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le jour des enfants (ji-hun)

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. pumpkin patch ◊ 26 octobre 2022 .
Assise dans le bus, la main sur la poussette de Rosalia, je lui montre les pages d’un livre que j’ai trouvé lors de notre dernier passage par le magasin de seconde mains. Je ne pensais pas trouver autant de choses pour elle - elle grandit si vite ! - ni même pour moi et c’est agréable de voir qu’il n’y a pas que des chiffons là-bas. Je la regarde tout en lui expliquant cette histoire inventée et en tournant les pages de ce petit livre aux pages cartonnées. Il parait que c’est ce qu’il faut faire pour développer leurs sens, pour leur apprendre du vocabulaire mais aussi accroître leur curiosité et motricité puisqu’à des moments, c’est elle qui a le livre en mains. Il nous faut une petite demi-heure pour arriver dans cette ferme à la sortie de Boston et je me dirige vers la réception pour leur demander s’il y a autre chose que le pumpkin patch ici. Rapidement dirigée vers un petit café, la gérante du lieu m’indique aussi qu’il y a une ferme éducative et que, si je le souhaite, je peux y aller avec Rosalia. Je n’hésite pas une seule seconde, sors ma soeur de la poussette et suit la dame jusqu’à la ferme. Des chèvres, quelques lapins, des moutons et autres animaux de la ferme se trouvent là. Avec ses jambes, ma petite soeur bat le vent et pointe les différents animaux du bout des doigts. Il m’est souvent arrivé de me demander si je faisais le bon choix en restant ici, avec Rosalia, mais quand je la vois ainsi, je sais que oui. Accroupie devant les lapins, j’envoie un rapide message à Ji-Hun pour lui demander de me prévenir quand il est là et je tombe rapidement à la renverse quand une chèvre me pousse dans le dos, me déséquilibrant complètement. Allongée dans la paille, je ris et Rosalia se met à jouer avec la paille qui l’entoure, l’attrapant de ses mains potelées. Je prends quelques photos et lorsque mon téléphone affiche un message de mon ami, je me relève et me débarrasse de ce que je peux, faisant pareil avec ma sœur. Il doit nous rester de la paille par-ci, par-là mais ce n’est pas bien grave. Après des adieux déchirants avec les animaux - et les larmes de crocodiles de la petite - nous voilà devant l’entrée du pumpkin patch. Je tapote l’épaule d’un jeune homme et souris quand il se retourne et que je me trouve face à Ji-Hun. Heyyyy ! Mon sourire est large, mes yeux lumineux et je souffle Ji-Hun, je te présente Rosalia. Je lui montre ma petite soeur, accrochée à mon manteau comme un koala à son bambou. Je retire son petit bonnet en laine et souffle Rosie, je te présente mon ami. Parce que c’est ce qu’il est, non ? Elle n’y comprend rien mais moi, ça me fait plaisir de faire les présentations. Comment vas-tu ? Une simple question qui est quand même importante. J’ai hâte de choisir nos citrouilles en tout cas. Je compte en prendre deux pour les creuser et quelques petites pour décorer l’appartement. Ça va être fun, je le sens.
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
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Faceclaim : Lee Jong-seok
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Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : le jour des enfants (ji-hun) NPSpyu1W_o
Description (2) :
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Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
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Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t146845-ji-hun-hwang-lee-jong-suk#6299836Répertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t171640-ji-hun-hwang-x-repertoire-rps#8363822Fiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155646-ji-hun-hwang-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t146952-meetsachussets-jhoComplément de personnage : https://www.i-love-harvard.com/t157483-ji-hun-hwang-complement-de-personnage#7065050
Love et Ji-hun étaient en très bon terme depuis leur sortie au restaurant coréen. Même si les emplois du temps n’avaient pas toujours su s’accorder, ils étaient restés en contact et avaient continué de s’écrire de temps en temps. La rentrée du doctorant avait été chargée, à tel point qu’il s’était éloigné des sorties, des réseaux, des relations qu’il avait commencées à construire. Peu d’entre elles avaient tenu le choc de ces semaines d’absence, durant lesquelles il avait accumulé formation, recherches, deux boulots et entraînements. Épuisé, il avait dû faire des choix pour espérer réussir avec brio son contrat en trois ans, plutôt qu’en quatre. Objectif qu’il s’était fixé et qu’il n’avait pas envie de briser. Du temps libre s’était présenté, mais ça ne lui avait pas forcément rendu tout ce qu’il avait perdu. Des amitiés s’étaient envolées, mais la danseuse, elle, était toujours là.

