Who let the dogs out [Theng

04/05/2021

tw: mention légère de gérascophobie

le 30/11/2022
Along Charles River

@Théodore Hawthorne

#récoltedefondsadams

W

ho let
the dogs out

♪♫♪
A
l’approche de Noel même les cœurs les plus belliqueux parviennent à s’attendrir alors quoi de mieux que de profiter de cette période pour récolter des fonds ? La raison ne leur a pas été précisée mais la majorité des Adams a répondu à l’appel des deux dirigeantes pour les aider à gagner un peu d’argent. Léonie la patte dans le sac pour les promenades d’animaux domestiques, l’asiatique a choisi cette activité histoire de les soutenir mais il compte surtout s’amuser en glanant quelques infos sur une certaine rouquine qui lui seraient fortes utiles. Juste histoire de pouvoir se libérer de cette idée folle qui s’est implantée dans son esprit vicié : celui d’un mariage arrangé pour pouvoir faire main basse sur la société de l’héritier.

D’entre toutes les différentes activités, il a choisi celle qui ne nécessitait pas vraiment de rapport humain cette fois, sauf bien évidemment avec un autre Adams. Pas de petite vieille à supporter jusqu’à la caisse, c’est bien trop lui demander après ce qu’il a pu endurer deux jours avant au supermarché. " C’est moche de vieillir, dommage qu’on en prenne tous le chemin ", une réflexion qu’il s’est fait en sortant épuisé de cette expérience, sentant sur lui subitement le poids inexorable du temps. Il saura dorénavant que les œufs ne se rangent dans le caddie qu’au dernier moment…

Un petit groupe s’est rassemblé au niveau du parc pour prendre consignes et choisir les adresses des particuliers où aller chercher les animaux. Par deux c’est toujours mieux surtout lorsqu’il y a plus d’un canidé à promener alors naturellement et pas qu’un peu désintéressé, le sino s’approche de la liste et annonce clairement le binôme qu’il souhaite créer. « J’vais avec Théo. » Il observe les noms et s’arrête sur un en particulier, Foster, qu'il connait d'ailleurs. « Ça te dit un Saint Bernard ?» Qu'il demande à son partenaire. Jeune chien fou, cent kilos au bas mot, jamais dressé d’une interne qui n’a visiblement pas le temps de le promener. « Y’a un bulldog deux maisons plus loin, on fait une pierre deux coups? »

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(Sheng Lao Xian)

Shut the door, Dim the lights. Your body's warm And it's so cold outside. Take off your clothes, Close your eyes ━ ━ ━

We'll be in hell tomorrow. But, we are...

heavenbound tonight ∇

who let the dogs out ★ ─

w/ @Sheng Lao Xian × copy tumblr

tw : deuil, décès, drogue

La balançoire s’est arrêtée au milieu de sa course. Plus personne n’entend le cliquetis métallique des chaînes, ni les rires qui vous échappaient. Le siège de bois est suspendu, la gravité désemparée face à l’absurde. Comme si le désespoir avait pris forme. Morte. Tu penses à elle dont le prénom résonne désormais comme un glas pénétrant tes entrailles. Retentissement toujours plus insupportable, vibration de souvenirs dont tu es le seul possesseur. Chaque jour, chaque minute, chaque seconde. Tu marches vers une finalité absente, ectoplasme exsangue dont le hurlement ne parvient pas à franchir le seuil de tes lèvres. Un étranger dans la sa ville natale, ces rues hostiles et tant de visages anonymes se pressant dans l’écœurante joyeuseté hivernale, et le sien souriant dans l’immensité du vide. Tu ressasses cette image hantée dans ce parc qui se souvient de vous et des longues heures que vous avez passé à vous apprivoiser dans ses bras. Morte. Elle est morte. Comment accepter l’atroce réalité ? Comment supporter que le temps emporte sa figure et sa voix ? Que bientôt les détails s’effaceront pour ne laisser que le néant d’un bienheureux passé ? Tu rejoues la même boucle incessante, espérant capturer dans ton esprit vivace les fragments de votre relation. Pauvres miettes, vulgaires éclats de verre coincé à l’intérieur de ta chair. Aujourd’hui, aucune artificielle substance pour te soustraire à la vérité. Ton thérapeute répète qu’il est important de poursuivre son existence ordinaire malgré le drame, puisque son départ brutal n’est pas ta mise à mort. Menteur. Tu pourrais crier tout ce qui est mort en toi ce jour-là, combien il est impossible de décrire l’exactitude de cette perte tant elle est vertigineuse. Combien il te semble ridicule de soutenir le regard de Wendy ou même de la contacter. Parce qu’elle était là, parce qu’elle a assisté à la chute. Elle était venue, chez toi, superbe. Sa bouche brûlante souriante de toute sa cruauté, ses griffes prêtes à te déchirer. Un soupire t’échappe et tu observes le petit groupe de Adams rassemblé dans ce parc. Tu attends patiemment les consignes. De toutes les missions de la récolte de fonds, celle-ci semble la plus propice à honorer. Tes lèvres miment un sourire. « J’vais avec Théo. » Tu hausses un sourcil interrogateur en t’approchant. Sheng. Vous vous êtes déjà croisés par le passé et tu n’ignores pas sa proximité avec Haiwee. Et surtout avec Wendy. « Ça te dit un Saint Bernard ? Y’a un bulldog deux maisons plus loin, on fait une pierre deux coups ? » Tu observes la liste des noms et hoche la tête. « Bonne idée. Tu es à l’aise avec les chiens ? »

