the world to come – staëlys

partir en week-end en dehors de boston était une excellente idée. s'éloigner des problèmes que Stan rencontrait actuellement, des rendez-vous avec son avocat, de la paperasse liée à la plainte d'Elena et tout ce qu'il en retournait. il avait déjà hâte que tout ça se termine, que le verdict tombe et même si celui de la doyenne l'avait clairement foudroyé, il était confiant quand à celui de la justice. et s'il ne l'était pas, l'australien trouverait toujours une solution pour retomber sur ses pattes. la chance et lui, c'est une grande histoire qui dure. mais qu'importe, assez parlé de ces histoires, l'heure était à la détente. un paquet de churros nutella dans les mains et une blonde portant le nom de Maëlys à sa droite pour lui en piquer, ils arpentaient les rues de New York depuis maintenant quelques heures en refaisant le monde – il n'y a vraiment que toi pour me faire manger ces conneries, qu'il lâche d'un air de déception en regardant les churros coulant d'huile. – tiens, prends-les, je vois comment tu lorgnes dessus. fais-toi plaisir Maëlys, mange donc tout ça à sa place. – je commence à avoir froid.

@Maëlys Carmichael

@Stan Rutherford tu t'étais soudainement sentie mal lorsque tu avais appris tous les problèmes que stan avait récemment dû affronter. tu n'étais plus en mesure d'être présente pour lui comme tu l'aurais souhaité mais tu ne te voyais pas le laisser déprimer et déambuler dans boston sans but, sans objectif. si l'australie était sa décision finale après son procès, tu devais profiter de sa présence au maximum, avant qu'il ne s'envole à des milliers de kilomètres de toi. ce petit weekend à new york s'annonçait être tranquille. aucun rendez-vous, aucune contrainte, que du kiffe et du feeling. errant dans les rues bondées de monde de la grande pomme, tu lui décochas un regard amusé lorsqu'il fit une remarque sur les churros. — j'sais que ça fait parti des ennemis numéro un des abdos, mais tu ne peux pas nier que c'est délicieux, répliquas-tu en récupérant le sachet triangulaire qu'il te tendait. du bout des doigts, tu en pris un que tu grignotas tout en laissant ton regard se promener autour de vous. — t'as froid ? t'étonnas-tu. tu regardas l'heure. — on peut retourner à l'hôtel pour s'faire beaux pour ce soir ou on va se poser quelque part pour boire un verre, comme tu préfères, suggéras-tu.