Là en tant qu’amie, avec qui il partageait sa culture, et collègue aussi depuis peu. Il l’avait formée pour intégrer l’équipe de la Luna Caffe sur un weekend. Ça leur avait permis de passer de bons moments ensemble. Ça avait été court, mais intense, comme on le disait bien souvent. Les horaires n’avaient plus concordé ensuite, mais il s’était toujours inquiété de savoir si ça lui plaisait, et si elle n’était pas trop fatiguée. Parce qu’en-dehors de ses anciens projets, et de cette maigre vie active qui s’offrait à elle, il y avait Rosalia. Ji-hun en avait beaucoup entendu parler. Petite sœur de Love, le bambin de neuf mois avait connu quelques troubles digestifs et de sommeil qui avaient affecté les nuits de la brune. Aux petits soins pour ceux qui comblaient sa vie, il avait soufflé quelques astuces. Il ne savait pas si ça avait eu un quelconque effet, mais était bien désireux de rencontrer la plus jeune.

Pour cette raison il se rendit au fameux pumpkin patch après sa formation doctorale et, une fois sur le lieu de rendez-vous, il envoya un message pour signaler sa présence. Il garda son téléphone en mains et laissa ses yeux marrons voyager sur chaque nouvelle personne qui passait, dans l’espoir de croiser le visage familier de sa comparse. Il ne fallut que quelques minutes pour qu’une main entre en contact avec son épaule, et le géant tourna d’abord la tête avant de sourire à la danseuse. Il lui fit face, ainsi qu’à la jolie mignonnette qu’elle tenait dans ses bras. Voix qu’il tenta de faire moins grave en s’adressant à Rosalia. Rosie, souffla-t-il avant de passer le dessus de son index sur le revers de sa main, heureux je suis, de te rencontrer enfin. Il n’insista pas, parce que les enfants pouvaient se montrer impressionnés par les étrangers ; du temps au temps, son visage d’ange aidera pour ça.

Vraiment belle elle est, complimenta-t-il la grande sœur, qui se chargeait d’elle comme une mère de substitution. Elle pouvait en être fière, de ses petites joues rondes, de l’éclat de curiosité qui brillait dans son regard, et de ses progrès – parce qu’elle lui avait appris à faire le phoque ; quelle drôle d’idée. Il plissa les paupières et tourna enfin ses agates sur Love. Ça va, ça va, sympa étaient les cours aujourd’hui, ne s’attarda-t-il pas, parce que ça restait un domaine complexe qui n’avait rien à faire en cette fin d’après-midi qu’ils espéraient amusante. Et toi, vous avez fait quoi, s’intéressa-t-il avant de lever les pierres à l'endroit où quelques morceaux de paille s’étaient glissés. Le sourire s’agrandit, dévoilant ses dents blanches et alignées. Amusé, sa main vint s’affairer entre les mèches de sa vis-à-vis : par terre tu t’es roulée ?

@Love Thompson
(Ji-hun Hwang)



