La Adams house, je n’y ai pas remis les pieds depuis juin dernier, à l’instant où j’ai pris la décision de la quitter. Nostalgique d’un rien, quand le vert de mes yeux balaie la décoration de la salle commune, je me dois de me rendre à l’évidence, cet endroit, c’est limpide comme il ne me manque pas. Faire semblant de faire partie de cette communauté, c’est trop vite que ça avait commencé à peser sur moi. Et qu’on se le dise, c’est aussi le cas pour celle des Pfos, il faut croire que ce n’est que dans mon loft que je me plais. Quoi que semblent en penser mes conseillers. Je me fiche bien qu’ils soient persuadés que cela redore mon image de vivre en compagnie de mes camarades d’université.
Les minutes s’égrènent à la mesure de l’étiolement de mes pensées, dans l’attente de voir Jax arriver armé de ce bijou qu’apparemment j’ai laissé en gage, chez lui, après notre soirée. Et parce qu’il semble traîner et que la pièce est vide, c’est pour le canapé que je me décide. Un brin dépitée, je sors mon téléphone, passe en revue les derniers mails que j’ai reçu. Je tente de ne pas ressasser la soirée que tous les deux nous avions passés. Etrange mais absolument pas déplaisante, à la finalité. Et parce que la patience n’est pas une de mes qualités, j’envisage de lui envoyer un message afin de lui préciser que je ne suis pas le genre de fille que l’on fait attendre. Que je suis Wendy Witter, bon sang, ce n’est pas si difficile à comprendre.
@Jax S. Madden
(Wendy Witter)