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Les originesbritannique, brésilienne, portugaise & italienne.
feat. Kaya Scodelario
le 8 mars 1998 dans le quartier de soho à londres.
britannique.
seule mais à tous.
sixième année en médecine, spécialisée en chirurgie.
pauvre mais boursière.
Le caractère
En ce moment, tes aurores défilent dans une monotonie accablante. Tu t’éveilles dans des chambres d’hôtel dont tu ignores tout, avec des personnes dont l’identité t’échappe. Tous ces corps inconnus Cassandre, tant d’anatomie sous la froideur de ton regard. Mécanique transaction scrupuleusement étudiée. Studieuse dans les moindres détails, un détachement de l’âme bien supérieur à la moyenne. Pourquoi s’interroger plus longuement sur leur individualité lorsqu’ils t’écœurent à en perdre haleine ? Ces va et vient ne t’émeuvent pas, non. Bien trop misanthrope pour offrir autre chose que de l’indifférence. Ils repartent bien heureux d’avoir réchauffer leur mollesse à ta passion, eux non plus n’ont pas le désir de découvrir plus profondément tes particularités. Seule ta crasse, cette saleté vicieuse les intéressent. Tu revendiquerais bien cette perversion aliénée, l’insoumission même aux bonnes mœurs. Inutile de s’encombrer des banalités. Tu séduis tes proies, manipulant leur naïveté suffisamment pour laisser planer leur prétendu pouvoir sur tes tremblements. Idiot, tout n’est qu’un calcule savamment élaborer pour acquérir le précieux salaire. Ton cynisme dégouline sans limite aucune. Ton activité ne laisse guère de possibilité à ta vulnérabilité et ta sensibilité, non, non… Tu gardes précieusement ces petits secrets de ta personne, faille que tu refuses. Preuve d’une jolie perspicacité, tu sais que ces défauts ? qualités ? sont ta perte. Elles ne se dévoilent que lors de brusques éclats, quand tes obsessions prennent le dessus dans les méandres les plus intimes et privées de ton existence. Lorsque tu désires Cassandre, ce n’est jamais à moitié. Ton être se consume jusqu’à consommation de ta fascination. Où es-tu ? Il suffit pourtant de te chercher où tu n’es pas pour te trouver…
Les anecdotes
- ( 01 )Soho. Trouble passée d’un quartier marqué par le crime et l’immoralité, les rues miteuses et les enfants en lambeaux. Les maisons sordides aux ombres menaçantes sont devenues le cœur battant de la ville. La musique résonne sur le pavé, les néons vibrent dans l’air. Tu as toujours adoré cette ambiance électrisante, flânant dans les rues en quête d’inédits. Enfant unique, tes parents régulièrement absents, tu as toujours jouis d’une certaine liberté. En mars, les souliers mouillées de rosée, les beaux jours sont de retour et les rayons du soleil brillent sur les hautes fenêtres. C’est la saison des amours pour les lièvres, ne serais-tu pas un lièvre de mars Cassandre ? Transie par une certaine folie passionnelle.
- ( 02 )Patinage artistique. « Cassandre, jamais je ne te laisserai tomber ». Ces mots résonnent encore dans ton esprit. La lame qui glisse sur la glace, tes lèvres bleuies par le froid et la chaleur de l’effort irradiant tes muscles. L’axel, saut de valse, lutz, walley… Encore et encore. Pendant longtemps tu as pratiqué, imaginant peut-être même gagner des championnats internationaux mais… La chute. Le sang sur le miroir gelé. Cette promesse non tenue et ton crâne s’écrasant durement. Bien que tes patins attendant sagement, la peur est désormais bien trop profonde pour que le risque soit pris.
- ( 03 )Prostitution. Voici que tous les appels que ton âme avait âprement attendus, que tes désirs inavoués que jamais tu n’avais éprouvées Cassandre, que ces fantasmes fantasques, cette douce angoissante d’excitation, que le lourd voile de mystère qui sommeillait en toi s’éveillèrent avec l’acquisition d’une belle liasse. Enchantée par la facilité, ce timide plaisir récompensé non seulement par un pouvoir délivré mais également par un payement. Pourquoi se contenter de l’exaltation lorsqu’elle peut s’accompagner d’une récompense ? Tout semblait prendre une mesure certaine, un sens inavouable. Ravissement des ombres te contemplant ainsi achetable, comme sous un charme tu dévorais leurs mouvements, dans une attitude pleine de majesté comme habitée par un secret. Ta beauté se découvrait, devant le miroir de leurs regards et se révélait à elle-même.
