what did you expect (ocyllie/alexander)

Ocyllie & Alexander

Bon, les choses s'arrangeaient et mon humeur en suivait. Forcément j'avais envie de dire. Quand on retrouve la fille qu'on aime, l'humeur ne peut aller qu'en s'améliorant quand on a touché le fond. Du coup, je ne le cachais pas. Le sourire aux lèvres... Ca, c'est quand j'ai pas de crise de manque. Disons qu'une des parts du marché lors de notre remise en couple, c'était que j'arrête la drogue... Donc j'arrêtais. Et c'était loin d'être facile. J'étais sur les nerfs tout le temps et c'était pas le moment pour me rentrer dedans, sinon ça pouvait chauffer rapidement. Là, j'étais plutôt cool, avec mon carambar dans la bouche. J'étais venu à la mather house parce que j'avais fini mes cours et que j'avais la flemme sur le moment d'aller à l'appart d'Alexis. Du coup, béquilles en main, j'entrais dans la maison, me dirigeant vers la salle principale pour m'installer et geeker un peu, comme tout geek qui se respecte. Seulement, j'tombais sur celle que je voulais pas croiser ici. "C'est le nouveau repère des Dunsters ici ? J'savais pas." Ocyllie, ou celle qui traine plus avec les verts qu'avec les jaunes, aller savoir pourquoi.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Croyez moi ou non, mais même si je suis folle amoureuse de ma confrérie de petits élèves modèles, je ne peux pas m’empêcher de me sentir proche de la Mather House. Peut-être parce que Athénaïs, ma sœur jumelle, se trouve là, tout comme Gwen et Jeno, Konrad aussi et bien évidemment Briony. Cette confrérie c’est un peu comme ma seconde maison. Quand j’ai un petit coup de blues, je viens ici, je trouve quelqu’un avec qui fumer un petit joint, quelqu’un avec qui sniffer une ligne de coke et puis ça repart, je suis à nouveau opérationnelle pour le reste de la journée. Certaines personnes n’arrêtent pas de me dire que je me suis trompé de confrérie, mais je ne pense pas. Passer un moment en la compagnie d’une bande drogués prêt à faire la fête à n’importe quel moment, c’est cool, mais il faut pouvoir les supporter tout le reste du temps et là c’est un petit peu moins cool. Sinon, là je fais quoi ? J’attends mon clone, j’ai un petit truc à lui refiler. Assise bien sagement dans la pièce principale, un bouquin sur les genoux, je potasse tout en l’attendant. "C'est le nouveau repère des Dunsters ici ? J'savais pas." Forcément lorsque j’entends le nom de la meilleure des confrérie, à laquelle j’appartiens, je me sens obligé de lever la tête et c’est là que je vois la tronche de cake de ce petit con d’Alexander. Je lui adresse un sourire hypocrite. « Moi aussi j’suis contente d’te voir Alex. » Le petit surnom ? C’est juste pour le faire chier encore plus.

Ocyllie & Alexander

Il n'était pas rare que certains membres d'autres maisons se retrouvent ici. Après tout, on y retrouvait les drogués de la fac donc ceux qui appartiennent à d'autres maisons qui veulent se fournir ou retrouver leurs amis viennent ici. Bon, les Eliots sont pas vraiment ceux qu'on voit le plus souvent vu la répulsion qu'ils ont de nous - qui est réciproque d'ailleurs. Mais les autres, on voit des oranges, des violets, même des jaunes. En parlant de jaune, je remarquais une tête connue et j'étais pas franchement agréablement surpris de la voir, au contraire. Si elle pouvait se barrer le plus vite possible, j'en serai que ravi. "Moi aussi j’suis contente d’te voir Alex." Je grognais silencieusement. Ok, Alex était un diminutif qu'on utilisait souvent. Mais sortant de sa bouche, j'aimais vraiment pas. "Garde ton hypocrisie pour d'autres s'teu plait." Autant avant que je la mette dans mon lit, elle était potable, mais là j'pouvais plus me la voir en peinture. Bon, sa sœur, c'était quand même différent, elle était verte et j'aimais tous les verts.

