you need me, i'm here. — rainier

Savoir que ton meilleur ami te serre la main est un soulagement intérieur qui te rassure quand bien même il mène une conversation avec toute lucidité. Tu as été à sa place il y a à peine quelques mois, tu sais combien les ressentis de tes proches ont été désastreux et ceux de Rainier ne sont pas si divergents. Vous ne parlez pas souvent de ton accident avec Elias mais il sait que tu as des séquelles de cet accident. Une anxiété lorsque tu es dans une voiture ou dans les transports en communs. Tu essaies de faire des efforts mais ce n'est pas toujours suffisant. Tu souris lorsqu'il te demande si vous viendrez même sans les chats. « C'est une question qui ne devrait même pas être posée, surtout venant de ta part. Je viendrais toujours t'embêter et compte sur Lou pour le faire encore mieux. ». alors que votre discussion se tourne vers les mythes et contes des pays latins, tu te demandes au jeune prince s'il croit désormais à ce genre de croyances ? « Ouais peut être que tu as raison ...en tout cas c'est bien d'y croire ça fait naître de l’espoir après tout ... ». Lui dis-tu d'un maigre sourire qui s'éteint alors que ton regard se perd sur le nombre de machine qui entoure ton camarade. Et tu ne peux que hocher du chef lorsqu'il te dit qu'en amour on ne compte pas. C'est vrai, on fait des concessions pas toujours en son sens propre mais le fait de voir la personne que l'on aime heureuse, suffit amplement et c'est ton cas les 99 pour cent du temps. « Tu crois vraiment que c'est possible ? Pour ça alors, tu vas devoir confier la mission à ma fille, elle est douée dans ce domaine : les grimaces ... ». Un coté malicieux et rieur qu'elle tient assurément de son papa. Les paroles de Rainier le ramène à la réalité de son quotidien mais aussi de ses projets d'avenir. Tu soupires lentement avant de la considérer d'une expression douce et confiante à la fois. « Tu sauras gérer en temps et en heure j'ai confiance en toi. ».
@Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Comme d'habitude, tu ne pouvais t'empêcher de fanfaronner, malgré le côté tragique de la situation. Si vous ne pouviez plus rire de tout et rien, que vous restait-il? Tu souris en coin lorsque Edie confirma que sa fille et elle viendront te voir même sans les chats. "J'espère bien!" Tu répondis, avec cette même lueur amusé dans ton regard. Tu essayais de garder la face même dans les moments difficiles, parce que c'était dans ta nature. Tu étais celui qui remontait le moral des troupes quand celui-ci était au plus bas, tu étais celui qui inspirait les autres, celui qui consolait, celui qui rassurait. Comme l'incorrigible rêveur que tu étais - tu n'étais définitivement pas un Adams pour rien - tu laissais ton esprit vagabonder vers ces destin de rêve qui, pour certaines, étaient des souvenirs. "Comme dit le proverbe, l'espoir fait vivre." Sans espoir, comment était-on censés trouver la motivation suffisante pour se lever le matin? Quel était le but de l'existence? Tu te posais ces questions, parfois. "Ça ferait un bon sujet de dissertation, tiens." Tu souris, toujours amusé. "L'espoir fait-il réellement vivre? Vous avez quatre heures." Tu ne te rappelais plus de ton sujet de dissertation lorsque tu as passé l'épreuve de philosophie il y a plusieurs années de cela, bien avant que tu débarques aux États-Unis. Contrairement à beaucoup d'élèves pour qui cette épreuve était la bête noire, tu aimais bien la philo, ton grand-père t'avait appris à réfléchir et t'avait fait lire certains auteurs. Tu reposas doucement ta tête sur l'oreiller trop dur de l'hôpital et regardas le plafond, songeur. Tu souris lorsque Edie affirma que sa fille pouvait être capable de faire rire le garde du corps posté à l'entrée de ta chambre. "J'ai hâte de voir ça, tiens. Même s'il y a de fortes chances pour que je sois mort de rire bien avant lui." Tu avais toujours été bon public de toute façon, il était très facile de te divertir. Tu soupiras longuement. "C'est bizarre, parce que je me dis que j'ai le temps avant d'en arriver là, et d'un autre côté j'ai l'impression que je vais en manquer, de temps, avant de prendre mes responsabilités pour de bon." Que tu aies dix, vingt ou même trente ans devant toi la finalité restait la même. Tu monteras sur le trône si tu vivais assez longtemps pour cela - au vu de tes dernières folies, ce n'était vraiment pas gagné.

(Rainier de Danemark)

PRINCE RAINIER
(THE PHOTOGRAPH)
And I find it kind of funny, I find it kind of sad. The dreams in which I'm dying are the best I've ever had. It's a very mad world.