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Profiter du moment présent et arrêter de se tracasser pour un oui pour un non. Voilà comment j’ai récemment décidé de gérer ma vie. Je ne peux pas vivre en regrettant ma vie à Londres parce que je risque de ne pas être heureuse et d’emporter Rosalia dans ma tristesse éternelle. Ce n’est absolument pas ce que je souhaite et préfère me créer des moments avec elle et avec les quelques soutiens qui m’entourent désormais à Boston. Ji-Hun en fait partie et je suis ravie de voir que la petite sortie au pumpkin patch l'a intéressé. Je sais que nous reviendrons ici avec Rosalia puisqu’elle a l’air d’adorer les animaux qui s’y trouvent et ça me réchauffe le cœur. Je n’ai jamais voulu être la tutrice légale de qui que ce soit et je ne suis même pas sûre de vouloir des enfants alors ce qu’il faut faire avec eux, à quel moment de leur croissance, je n’y connais pas grand chose. Seulement, ça, ça me semble être une belle activité et en belle compagnie. Aux côtés de Ji-Hun, Rosalia est impressionnée, légèrement distante mais curieuse quand même. Les manières du jeune homme m’arrachèrent un sourire et je ne pus m’empêcher de sourire à ses mots. C’est de famille. J’en ris doucement, n’en pensant pas un mot et embrasse la tempe de ma petite sœur avant de porter mon attention sur Ji-Hun et sa journée. Je n’ai pas tout compris à ses études mais je sais que ces derniers temps ont été plutôt chaotiques à la confrérie des dorés dont il fait partie. Je m’apprête à lui dire que nous n’avons pas fait grand chose quand il remarque la paille qui a du rester sur moi en quittant la grange. Presque ! Que je lance en souriant largement. Il y a quelques animaux dans la grange là-bas. Je pointe du doigt la ferme et continue On a vu des chèvres, des moutons mais surtout des lapins. C’est à l’énoncé du nom de l’animal que Rosie sautille dans mes bras en disant “hop hop” avec un large sourire sur le visage. On a un peu perdu l’équilibre quand une chèvre m’a poussé dans le dos. Gentiment, j’étais sur son chemin. Je souris et m’époussette les cheveux et le dos avant d’avancer vers le pumpkin patch. Mais c’est tout. Entre deux siestes et quatre changements de couches, il n’y a pas grand chose à faire. Rosalia est encore trop petite pour les grandes activités. Mais celle-là, je pense que ça risque de lui plaire. Il y a quelques activités pour les petits et grands mais le plus important - enfin pour moi - c’est bien les champs de courges. On fait quelques mètres avant que je me rende compte que j’ai oublié la poussette du monstre à l’entrée. Merde, la poussette. Que je souffle. Je ne vais pas réussir à porter les courges et Rosalia, c’est sûr. J’arrive ! Que je souffle en lui tendant ma petite sœur. Elle s’accroche rapidement à lui et moi, je file chercher la poussette. Ji-Hun m’inspire confiance, je n’ai même pas hésité une demi seconde et j’ai hâte de voir si elle lui redessine le visage ou si elle le regarde du coin de l’oeil ne sachant pas quoi faire avec lui / de lui. Mais pour ça, il va falloir attendre deux petites minutes parce qu’il y a du monde dans l’entrée et que je n’arrive pas à avoir accès à ma poussette.

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Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
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C’était la première fois que Ji-hun avait l’occasion de rencontrer la petite sœur de Love et, à peine présentés, qu’il ne sut résister à sa bouille de bébé. Il la dévisagea, passa en revue la peau lisse de Rosalia et les deux belles rondeurs qui faisaient office de joues. Elle ressemblait à ces jolis bambins qu’on voyait sur la couverture des magasines dédiés aux enfants, et le nord-coréen n’hésita pas à complimenter l’aînée. C’est vrai, très belle je te trouve, toi aussi, sortit-t-il, sans rougir ni faillir, la sincérité impossible à camoufler. Et si elle lâcha ça pour rire, lui le pensa réellement. Les brunes étaient à son goût, et il trouvait particulièrement ravissantes la forme de son nez et la largeur de son sourire ; il aurait aimé avoir une arête nasale aussi haute que la sienne. Le sujet fut vite clos pour passer à une autre banalité. Moment où l’Asiatique put remarquer ces brins de paille coincés dans les mèches de son amie. Il n’hésita pas à tendre les doigts, tout en écoutant la fameuse rencontre avec la chèvre de la ferme où Love et Rosalia avaient patienté son arrivée.