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Un livre sur les genoux, voilà que je mettais à potasser dans la Mather House maintenant. Sachant que je n’appartenais pas à cette confrérie et surtout sachant que ce n’était pas vraiment un lieu idéal pour bosser en raison de l’ambiance plutôt fêtarde qui régnait en permanence dans cette maison, les gens devaient se demander ce que je pouvais bien foutre là. Je ne répondais à aucune interrogation, me contentant d’adresser petits sourires et signes de la tête à certains alors que j’ignorais carrément les personnes que je ne voulais pas voir. Justement, en parlant de personne que je ne voulais surtout pas voir, Alexander venait de faire son apparition et de me gratifier d’une phrase des plus sympathiques à laquelle je ne tardais pas à répondre. Je ne pouvais m’attendre à ce qu’il prenne ses béquilles à son cou et qu’il parte en courant, mais je ne pensais pas qu’il aurait le culot de me répondre. "Garde ton hypocrisie pour d'autres s'teu plait." Etrangement, mon sourire s’intensifiait encore un petit peu plus alors que je prenais un air totalement idiot, un air ressemblant à celui qu’il avait tout le temps sur la tronche d’ailleurs. « Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu parles d’hypocrisie, j’essaie juste d’être gentille avec toi. » Et voilà que je haussais les épaules comme si de rien n’était avant de poser mon regard sur mon bouquin.

Ocyllie & Alexander

J'étais plutôt ouvert comme gars. J'avais plusieurs amis qui étaient différents et je les acceptais tels qu'ils étaient. Mais il y a un niveau à ne pas franchir. Sérieusement, tout le monde est égal et j'étais contre les différences. Pour moi, chacun nait égal. Il n'y a aucune règle qui dit qu'untel est supérieur à untel. C'est tout. Alors les personnes qui sont hautaines et qui se sentent supérieures au monde entier - genre les Eliots - qu'ils aillent se faire foutre. Ils ont peut-être de l'argent mais ça veut pas dire qu'ils sont l'élite de l'université. Des gens bien plus humbles sont dix fois mieux qu'eux. Ocyllie, bien qu'elle ne soit pas Eliot, avait cet air supérieur qui avait tendance à m'agacer au plus haut point. "Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu parles d’hypocrisie, j’essaie juste d’être gentille avec toi." Je haussais les sourcils, l'air blasé. Elle m'agaçait vraiment, c'était physique maintenant. "A d'autres. Ça sert à rien de faire genre, ça te va pas." Faire l'hypocrite, ça pouvait être une façon de jouer mais j'avais aucunement envie de jouer avec elle.

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Bon d’accord, je n’étais pas vraiment une nana super sociable et je me contentais simplement de mon cercle d’amis, mais je n’étais pas non plus une peste et je ne cherchais pas les embrouilles lorsque quelque avait une tête qui ne me revenait pas. … Ou pas. Si je pouvais m’attendre à tout dans la Mather House, je ne pensais pas croiser Alexander. Pour moi, il était de retour avec Alexis, l’une de mes amies justement, et je pensais qu’il passerait tout son temps libre avec elle pour la bécoter ou bien pour tout autre chose, mais non il avait décidé de me suivre et de venir me casser les pieds jusque dans mes moments de calme. Alors qu’il me lançait des petites piques, je ne pouvais cesser de lui sourire, de lui adresser un sourire hypocrite, faisant mine de ne pas comprendre ce qu’il voulait dire. "A d'autres. Ça sert à rien de faire genre, ça te va pas." J’avais envie de rire en l’entendant parler, mais je me retenais, me mordant l’intérieur de la joue pour ne pas être prise d’un fou rire. « Arrête je vais m’étouffer de rire avec tes répliques à deux balles là. Et puis le prochaine fois que je voudrais être gentille avec toi, t’iras te mettre le doigt dans l’œil. » Oui c’était la guerre entre nous. D’ailleurs, je ne comprenais même pas comment j’avais pu finir dans son lit un soir.

Ocyllie & Alexander

En fait, ce qui m'agaçait avec cette fille, c'était ces remarques à deux balles. A la base je l'appréciais. Mais au matin, quand elle a fait une remarque qui m'a pas plus, c'était physique : je pouvais plus la voir en peinture. Sachant qu'en plus, elle trainait énormément à la Mather House, fallait bien qu'à un moment, ça pète. Elle est jaune à ce que je sache donc qu'elle squatte sa maison, pas la nôtre. "Arrête je vais m’étouffer de rire avec tes répliques à deux balles là. Et puis le prochaine fois que je voudrais être gentille avec toi, t’iras te mettre le doigt dans l’œil." Je secouais la tête, levant les yeux au ciel. Non mais elle se prend pour qui elle, avec son hypocrisie à deux balles. Genre elle était contente de me voir. Et j'suis la Reine d'Angleterre peut-être ? "Gentille avec moi ? Genre, c'est pas en disant "moi aussi je suis contente de te voir Alex" que tu fais ta gentille, au contraire. On s'aime pas, c'est pas la peine de faire la faux-cul." J'étais franc au moins, moi. Je l'avouais, je l'aimais pas et avec ce genre de comportement, c'était loin de changer.