L'amitié a toujours été très importante à tes yeux, après tout c'est une seconde famille que l'on a droit de se choisir ? Attention, tu es très proche de ton grand-frère et de ta petite sœur mais ton entourage amical est très important. Et cela le jeune prince le sait mieux que personne. Alors tu n'hésites pas une seconde à lui rappeler que tu viendrais toujours lui rendre visite contrainte ou pas. Tu te mets à sourire davantage lors qu'il prend son air sérieux en dissertant sur la philosophie. Une matière où tu t'es débrouillé toujours sans le moindre effort et qui demeure passionnant par ailleurs. « Tu sais, j'ai l'impression de retourner au moins six ans en arrière pendant mon cours de dernière année au lycée. ». Tu le revois reposer sa tête sur l'oreiller peu confortable de la clinique et tu t'empresses de lui demander. « Tu en veux un second pour être plus confortablement installé ? ». Après tout, tu es bien placé pour savoir que la literie de la clinique laisse clairement à désirer même si l'humanité demeure dans le service. « Parfois je me dis que Lou est capable de faire rire même une personne froide de l'intérieur, elle tient cela de Elias à en pas douter. ». Oui, le papa de ta fille à la particularité d'attirer tout le monde rien qu'avec son sourire, son charme mais surtout sa communication. Tu l'es tout autant mais tu es plus dans un autre registre si on peut le dire ainsi. En tout cas, elle tient de vous cela est certain. « C'est un défi qu'on devrait relever lorsque tu iras mieux mh ? ». Puis votre sujet de conversation dérive sur le fait qu'un jour ou l'autre, Rainier viendra à prendre la position princière de son paternel. En effet, c'est une perspective qui risque de chambouler bien des choses mais aucunement votre amitié. « Ce n'est pas du tout bizarre tu sais, ça se comprend et c'est même normal de penser ça … en tout cas, il faut pas que tu doutes sur le fait que ça change pas notre amitié. ». Lui dis-tu tout en passant la main sur son front en un geste bienveillant alors que la porte de la chambre s'ouvre sur le visage bourru de son nouveau garde du corps. « Monsieur, l'infirmière m'a prié de vous dire qu'il est temps pour vous de vous reposer. ». Une affirmation simple mais rapide avant qu'il ne referme la porte. « Il sait être expéditif pour congédier tes amis au moins … ». Dis-tu à ton meilleur ami non sans esquisse un petit rire amusé.
@Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Cette conversation sur la philosophie te laissa un brin nostalgique. L'air de rien, cette époque était beaucoup plus simple, sans doute parce que vous n'aviez pas à vous soucier de grand-chose. Petits enfants petits problèmes, grands enfants grands problèmes, disait-on. Cela semblait se vérifier une fois encore, les difficultés ne faisaient que croître avec l'âge. Tu n'avais que vingt-cinq ans mais tu semblais déjà porter le poids du monde sur tes épaules. Tu doutais beaucoup, tu avais constamment besoin d'être rassuré sur le fait que tu étais parfaitement légitime, même si tu étais arrivé là un peu par hasard. Si c'était arrivé, c'est sans doute parce que ton destin en avait décidé ainsi. Tu n'étais certainement pas le premier à devenir roi presque par inadvertance, et tu ne seras pas le dernier non plus. "Je veux bien, oui, je commence à avoir mal au dos." Tu grognas un peu, pestant intérieurement contre ton corps en mousse. Tu te sentais d'autant plus raide que cela faisait plusieurs jours que tu étais alité et que tu n'avais pas beaucoup de liberté de mouvement. Il était donc logique que tu commençais à t'ankyloser faute d'activité physique. "C'est une sacrée chipie." Tu conclus avec un demi-sourire, rendu douloureux à cause des ecchymoses qui marbraient ton visage habituellement immaculé. Vous étiez au moins d'accord là dessus, on pourrait donner à ta nièce de coeur le bon dieu sans confession. "Merci d'être là, Edie." Tu ne le disais pas souvent, toi qui étais plutôt réservé sur l'expression de tes émotions et sentiments, mais tu le pensais vraiment, du fond du cœur. Tu soupiras longuement quand le garde du corps fit irruption dans la chambre pour te dire qu'il était temps que Edie s'en aille. Tu te retins de rouler des yeux très fort. S'il n'avait pas dit les choses de cette façon, le message n'en restait pas moins très explicite : extinction des feux, tout le monde dehors. Si tu t'écoutais, tu aurais préféré profiter de sa compagnie plus longtemps mais il ne fallait pas abuser des bonnes choses, paraît-il. "Au moins il n'y a pas d'ambiguïté possible." Tu confirmas, opinant doucement du chef. " C'est vrai que je vais devoir me lever pour aller aux toilettes, une infirmière va venir me laver et après, le temps de faire mes soins, ce sera l'heure du repas." C'était ta routine depuis plusieurs jours déjà. "J'espère que tu reviendras bientôt. Et fais un bisou à Louise de ma part." Faute de pouvoir le faire toi-même, tu étais certain que le message allait être passé.

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@Edie Reuben

the end.

(Rainier de Danemark)

PRINCE RAINIER
(THE PHOTOGRAPH)
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