Par les sauts du lapin, bien plus captivée elle a été, on dirait, fit-il, parce que l’intervention de la petite à l’annonce du nom de l’animal n’était pas passé inaperçue, hop, hop. Il répéta, en s’adressant à celle qui était logée dans les bras de sa tutrice ; hop, hop, même à lui ça lui semblait marrant. Il suivit de près la jeune femme qui marcha sur le chemin tout tracé qui menait aux champs de courges, et aux diverses animations proposées pour l’événement. Il faisait un peu noir pour certaines, mais il était encore temps d’apprécier la nourriture, le tour de petit-train, la séance de maquillage ou encore la séance photo proposée aux familles pour une dizaine de dollars. D’ailleurs, Ji-hun était sur le point de demander à la jolie brune ce qui lui ferait plaisir de tester avant de choisir ses citrouilles, mais elle s’exclama bien avant lui ; la poussette ! Le doctorant tourna à peine la tête à la recherche de la voiture de Rosie qu’une seconde exclamation fut lancée par Love. Il la regarda ; j’arrive ? Une seconde passa entre le moment où il s’interrogea et le bébé qu’il reçut en cadeau.

Il la prit maladroitement d’abord, mais réussit à la caler entre ses deux bras avant de voir la grande sœur se dépêcher vers l’entrée. Oh, se montra-t-il surpris. Il posa ses yeux bridés sur ceux bien ronds de la gamine, et souffla : d’accord… Il lui fut reconnaissant de ne pas pleurer aussitôt qu’elle eut rejoint son étreinte et, pour la garder au calme, ne trouva rien de mieux que de lui parler. Des animaux tu as vu, donc, commença-t-il. L’instinct lui dicta de remuer légèrement de bas en haut. C’était ainsi que ses parents avaient fait avec ses frangines, à chaque fois qu’une situation pouvait être déstabilisante pour elles. Le bruit, tu sais faire, questionna-t-il sa petite protégée, en anglais, ce que ça fait je ne sais pas. Il n’avait jamais vraiment eu affaire à un chérubin de cet âge là ici, mais il broda. Mae-ae, chez moi fait le mouton…, et la vache : eum-mae, s’exclama-t-il en guettant la direction qu’avait emprunté la jeune femme, entre deux onomatopées, le cochon, compliqué peut-être, c’est kkul-kkul… et… Il stoppa l’apprentissage, observant la petite.

Il finit par rire devant l’expression de son visage et grimaça. Et de ce que je dis, rien tu ne comprends, conclut-il que sa pédagogie n’était pas adaptée, mais il ajouta : ce n’est pas grave. Ce n’était ni sa faute, ni la sienne. Ils se regardèrent en silence avant que le brun ne reprenne la parole : de chansons adéquates, même pas je connais mais… quand même ! Sage tu restes. Il n’aurait jamais supposé pouvoir mettre à l’aise un petit bout comme elle rien qu’en l’étreignant de ses bras. Qu’avec ta sœur tu es gentille, j’espère… beaucoup pour toi elle fait de son mieux, murmura-t-il, parce qu’il se rappelait des nuits terribles que Love passait à cause des soucis de digestion de Rosalia, bientôt ira mieux ton ventre, un peu de patience il faut encore. Bien emprisonnée contre sa veste, il continua de la bercer en rythme, fit même quelques pas dans les environs. Une question pointa naturellement dans sa tête : où se trouvaient ses parents biologiques ? Il fut forcément pris de compassion, et se permit de déposer un bisou réconfortant sur son front.

Love ne tarda pas à réapparaître, et Ji-hun s’inquiéta : du temps tu as mis, tout tu as retrouvé ? Il espérait qu’il n’y avait aucun vol à déplorer. La petite ne bougea pas, même si elle se montra rassurée de voir un visage familier. La garder je peux, si tu veux, dit-il, autant pour lui permettre de se dégourdir les bras – qui devaient être musclés à force de porter le poids du bambin, que parce que le nord-coréen se sentait confortable de la protéger du froid sur quelques mètres encore. Ça ne semblait pas déranger Rosalia en tout cas, qui pourra toujours rejoindre sa voiturette un peu plus tard. Son bonnet, lui remettre bien tu peux juste, s’il te plaît , pencha-t-il son mètre quatre vingt-six vers la brune, d’un bras la lâcher, je ne suis pas sûr… Il aimait bien les enfants, mais restait un peu gauche.

