir avec une personne qui avait beaucoup compté pour soi sans que ça se transforme en quelque chose d'ambiguë. En même temps, j'étais pas du tout mais pas du tout dans cette optique ni dans le mood.. ni rien de près ou de loin. Et même s'il ne comprenait absolument pas ce qui pouvait se passer dans ma tête, il respectait mes silences et il ne me forçait pas à parler. Ça non, parce que c'était exactement le truc à ne pas faire avec moi. Plus on me poussait à extérioriser et plus j'étais sur la défensive, j'aimais pas qu'on vienne fouiller dans ma vie. T'es sûre que ça va? Jo ça va? Jo si tu veux parler.. LÂCHEZ MOOOOI. J'vais parler si je veux et à l'occurrence, c'est pas près d'arriver. Ni demain, ni dans quelques mois, jamais. Les seules personnes à qui j'acceptais d'en parler étaient impliquées indirectement dans ce truc, elles m'ont sauvé la vie ce soir-là. Plutôt que de rentrer directement, je fis un détour vers l'appart de ma meilleure amie histoire de lui rendre visite. J'avais pas particulièrement de raison pour débarquer à l'improviste chez elle. On pouvait très bien passer la journée sur son canapé et ne rien faire, juste parler de tout et n'importe quoi. Ou du moins, presque tout. J'entrais chez elle avec son double de clé et après avoir pris soin de fermer derrière moi, je fis quelques pas vers le couloir et je tombais nez à nez avec mon demi-frère??? Ici? DAFUK??! Je fronçais les sourcils, wtf. « J'espère pour toi que t'es à jour dans tes vaccins. » S'il voulait vraiment voir un taudis avec de vrais bestioles, il avait qu'à venir voir mon appart. Là, pas de doutes, il chopperait toutes les maladies du monde pour mon grand plaisir.   

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c'était peut-être inévitable de la croiser ici jordan suite aux rapports de gia sur leur relation. oui, quel comble que de toutes les filles existant sur cette planète, celle qu'il avait épousé dans un élan de gaieté alcoolisé s'avérait être la meilleure amie de sa demi-soeur dont il désirait à tout prix oublier l'existence. le plot twist parfait, digne d'un épisode dramatique d'une série à l'eau de roses. n'oublions pas de préciser que le sentiment était tout bonnement partagé du côté de la dite demi soeur et que tout l'amour qu'il lui portait - c'est à dire, le néant - était tout aussi réciproque. mais c'était sans doute inutile de le préciser, vu l'accueil dont ces deux s'échangeaient. « Tu t'es entraînée devant ton miroir pour cette réplique originale et sensationnelle ? Parce que t'aurais plutôt mieux fait de t'attarder sur ton allure. » joyeuses retrouvailles après de nombreuses années. enfin, est-ce qu'on pouvait appeler des 'retrouvailles' telles qu'elles quand une rencontre n'avait jamais eu réellement eu lieu ? vous avez quatre heures. « Gia dort, on a fêté notre lune de miel, j'te fais pas un dessin. Reviens plus tard. » la provocation à son apogée atlas connaissant le ressenti de jordan vis à vis de ce nouveau lien qui unissait mr & mrs weaver. sans un mot de plus, il la contourna en direction de la porte de sortie, certain qu'elle ne laisserait pas cette provocation sans réponse. le jeu était lancé et ô qu'il adorait jouer.

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C'est pas comme si j'avais oublié qu'il s'était marié avec ma meilleure amie -notons ici que j'accentuais le tout en mode protectrice et possessive.- J'aurais aimé être amnésique rien que pour ça. Sauf que je comprenais pas qu'est-ce qu'il FOUTAIT là. Dans l'appart à Georgia tranquillou, prêt à déguerpir. J'comprenais rien à ce qui se passait, c'est comme si j'avais manqué une saison complète d'une série. What's going on in this world. Ça m'saoulait quand je comprenais pas une situation mais ça me saoulait encore plus de le voir si proche de ma pote sans oublier ce mariage qui les unissait. Ark, j'voulais vomir rien qu'en y pensant. « Tu t'es entraînée devant ton miroir pour cette réplique originale et sensationnelle ? Parce que t'aurais plutôt mieux fait de t'attarder sur ton allure. » Aahahaha, il croit être l'incarnation de dieu lui ptêtre? Je dois m'incliner devant lui ou c'est comment? Non mais j'aime sa façon d'être, il se soucie de mon allure. Charmant, j'apprécie l'effort - non, m'en fous.- « T'as cru que je voulais faire bonne impression devant toi genre? T'es pas quelqu'un d'incroyable pour que j'le fasse. » Tu m'attaques, j't'attaque. Ça se voyait qu'on avait pas du tout la même éducation. Dire que je partageais un peu d'ADN avec lui -hormis ça, on avait que dalle en commun et dieu merci ptn.- Il avait exactement le même genre de comportement que j'détestais chez quelqu'un, de quoi créer un fucking gros clash de la muerte. Je comprenais assez rapidement qu'ils avaient remis le couvercle. Eukay j'veux bien concevoir le délire du mariage à Vegas -quoique non, eux je l'accepte pas du tout- mais Georgia m'avait pas dit qu'ils continuaient de se voir. C'était quoi la nature de leur relation très exactement? Onenight, maintenant mariés, après quoi, sexfriends? J'y comprenais rien une fois de plus. Atlas me contournait pour quitter l'appart et j'aurais très pu ne pas répondre, l'ignorer mais non, ça fonctionnait pas comme ça dans ma tête. Forcément que je le suivais. « T'sais quoi? J'te croirais pas si tu m'disais que tu savais pas qu'on se connaissait elle et moi. » Bah ouais, j'saute vite aux conclusions moi. Y'a 8 milliards de gens sur cette terre, va voir ailleurs.   