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(Invité)

04/05/2021

le 30/11/2022
Along Charles River

@Théodore Hawthorne

#récoltedefondsadams

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the dogs out

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L
es deux Adams prennent connaissances des règles qu’il leur faudra suivre durant cette épreuve, déterminés l’un comme l’autre à apporter leur contribution dans la récolte de fonds. « Bonne idée. Tu es à l’aise avec les chiens ? » C’est un détail auquel il n’a jamais pris le temps de penser puisqu’il n’a jamais été en réel contact avec l’espèce canine si ce n’est avec le monstre sur pattes qu’à hébergé un temps Haiwee. Le sino n’a pas réellement eu l’occasion de tester les limites de sa patience, l’amérindienne l’ayant rendu à ses premiers propriétaires. Alors pour lui, « c’est une première, » qu’il confie, serein même s’il n’est en rien expérimenté, tant qu’il ne ressort pas de cette expérience la main ensanglantée... L’adresse en tête ils partent donc en direction de la demeure, le sino et l’américain côte à côte, l’étranger l’épiant de temps à autre au souvenir de ce que Veritas a pu poster. Lui un drogué ? L’asiatique a du mal à le concevoir, le trouvant plutôt tranquille bien qu’un peu morose en cette période de l’année. Après tout, Noël n’est pas synonyme de joie pour tout le monde, certains l’affrontant seuls faute d’être bien entourés. Il n’est pas rare d’apercevoir le soir des âmes esseulées s’arrêter devant les jardins joliment décorés qui arborent personnages de crèche, traineaux et rennes illuminés, en se répétant que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
Après quelques pas le plus âgé des deux se décide à parler, dégageant son col et rentrant dans le vif du sujet. « C’est bien toi que Veritas a affiché ? » Il lève une main, paume ouverte, dans la foulée pour afficher sa sincérité. « J’te juge pas. Chacun a ses petits travers » et l’héritier serait mal placé pour dire quoique ce soit, aimant un peu trop la chair. « Mais avec une Pfo… » Comme quoi derrière cette rumeur d'alliance entre les deux maisons rivales depuis tant d'années...il y a peut-être un soupçon de vérité.

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(Sheng Lao Xian)

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Tw : deuil & drogue

who let the dogs out × @Sheng Lao Xian

Combien tu aimerais retrouver le réconfort nocturne Théodore, l’avalanche des anesthésiants et les narines frissonnantes après les moindres particules de poudreuse. Cette sensation de puissance anéantissant le discernement, niant la morne réalité. Sobre, l’existence est une médiocrité continuelle maintenant que la ville n’est plus le témoin grandiose de vos balbutiements amoureux… Simple théâtre de ta carcasse suivant péniblement les efforts civiques des Adams. Boston la nécropole aux pavés de cimetière et aux guirlandes de Noël. « C’est une première. » Un sourire chasse un instant tes idées noires, cette expérimentation promet néanmoins quelques amusements. Une distraction accueillie avec une certaine reconnaissance. Tu acquiesces du visage en commençant votre itinéraire. Dans l’atmosphère flotte le parfum du deuil et du pain d’épice, nauséabond et doux. Quel paradoxale effluve qui te poignarde les entrailles de sa sucrosité avant d’abandonner une odeur que tu ne peux qu’apprécier. Réclamer. Votre cheminement est bien entamé lorsque Sheng brise le silence entre vous. « C’est bien toi que Veritas a affiché ? » Tes doigts se crispent légèrement face au souvenir de ce message, de cette soirée. Le Lux, Théodore Hawthorne et des traces de cocaïne, magnifique portait qui omet heureusement les détails plus lamentables. « J’te juge pas. Chacun a ses petits travers » Le jugement des autres n’est qu’une maigre offense lorsque la consommation n’a pas pour dessein la récréation mais l’infaillible besoin de ne plus se sentir mort. Tu quittes la route des yeux pour regarder ton accompagnant. « Mais avec une Pfo… » Ainsi, il s’avère que ta proximité avec Wendy est un sujet de conversation. Un rire t’échappe. « Nous avons un travers commun a priori. » À quel point ? Tu l’ignores, elle ne délibère pas tant d’informations sur ses fréquentations. « Je prêtes assez peu de considération aux couleurs… Et puis avec Wendy c’est une vieille histoire. » Ridicule petite marionnette qui joue les vieux habitués…

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(Invité)

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