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Je suis toujours en train de m’adapter à Rosalia, à la vie avec une petite soeur mais c’est de plus en plus facile, ce que je ne comprends pas forcément. Les premiers mois, c’était tout sauf un plaisir et aujourd’hui, j’arrive à me balader avec elle, à prévoir des choses comme c’est le cas aujourd’hui avec Ji-Hun. Si on m’avait demandé mon avis il y a quelques mois, je ne me serais jamais vu ici aujourd’hui. Pourtant, nous voilà à rire, à converser tous les trois ensemble - enfin, tous les deux - et je suis sûre que nous allons garder un joli souvenir de ce drôle de moment. Face au compliment de Ji-Hun, je sens mes joues rougir et, presque timidement, je n’ose pas répondre. Je ne suis plus du tout habituée à ces mots, à ces douces remarques qui font toujours beaucoup de bien. C’est ainsi. Un jour peut-être. Mais aujourd’hui, je ne me prends pas la tête avec ça, je ne torture pas mon cerveau et profite tout simplement du moment. Clairement ! Je crois que si elle le pouvait, elle les aurait suivi dans l’enclos. Et ça aurait vraiment pu être drôle mais Rosie n’est pas encore à cette autonomie, elle est bien trop petite pour cela. Moi, toute sourire, j’avais essayé d’immortaliser le moment, comme fascinée pour tout cela mais avait honteusement échouée. De toute façon, avec qui pourrais-je partager cela ? Je chasse ces pensées intrusives et me reconcentre rapidement sur Ji-Hun, ma soeur mais aussi sur la poussette que j’ai complètement oubliée à l’entrée du parcours. Je ne réfléchis pas trop, submergée par mes pensées et laisse Rosie avec Ji-Hun sans trop d’explication sauf celle de la poussette vers laquelle je cours. J’ai confiance en lui alors je crois que c’est pour cela que mon cerveau va vite, si vite. J’ai toujours été de celles qui savent faire, qui savent prendre une décision rapide, un peu sur le tas. Seulement, depuis Rosalia, tout est différent. Je ne suis plus toute seule, je n’ai plus que moi à gérer, à penser. Et c’est bien pour cela qu’au moment où j’arrive près de la poussette, je me rends compte que j’ai changé ces derniers mois. J’ai grandi, mûri, évolué. Le décès de ma mère a tout bousculé dans ma vie mais je crois que c’est pour le mieux. C’est à ce moment que je me rends compte que c’est un peu comme si dans un dernier geste, elle me montrait son amour, elle me montrait ce qu’est l’amour et l’amour, c’est me donner l’excuse et la force de quitter un ex petit-ami violent pour une vie ici, avec ma soeur. C’est me donner l’opportunité de reconstruire ma vie alors que je suis jeune, c’est me donner la possibilité de rencontrer des gens aussi merveilleux que Ji-Hun peut l’être, par exemple. De là où je suis, je l’observe avec Rosalia et souris en ouvrant la poussette et me dirigeant vers eux. Je ne sais pas ce qu’il lui dit mais tant qu’elle n’hurle pas, c’est qu’il fait bien les choses. Elle ne comprend peut-être rien mais elle a l’air intrigué et c’est pour ce genre de moments que je sais que j’ai bien fait de quitter Londres pour Boston. Il y a des soirs où je doute, il y a des journées où je me dis que j’ai tout foutu en l’air mais pour ce genre de moments, je sais que j’ai pris la bonne décision. De retour à leur niveau je souris à mon ami et souffle Merci. Sans qu’il sache vraiment pourquoi avant de répondre Oui, j’ai tout cette fois-ci ! Et on va donc pouvoir se diriger vers le champ de citrouilles et prendre tout ce qui nous intéresse. Comme tu veux, je peux la remettre dans sa poussette même si je suis sûre qu’elle est heureuse de pouvoir tout voir et observer. C’est curieux un enfant. Je savais que ça l’était mais je ne pensais pas que c’était à ce point. Rosalia a toujours les mains tendues pour toucher tout ce qui se trouve à sa hauteur. Je me demande souvent si on est tous comme ça, je me demande même ce à quoi je pouvais ressembler à l’époque. Il n’y a pas beaucoup de souvenirs de moi enfant alors il m’arrive de me dire que je faisais pareil. Pas de soucis. Que je souffle rapidement en couvrant ses petites oreilles. J’embrasse son nez et me mets à pousser la poussette en direction du champ. Tu as déjà creusé des citrouilles ? Mes yeux se posent sur Ji-Hun et je dis On compte creuser les nôtres après demain et vu comme elle t’a adopté, tu es bien évidemment invité à notre séance décoration d’halloween. Rosalia se contentera probablement de brouiller les filaments et tenter d’avaler une graine ou deux. Ça ne sera clairement pas intéressant pour lui mais sait-on jamais. Ooooh comme elle est belle celle-là ! Que je souffle en montrant un pâtisson du doigt. Il faut que j’en trouve un petit et un gros ! Ça sera nous en citrouilles ma Rosie ! Que je lance en me dirigeant vers les cucurbitacées blancs. Ils ressemblent à de grosses fleurs, c’est joli. Oh, regarde celle-là, on dirait qu’elle est malade. Que je souffle en attrapant ce qui semble être une courge verruqueuse. C’est… Pas très joli ! Complètement difforme mais ça me fait penser à moi, en quelque sorte.
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Le weekend qui vient de passer, répondit-il alors qu’ils marchaient en direction du champ d’exposition des courges, Un évènement il y avait, à la Dudley. Là-bas, à creuser, j’ai appris. Il ne se montra pas peu fier de cette nouvelle expérience, car tout était bon à prendre. Curieux, il désirait plus que tout tester des choses qui lui étaient inédites, et ça le mettait en joie. Une liste avait d’ores et déjà accueilli une longue panoplie de nouveautés, et ce n’était pas prêt de s’arrêter. Qu’un jour, à un programme mené par une des confréries, tu puisses venir, chouette ça serait, fit-il remarquer. Non pas qu’il n’avait personne pour l’accompagner, parce qu’il avait sa liste de contacts, mais parce qu’il aimerait passer plus de temps aux côtés de « l’artiste ». Ils avaient été tous deux pris par leurs responsabilités, mais il espérait qu’à un moment leurs emplois du temps puissent mieux coïncider. Après demain, c’est vendredi, demanda-t-il confirmation.