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il s’était porté comme une fleur ces dernières années à l’ignorer, ignorer l’existence de quelconque Weaver rattaché à son bon à rien de père, pourquoi devait-on saccager sa tranquillité aujourd’hui ? il n’avait rien demandé de plus qu’une simple partie de jambes en l’air, mais il se retrouvait tout de même en lutte verbal face à jordan, face à ses démons du passé, dans un couloir étroit et lugubre d’un quartier douteux qui plus est. mais soit, quand bien même il était désireux de fuir, son ego et instinct provocateur le poussaient à rétorquer aux venins de la brune. « Je vois qu’en plus du sens du style, la subtilité de l’ironie t’échappe également. T’as vraiment rien pour toi, sœurette. » le fait est qu’il était bon, voire même doué pour endosser le rôle du frère cruel n’était en rien non plus. il adorait même ce rôle, ce jeu et savourait avec un sourire malsain le jeu lancé dont il était persuadé de ressortir gagnant. il se permit même un rire jaune, railleur, mauvais lorsqu’elle suggérait son implication dans la relation qu’il menait avec gia.  « T’as hérité de l’égocentrisme de papa ? Breaking News, le monde ne tourne pas autour de ta petite personne minable, Jordan. » haussement de sourcils, il fit un pas en avant, voulant se montrer dominant - il était dominant. « Tu devrais t’arrêter là avant de continuer à sous-entendre que ta meilleure amie n’est qu’un petit pion naïf et manipulable que j’utilise pour t’atteindre. Je suis pas certain qu’elle apprécierait d’entendre ces sous-entendus. »

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Putain j'vous le dis, j'avais envie de voler un bus pour pouvoir lui rouler dessus sans aucun remords. Vous voyez à quel point j'le détestais ce mec pour avoir des pensées aussi violentes que ça dans ma tête? Il pouvait impressionner qui il voulait avec ses remarques mais ça fonctionnait pas avec moi. Clairement, c'était pas un Weaver. Il faisait pas partie de ma famille. T'es blacklisté à jamais coco. « Au moins, moi j'ai une figure paternelle qui est encore dans le décor. Tu peux pas savoir c'est quoi d'être un homme, il te l'a pas appris. » Ça te fait quoi d'entendre ça Atlas? T'es pas important pour lui. Il parle jamais de toi, t'as seulement révolutionné le monde négativement. Et pourtant, j'sais qu'il est tombé amoureux de ta mère mais hehe -j'me sentais toujours autant trahie par mon père qui avait trompé ma mère-, t'es pas sa plus grande fierté vois-tu. Un fardeau de plus à ses yeux. J'voulais le gifler mais j'frappe pas les mecs, je préfère largement la joute verbale. « J'préfère être égoïste que d'être un fille de pute ou d'être une bâtarde comme lui » Je m'en foutais d'avoir appuyé là où ça faisait extrêmement mal. D'un point de vue extérieur, j'venais d'insulter mon père mais Atlas ne savait rien des violences qu'on avait vécues mes frères, ma mère et moi. Je l'observais faire un pas de plus vers moi, s'il croyait que j'allais reculer no way. Je bronchais pas. « Parce que tu crois vraiment que j'serais pas capable d'aller la voir moi-même pour lui exposer mon avis? N'essaies même pas de me menacer, tu vas juste y laisser ta peau avec moi. » Gia voyait que la personnalité qu'il voulait lui montrer. Tu me colles une tarte si j'te dis qu'il avait pas l'air d'un trouduc? J'priais dieu pour qu'elle soit en train de nous écouter en tsoum-tsoum.

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prévisible tel un éclair pendant un orage tempétueux, l’attaque sur leur géniteur commun tomba. les iris assombris, atlas était peu fier d’avoir été visé sur l’unique faiblesse qui tâchait son train de vie, pourtant il recueillit la pique d’un visage de marbre. le mur érigé pour cacher cette faille, ce manque d’un ‘père’, avait été construit et solidifié durant ces longues années, rien ni personne - surtout pas elle - ne l’affaiblira avec cet argument.   « Une figure paternelle ? T’appelles ce déchet qui menait une double vie, qui vous a baladé toute votre enfance, ‘une figure paternelle’ et ‘un homme’ ? Je comprends mieux la finition de ton éducation face à la mienne, les chiens ne font pas des chats. » rire jaune, lippes soulevées pour former un sourire insolent. tu pensais l’atteindre par la mention de ce père, jordan ? manque de bol, personne ne le déteste plus que lui, son absence, son départ a été plus une bénédiction qu’une souffrance. même quand il avait eu l’audace d’apparaître dans le décor aux côtés de leur mère, atlas l’avait vaillamment ignoré, douteux face à ses intentions. la révélation fut un soulagement; ce n’était qu’un pauvre détritus au milieu d’un champ d’or et argent, il avait fini par rejoindre son milieu naturel. aux côtés de jordan et sa fratrie. lui, s’était porté à merveille avec sa soeur et leur mère, le trio qui avaient vu et vaincu tout jugement et insulte pour en être affectés aujourd’hui. l’attaque envers sa mère le fit alors guère sourciller.  « Décide toi, y’a deux secondes ton père était un ‘homme’, maintenant c’est un bâtard ? Vous avez un sérieux problème de persistance dans cette famille. » et l’idée le fit davantage plus rire, qu’il réceptionna la pseudo menace vis à vis de gia avec un haussement d’épaules. « J’prends le risque. Après tout, j’y perdrais qu’une fille que j’viens à peine de rencontrer - une fille très bonne au lit, certes mais juste une fille. Toi, par contre, perdre ta meilleure amie… ça serait dommage, non ? » tu voulais des menaces jordan ? en voici, en voilà.