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Les originesFRANÇAISES DE LA MÈRE ET IRANIENNES ET ESPAGNOLES DU PÈRE BIOLOGIQUE.
feat. CYRUS AMINI
LE 13/01/1998 À DETROIT.
AMÉRICAIN.
CÉLIBATAIRE QUEUTARD ET BISEXUEL.
QUATRIÈME ANNÉE EN DROIT ET POLITIQUE, SPÉCIALISATION EN DROIT DES ÉTRANGERS & BARMAN À TEMPS PARTIEL.
PAUVRE.
Le caractère
Le truc le plus marquant, c'est que tu es brut de décoffrage comme on dit. Tu ne tournes pas la langue plusieurs fois dans ta bouche, tu penses quelque chose, généralement tu le dis. Il t'arrive de serrer ta langue entre tes dents mais ce n'est pas le cas le plus courant. Avec les années, tu t'es apaisé mais clairement, tu rentres souvent dans le lard, tu es parfois "shady" à être aussi direct. Quelques années de pratique avec tes proches, passé l'adolescence, t'ont permis de prendre un temps de pause avant de foncer tête baissée dans le discours des gens — si quelqu'un cherche un bélier, c'est toi que l'on vient titiller. Besoin de quelqu'un qui baisse la tête, crâne poncé, prêt à foncer dans le ventre d'un individu ? C'est tout pour toi. Certes, tu n'es plus aussi violent que tu as pu l'être, notamment vis à vis des tes études. Tu joues trop souvent avec les limites et il est bien rare que tu ne te bagarres pas au moins deux fois dans le mois à en avoir quelques bleus. C'est dans ta nature d'être violent et ne pas te laisser faire. Ta colère ne connaissait que peu de limites et tu apprends encore de nouvelles méthodes pour lui en donner — vis à vis de ta famille, c'est une histoire d'amour et de guerre. Tu es une tête de con quoi qu'il advienne mais la famille, c'est la famille. Tu es quelqu'un de très fraternel , prêt à lancer tornades et tempêtes pour aider les autres Weaver que tu comptes sur les doigts de tes deux mains. Pourtant, tu sais t'engueuler et aussi faire la gueule mais si on a besoin de quelqu'un sur qui compter, quel que soit la galère, quel que soit le savon que tu vas passer, c'est toi qu'on appelle — s'il y a bien un mot dont on ne t'affuble pas, c'est bien "affectif". Tu es tout le contraire, tu es assez dur . Tu n'es pas la personne qui sourit le plus, ni la plus détendue. Tu n'es pas non plus celle qui fait des déclarations d'amour, ni celles qui évoquent ses émotions avec passion ou sensibilité. Prendre dans les bras, c'est un acte rare qu'il t'arrive de faire par pur impulsivité du moment et généralement avec les personnes dont tu es très proche en plus de celles avec qui une fissure émotionnelle s'est créée. Cela te met mal à l'aise la plupart du temps, mais tu acceptes d'être enlacée par d'autres familiers avec qui tu es moins proche — en amour, cela est bien pire. Tu n'es pas sentimental non plus. Les attentions, les douceurs, ce n'est pas ton dada. Tenir la main dans la rue n'est pas non plus quelque chose qui te plaît, tu te sens de suite menotté et ce n'est pas une question de relation en tant que telle. Tu t'accroches rarement, trop peu pour que cela ne compte vraiment. Et quand tes sentiments sont pris dans la toile de quelqu'un, c'est un beau bordel. Ce sont les cris, la jalousie, l'incompréhension des deux côtés. Tu en deviens si toxique que tu préfères foutre la merde, être détesté à t'en prendre des coups plutôt que de simplement te laisser aller dans une relation où tu pourrais être vulnérable. Anti-relation , voilà ce que tu es et cela ne semble pas être prêt de changer.
Les anecdotes
(UN) Gosse, tu cherchais déjà l'indépendance. Ça se sentait que tu voulais gérer les choses par toi-même, marcher par toi-même, comprendre par toi-même. Tu étais raisonnablement adorable, et tu es devenu têtu avec les années. Enfant, tu as vu tes parents se chamailler, se disputer, tu as senti les frictions, l'ambiance lourde pesant parfois. Et tu as su que tu étais l'enfant d'un adultère. Une simple erreur, dit-on, qui a mené à toi. Enfant, tu as assimilé les deux. Tu es l'erreur. Mélanger la culpabilité d'un enfant, son sentiment de décalage avec un début de caractère sanguin en pleine éclosion et cela donne un adolescent des plus perturbants.(DEUX) Agité, impulsif, toujours dans les bagarres. Autant au primaire, tu te tenais plus ou moins à carreau - encore que cel reste discutable, autant au collège, tu es devenu une terreur. Tu repoussais sans cesse ta peur de la confrontation jusqu'à quasi totalement l'annihiler. Plus de raison d'avoir peur, tout n'était qu'une question de gagner. Ta relation avec tes parents s'est dégradée, celle avec ton frère, tes cousins et cousines est devenue plus instable. Dans tout ceci, tu as trouvé des alliés de taille, des fréquentations peu recommandables. C'était ainsi, il te fallait jouer au roi des petits cons quitte à tomber violemment de ton trône.(TROIS) Le lycée, c'est une nouvelle consécration. Toujours violent, toujours impulsif mais tu évites de foncer bêtement. Pourtant, te trouver est si simple, il suffit de te chercher suffisamment. Tu as tes premières coucheries, tes premières expérimentations, des nouveautés qui auraient pu te brusquer pour certaines, des découvertes glauques mais que tu ne te permets pas de regretter. Tu t'es endurci, ça t'a rendu plus dur, plus froid, moins accueillant aussi. Plus de gamin en colère qui grogne, juste un jeune adulte en construction qui ne se laisse pas faire. Les drogues deviennent plus récurrentes dans ton quotidien, les soirées aussi. Une perspective d'avenir veut se dessiner mais tu refuses, tu freines si fort jusqu'à la dernière année où tu sembles te réveiller. Trop tard, tout est déséquilibré. Pas d'université juste après. Par rapport à tes camarades, tu te retrouves davantage en décalé. Et forcément, ça t'énerve comme ça te booste.(QUATRE) Décès de Ricky, un de tes cousins, un de ceux dont tu es le plus proche. Lui s'effondre et toi, tu te vois possiblement dépérir à continuer à faire de la merde. Tu réalises, tu prends peur pour la première fois de ta vie, presque. De ta fratrie, tu te rapproches davantage, avec tes parents, la guerre est plus tamisée. Quelques années de préparation, de remise à niveau, s'enchainent. Années pendant lesquelles tu bosses également en tant que barman pour te faire de l'argent, quelques missions de modèle au passage. Tu réalises qu'à force d'avoir joué au trouble fête et à avoir voulu éviter les ennuis judiciaires, tu commences à le connaître. Pas de médecine comme la plupart des Weaver, tu t'orientes vers le droit. Douce ironie sachant la réputation de la famille à Détroit et celle qu'elle se forge à Boston. Mais les enfants veulent relever le niveau qu'eux-mêmes ont descendu. Contribution dans l'idée que personne n'est condamnée à une destinée s'il y a des portes de sortie. Parfois, il faut se la créer bien que certaines personnes ne le puissent jamais. Mais toi, tu le peux, tu le veux. Il ne te reste qu'à continuer, t'accrocher, le coeur en pierre se voyant réchauffé à mesure que tu découvres le bel humain que tu peux révéler.
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<div class="card-user-bottin-students"><students class="text-s-bebas text-upper">CYRUS AMINI</students><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Ezrael Weaver"</span></div>
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