J’ai doctorat, et natation, annonça-t-il, non sans une mine désolée. Contrairement aux étudiants qui avaient des heures de cours différentes chaque jour, lui travaillait du matin au soir sur sa thèse, même lorsqu’il n’avait aucune formation sur son planning. Des heures identiques à tout employé, puisqu’il était apprenti-chercheur et, pour ça, avait un salaire chaque mois. Love n’était pas sans savoir qu’il était également un athlète de haut-niveau. Et s’il ne s’était jamais vanté sur ses prouesses sportives, il savait qu’il était indispensable de s’entraîner pour les entretenir. Bientôt une rencontre sur quatre jours allait avoir lieu dans le Minnesota, pour cette raison il ne fallait pas la jouer « plus cool » en cette période. Une autre activité à faire, on trouvera bien, dit-il, enthousiaste. Ce qu’il ne savait pas encore, c’était qu’il n’aurait de toute façon pas pu tenir sa promesse et venir au rendez-vous ; la Pforzheimer allait connaître un gros bouleversement, ce jeudi même.

Impossible pour lui de répondre présent, il fut toutefois heureux de constater que Love trouvait aussi Rosie détendue dans ses bras. Elle ne bougeait pas, restait calme. Elle l’observait parfois, osait toucher du bout du doigt une partie de son visage, intriguée par ses traits, mais ne se montrait pas dérangée par l’Asiatique. Les exclamations et l’engouement de Love le firent sourire davantage ; de sa petite sœur ou d’elle, qui était véritablement l’enfant ? Il découvrit ce côté-ci de sa comparse adulte pour la première fois, et il serait mentir que de dire qu’il ne se sentit pas attendri par la scène. Dans le thème, elle serait, avoua-t-il en s’approchant de la jeune femme et du fruit qu’elle tenait entre ses doigts, mais faire peur à Rosie tu ne veux pas, je suppose ? Plus tard, lorsqu’elle ne pourra se montrer effrayée, découper et creuser une bouche ensanglantée dans ce genre de citrouilles aux larges verrues sera possible. Mais autant la préserver encore de quelques horreurs.