- ( 04 )L’amour. La bouche douloureusement ouverte, tes yeux de cyanose anxieux fixent le plâtre fissuré du plafond. Tu t’abandonnes avec résignation à cet amour ravageur, refusant la moindre fureur ou désespoir. Tant d’insensibilité et de brutalité naissent de ses mains lorsqu’elle parcourt ta peau, et toi succombant à ses charmes tu es immensément bête et stupide. Le cœur suturé par ses mots, tu réclames encore cette affreuse lutte désespérée. Pourquoi cette bouche et ces yeux ne voient-ils pas au-delà de cette bête mystérieuse, merveilleusement belle, la transformation intolérable de ce tendre partage en frisson de mort sur ta peau agonisante… Le corps tremblant dans les soubresauts d’un ultime coup de rein. C’est terminé. Là, allongée et éteinte, entre ses draps, tu ne savais rien et n’apercevait rien. Rien. Lamentable Cassandre éprise du déni, déclinant la réalité. Il est évident que cette sueur plus jamais ne sera partagée car elle n’ignore plus rien de tes activités parallèles. Que son regard semble méprisant, plus une once de sentiments. Simplement une animosité souffrante, blessure de la vertu trahie par les mensonges et les tromperies. Pourquoi avoir ravager si honteusement cette unique espérance ? Cette relation aux allures idylliques et dont l’adoration dépassait l’entendement ? Pour l’ennui.
- ( 05 )Honte et fuite. Imaginais-tu petite sotte que ton secret resterait bien dissimulé derrière ton sourire innocent et l’excellence si caractéristique de tes résultats scolaires ? Naïveté bien enfantine. La honte a un goût de salive aigre, crachée au visage. Putain. Salope. Pute. Poupée désarticulée passant de main en main pour de jolies sommes. La fraicheur de la jeunesse appelle à bien des vices… Est-ce le regard paternel qui fût le lourd à supporter ? Non, bien sûr que non. Intérieurement, tu étais convaincue que l’image est immuable, que rien ne changerait. Vaste erreur, défaite. Tout s’écoule et se transforme sans cesse pour se dissoudre enfin. Tu crains et frissonnes face à l’instabilité de l’attachement. L’amour inconditionnel n’existe pas, une limite s’impose toujours. Celle de tes parents a été de voir la débauche de tes actes. Éphémère affection perdue dans les sanglots, elle s’est fanée. Reniée. Souriant toujours du même sourire mélancolique, tu as fui. Adieu Londres, insupportable sensation d’abandon. Sale ou salie ? Telle est la question, mais aucune patience d’attendre une réponse, tu as été rejetée, laissée sur ce bord de trottoir. N’est-ce pas là ton lieu de prédilection désormais ? Heureusement, ta perfection illusoire laisse toujours une échappatoire.
Quel désir hante ton corps ? Petit chuchotement bien aisé à prononcer et pourtant impossible à réaliser. Tu voulais profondément te fuir toi-même. Tu attendais impatiemment d’être sauvée, que la vie soudainement devienne supportable. Que la mélancolie t’abandonne pour une satiété miséricordieuse. N’être plus un individu, simplement une enveloppe légère et libre, que tu sois enlevée à toi-même. Ne plus rien avoir à supporter de cette morne réalité. Vain miracle. Personne ne sort de soi, personne ne peut vivre pour toi Cassandre. Ta patience est ridicule. Incapable de fuir ta chair, la décision fût de fuir toute parcelle de ton identité. Londres, l’université d’Oxford, tes habitudes, tes paysages… Les recommandations sont faciles à obtenir quand tu te présentes à genoux pour assouvir les transactions. Tes résultats sont d’une excellence rare et comment ne point succomber à tes discours enflammés ? Harvard propose une qualité bien supérieure à la moyenne, excessivement loin de ton quotidien et de ton identité propre. Pourquoi ne pas goûter ce prestige ?
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<div class="card-user-bottin-pfo"><pfo class="text-s-bebas text-upper">KAYA SCODELARIO</pfo><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Cassandre Wilde"</span></div>
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