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"Gentille avec moi ? Genre, c'est pas en disant "moi aussi je suis contente de te voir Alex" que tu fais ta gentille, au contraire. On s'aime pas, c'est pas la peine de faire la faux-cul." Non, mais il était sérieux là ? Je tournais la tête, croisant mes bras sous ma poitrine, envoyant valser mon livre à l’autre bout du canapé sur lequel j’étais assise avant de lui jeter un regard noir. Croyez moi que si j’avais eu des mitraillettes à la place des yeux, je l’aurais déjà assassiné sur place à cet imbécile de service. En venant souvent à la Mather House je me doutais que j’allais finir par le croiser un jour ou l’autre, mais je ne pensais pas qu’il allait me traiter de la sorte. Bon d’accord je n’étais pas vraiment sincère avec lui que ce soit dans mes paroles ou encore dans mes gestes, mais je faisais des efforts pour ne pas paraître trop méchante, pour ne pas l’enfoncer comme je pourrais le faire si j’en avais vraiment envie. Le truc, c’est que là, il ne me laissait pas vraiment le choix. « Arrête, je tremble devant tes paroles là. D’ailleurs, je suis en train de penser que tu étais bien moins haineux lorsque tu m’a ramené dans ton lit. Tu étais bien plus doux, bien plus sympathique. » Je venais de prononcer mes paroles assez fortes, pour que les gens autour de nous puisse entendre. Un sourire provocateur se dessinait sur mes lèvres. Un sourire que je lui adressais.

Ocyllie & Alexander

Visiblement, j'avais l'air de l'agacer puisqu'elle balançait son livre sur le canapé. En plus, en voyant ses yeux, je remarquais qu'elle était loin d'être contente. "Arrête, je tremble devant tes paroles là. D’ailleurs, je suis en train de penser que tu étais bien moins haineux lorsque tu m’a ramené dans ton lit. Tu étais bien plus doux, bien plus sympathique." Je soupirais. Je ne me voulais pas menaçant ou même méchant. Juste réaliste. Je ne faisais pas le faux cul en disant des gentillesses à une personne que je n'appréciais pas. Prétendre le contraire serait hypocrite. "C'était une lointaine époque dont je ne veux plus aucun souvenir." Oui, j'avais déjà couché avec elle et c'est quand j'ai aperçu un trait de son caractère que j'ai très vite regretté mon geste. Cette fille faisait des remarques qui ne me plaisaient pas. Et forcément, ça a fini en engueulade et limite insulte avant qu'elle ne se barre. Et depuis, c'est l'amour fou. "Désolé mais l'hypocrisie c'est pas mon truc. Tu peux m'faire ce regard, ça changera rien." Genre le regard du "si j'ai des flingues à la place des yeux, j'te tue". Et bien je m'en fous donc ça change rien.

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"C'était une lointaine époque dont je ne veux plus aucun souvenir." Alors là, c’était le pompon, la cerise sur le gâteau. J’arquais un sourcil tout en posant un regard noir sur lui. Même si je n’avais pas spécialement envie de penser en permanence à ce qui s’était passé entre nous, étant donné qu’il s’agissait du passé, je n’avais pas envie qu’il puisse s’en sortir aussi bien. De toute façon, je n’y étais pour rien moi si je suis le genre de nana qui aime faire chier son monde et mettre son adorable jolie petit nez un petit peu partout. « Alors compte sur moi pour te rappeler ce merveilleux moment à chaque fois que je le pourrais. » Et là, un sourire mauvais venait se dessiner sur mes lèvres. "Désolé mais l'hypocrisie c'est pas mon truc. Tu peux m'faire ce regard, ça changera rien." S’il pouvait se taire un petit peu, croyez-moi que cela m’arrangerait. Je finissais par lever les yeux au ciel tout en poussant un soupir d’exaspération. « Explique moi seulement pourquoi t’as ouvert ta bouche en arrivant ici alors, si tu ne voulais pas que je te parle ou que je joue les hypocrites ou je ne sais quoi d’autre. En fait, t’es un cherche merde si je comprends bien . » Ouai, on ne pouvait pas se voir.