Tout à l’heure, celles que tu as montrées, jolies elles étaient , acquiesça-t-il, cherchant dans son champ de vision une plus petite que celles pointées précédemment, regarde, là ! Exclamation qui sortit de sa bouche, accompagnée d’un mouvement de menton. Là, une mini courge pastelle resplendissait parmi les jaunes, oranges et vertes. Rare, elle l’était probablement. C’était la première fois que Ji-hun en découvrait une d’un rose comme celui-ci. Qu’est-ce qu’elle en pensait, Love ? Que le petit nez de Rosie, c’est la même couleur, je trouve un peu, non, interrogea-t-il la grande sœur avant de tourner son regard sur la frimousse fraîche de la fillette.


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(Ji-hun Hwang)



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Quand je l’entends parler de la Dudley, je suis presque envieuse de tout cela. Je n’ai jamais été une grande fan des études mais je dois avouer que l’aspect confrérie m’aurait plus que plu. Dans mon milieu, il y a beaucoup de concurrence mais il y a aussi énormément d’entraide et je dois dire que c’est quelque chose qui me manque terriblement depuis que je suis à Boston. Je ne connais pas grand monde ici et cela me pèse énormément. J’essaye de multiplier les ateliers avec Rosalia - ou même sans elle - mais il est bien plus difficile de se faire des amis à presque trente ans qu’à dix ans. Et quand Ji-Hun parle du fait de venir à une activité un jour, je réponds plus que souriante. Clairement ! Si un jour tu peux inviter quelqu’un, penses à moi, je viendrais avec joie. Ça serait une manière comme une autre de rencontrer de nouvelles personnes mais aussi de passer un peu plus de temps avec Ji-Hun. J’apprécie grandement de passer du temps avec lui, c’est toujours de bons souvenirs. Un signe de tête pour confirmer l’information et mon visage s’attriste légèrement lorsqu’il décline mon invitation, ayant déjà quelque chose de prévu. C’est pas grave. On t’enverra des photos. Parce que c’est aussi une manière de partager, quand on y pense. Un peu moins direct mais elle me convient aussi. De toute façon, comme il venait de le dire, il y aurait bien une autre activité, une autre occasion pour continuer d’entretenir ce lien. Avec lui, j’ai l’impression de pouvoir relâcher la pression. Je n’ai pas besoin d’être la soeur parfaite, l’adulte posée et calme. Cela me fait un bien fou et c’est pour cela que je me laisse aller aux exclamations aussi poussées. C’est vrai… Je dois vraiment éviter de terroriser ma petite soeur. C’est moi qui vais devoir gérer après et je préfère vraiment l’ambiance que nous avons à la maison en ce moment. Je vais donc plutôt prendre des jolies citrouilles et faire des jolies découpes. Ça va un peu à l’encontre d’Halloween mais elle a déjà assez de traumatisme dans sa vie pour que je lui en ajoute encore. Que je souffle en caressant la tête de Rosalia. Elle comme moi, c’est le palais de la casserole mais on s’en sort comme on peut. Mes yeux continuent de faire le tour du champ et quand mon ami attire mon intérêt dans le sens opposé, je cherche le cucurbitacé dont il me parle. Trop mignonne ! Que je dis en poussant la poussette vers cette dernière. Elle est unique en plus, je n’en avais jamais vu des comme ça. Je m’abaisse pour la ramasser et la montre à Rosalia qui met quelques secondes avant de se redresser dans la poussette et de tendre les mains vers le légume. Je crois que c’est une adoption officielle. J’en ris mais ça me fait vraiment chaud au coeur. Je ne sais pas si j’ai déjà fait cela avec notre mère plus petite. Je ne me rappelle que des déménagements à répétition, des changements d’école et de la tristesse de quitter mes copains à chaque fois. Ça te gêne pas qu’on la prenne ? Sinon je te la laisse hein. Après tout, sans lui je serai probablement passée à côté de cette citrouille. Et toi, tu en veux aussi une pour ta confrérie ? Tu fais partie des Pfo, c’est bien ça ? Tu t’y plais toujours ? Parce que je sais que l’ambiance a été chaotique ces derniers temps. Ces grands gamins qui se battent sur les réseaux sociaux, ça m’a toujours fasciné. Moi, je fais partie de celles qui lisent mais ne disent rien. Ma mère m’a toujours appris que si je n’ai rien de gentil à dire, j’ai juste à me taire et je crois que bien des gens devraient faire de même.
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Ji-hun Hwang

