foutue. entre l’alcool, la drogue, les defuntes passions. noie mon chagrin et les désillusions dans cette ligne tracée à la perfection. le nez qui effleure la poudre, renifle, ferme les yeux en attendant que le cerveau plane. s’arrête de tourner, l’temps d’une nuit, l’temps de retrouver un peu de vie. peu importe où, même si c’est au fond d’un enfer violent. les veines pleines, azurs qui s’étalent dans le reflet de ce miroir. et même ça, ça me rappelle toi. et j’ai envie de le foutre en ruines, lui, autant que ton souvenir. porte que j’ouvre, tête qui tourne, l’esprit brouillé d’avoir toutes ces substances mélangées. la musique qui fait trembler les tempes, le coeur qui se précipite. au bord du vide. cette scène lumineuse, les pas qui s’enchaînent pour grimper dessus. sans réfléchir, t’façon, j’veux plus de mes pensées. mélodie qui fait onduler mes courbes, danse que j’offre aux regards inconnus. corps qui se fatigue sur cette scène qui n’est pas la mienne, le souffle coupé quand je m’arrête. descend de là-haut, titube un peu dans la foule avant de sentir une main autour de mon bras. une qui me retient au milieu de ce brouaha.
#libre
(Lena Castiglia)