que tous les feux nous consument. - Scott.

Je ne pensais pas revoir Scott depuis la dernière fois qu'on s'est vu. parce qu'on oublie toujours. dans la folie. le jeu. Un visage, un prénom. C'était tout ce qu'il me fallait pour savoir avec qui je passais la soirée. Les choses changent à présent. Un jeu encore plus amusant et qui me sort de mes pensées négatives. Encore plus aujourd'hui, alors que j'ai pleuré quand Bradley s'est effacé de mon champs de vision. Il m'a fallu un moment pour réussir à cacher ses yeux gonflés pendant les cours et encore plus pour les faire disparaitre alors que je me prépare pour rejoindre Scott. On ne voit presque plus rien avec le maquillage, une mine un peu fatiguée mais ça ne se verra pas. Mes talons claquent le long des murs de la Dudley House pour arriver à l'arrière de la bâtisse. Je tend la tête pour remarquer la présence de Scott, je me pince la lèvre pour retenir ce frisson d'excitation. Franchissant les derniers pas qui me sépare de lui, la porte s'ouvre et je viens envelopper ses hanches de mes bras. Mes lèvres se déposent dans sa nuque. - Bonsoir, Scott... je susurre, soulagée. avec un feu intérieur prêt à exploser.

L’ombre dans l’attente. L’esprit encore marqué par cette nuit. Tourne en boucle le souvenir. Les mots. Mais comme à son habitude, il fait l’inverse de ce qu’il devrait. Isolé dans sa chambre, les bruits de la Dudley se font lointain jusqu’à devenir totalement silencieux. Lorsqu’il sort dehors pour ouvrir la porte à sa visiteuse, il ne croise aucune âme. A lui, elle apparait. La brune aux courbes parfaites. Talons qui martyrisent le bitume. Luna l’encercle de ses bras. Le salut de ses lippes sur sa nuque. Malice dans les prunelles. Un sourire sur les lèvres, une main sur sa chute de reins, il la maintient contre lui. Leurs corps basculant en arrière, il fait légèrement claquer la porte derrière leur ombre. Dans l’obscurité du couloir, il relève une main pour l’attraper par le menton. L’obligeant à relever son ovale vers lui, l’homme s’abaisse. Chuchote contre ses lèvres. « Je m’impatientais. »

Ce n'est pas que l'excitation. La fraicheur de Novembre est bien plus mordante. Si je ne me dépêchais pas de venir, je prendrais sûrement froid. Fort heureusement, il est là. Le palpitant s'accélère un peu plus alors que je viens me blottir dans ses bras. Dans un premier baiser, je me laisse emporter. Un rappel du passé. J'en avais oublié à quel point c'était jouissif. Je suis toute fébrile, je me laisse emporter par la chaleur de ses bras. Je n'ai plus froid. Je ne pense qu'à lui. A ses lèvres qui se rapprochent des miennes. Je lui souris. - Fallait-il que je vienne plus tôt pour éviter cela ? Je me rapproche dans le but de l'embrasser mais je me retiens au dernier moment. Au lieu de ça, je me recule pour laisser mon dos épouser le mur et le laisser admirer. Robe moulante dans un bleu royal. Courte, pour lui laisser le plaisir d'admirer mes jambes. Et bien d'autres possibilités. - Ravie de te revoir, Scott. D'un signe de la main, je l'invite à me rejoindre. Mon regard brûle d'une lueur nouvelle et consume les idées négatives loin de cette maison.

« On l’saura jamais. » Aguicheuse Luna. Dans l’obscurité, elle se recule. S’appuie contre le mur. Faible rayon lunaire sur sa silhouette.Sa robe d’un bleu royal sublime sa ténébreuse chevelure, l’ivoire de son derme, le rosée de ses pulpeuses. De ses émeraudes, il caresse ses jambes. Sa taille. Son décolleté. Elle est parfaite dans sa tentation. Une tentation qu’elle sait hypnotique. Main tendue vers lui, l’ombre s’en empare. Remonte jusqu’à son poignet dont il caresse l’intérieur du pouce. « ça m’suffit pas. » Dominante stature. Le corps proche du sien, il guide la main de la brune jusqu’à ses lèvres. « J’veux qu’tu sois plus que ravi. » Lentement, il commence par embrasser ses doigts. Fente sombre en guise d’iris, elle en dégage du désir. « J’veux t’avoir manqué. Que t’admette avoir pensé aux fois où je t’ai fait jouir. » Murmure rauque. Couvert par l’obscure, il se fou du lieu où il se trouve. Et qui pourrait bien les voir, parce qu’encore une fois, il laisse ses émotions dictés sa conduite. « Parce que j’sais comment te caresser. » Suavement, il porte un de ses doigts à sa bouche, qu’il effleure de sa langue.

Mes lèvres bougent, réponse à cette interrogation qui ne sera jamais résolue. Je cherche à ce qu'il me regarde et chose faite, je sens mon corps réagir. Frémir. J'en avais oublié l'exigence de Scott. Celle d'une intense sensation à ces côtés. Je me sens rétrécir au fur et à mesure qu'il se rapproche. Je me sens faiblir au contact de sa peau. Mes lèvres n'émettent plus rien que des mouvements tremblantes, hésitants alors que je suis obnubilée par l'attitude de Scott. Je sens mon palpitant s'accélérer petit à petit, l'air me manque. Mon regard ne le quitte pas et n'a pas le temps de me ménager de cette vision. De ces lèvres qui se rapprochent. De mon doigt qui subit l'assaut de cette langue. chaude. humide. - Hmmm... le visage surpris, je me sens comme mise à nue. mon corps m'a trahi. Le rouge monte à mes joues. - Peut-être... j'hésite. mais après tout, j'en ai envie. de lui. de ces caresses. - Peut-être... tu devrais... me rappeler ces sensations ? Je te dirais... si elles sont encore imprimés en moi... et bien d'autres sensations encore. je ne me rends pas compte qu'avec mes réactions, je suis aussi facile à lire qu'un livre. on devine à quel point je brûle à cet instant. que je meurs de chaud sous cette robe moulante qui me couvre à peine.

Il la sent. Sa respiration. Elle qui s’accélère, alors qu’il resserre l’étau autours de son ombre. Peut-être. Son doigts entre ses lippes, il l’éloigne pour venir effleurer son poignet. Arrêt. Ses iris braquées sur elle. Sur ses pommettes rougies par un feu qu’il devine. Qui se ressent sur son derme. Rampe sur sa main comme pour le contaminer de sa chaleur. Elle est belle, Luna dans l’obscurité Reprenant possession de la main de Luna, il la fait glisser sur sa poitrine à elle. « Donne-moi envie.. »Sur son ventre. « De faire plus que d’te rappeler des sensations.. » Maître qui tient les ficelles, il guide sa main sous sa robe. L’appuie contre son intimité à travers sa lingerie.