Âge : 28
Lieu de naissance : Hamheung, ville de la région de Hamgyeong du sud. La Corée du Nord l'a vu naître, l'a élevé. Elle a forgé une partie de l'homme qu'il est aujourd'hui, mais c'est sur un tout autre continent qu'il désire construire son avenir.
Quartier d'habitation / Colocation : Il a vécu la Pforzheimer House durant une année, l'a quitté en juillet pour s'installer provisoirement chez un ami, à Chinatown, Boston, le temps de déménager dans un studio au 499 Beacon St.
Situation sentimentale : Il a retrouvé les champs, un petit peu plus d'un mois avant le printemps. Maintenant que n'existe plus de pression, la relation peut enfin préparer sa floraison ; dans une relation avec Lilia, demoiselle qu'il connaît depuis un an déjà ; 2024년 2월 16일
Études / Métier : doctorant en pharmacologie, au sein du laboratoire de l'école de médecine, il assiste également son superviseur dans ses recherches et participe activement à des conférences. En-dehors de ça, il fait du tutorat en sciences et en coréen ; ça paye bien mieux que serveur à la Luna Caffe, même si sa passion pour les latte art ne s'est pas envolée.
Date d'inscription : 16/04/2022
Pseudo & Pronom(s) IRL : Huimei (elle)
Icon : le jour des enfants (ji-hun) 63dcf3a9b9de4d6723a9c5c91e63d0f83fef53f6-gifv
Faceclaim : Lee Jong-seok
Crédits : meteoraa (avatar) onlyjongsuk (gif)
Multicomptes : Soo-min Woo (Yoo-jeong Kim)
Description (1) : le jour des enfants (ji-hun) NPSpyu1W_o
Description (2) :
Awards:

Warnings : régime totalitaire, sanctions (ex : camp de concentration, travail forcé, exécution publique), patriarcat social / juridique, tortures / actes de barbarie, détention provisoire, violences policières (Japon), ablation d'un rein, 18+, racisme / discrimination / bashing subis, grossesse extra-utérine de son ex-copine / maladie : insuffisance rénale.
RPS : 932
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warning : racisme, discrimination
Le fruit entre les mains de Love a une apparence bien étrange comparée à celles qui avaient été décrites comme « parfaites » pour le creusage. Ji-hun se rappelait qu’à l’après-midi à la Dudley, on lui avait conseillé de choisir une citrouille de taille moyenne à la peau lisse et d’une belle couleur. Il paraissait que ça facilitait la tâche, mais il ne saurait dire, pour n’en avoir décoré qu’une seule. Ça ne s’était pas avéré inexact en tout cas, alors lorsqu’elle montra un cucurbitacée informe et rempli de verrues, il préféra l’en dissuader. De plus, si l’idée avait été de transmettre l’ambiance terrifiante d’halloween sur sa courge, c’était une raison de plus pour lui proposer une atmosphère plus féerique, au moins pour les souvenirs qu’en garderait Rosalia ; est-ce que les bébés se rappelaient de certains détails, d’ailleurs ? Il n’avait pas la réponse, alors autant la jouer prudents. Love fut finalement de son avis, et le nord-coréen se montra soulagé de ne pas l’avoir heurtée en donnant son opinion.

Ji-hun chercha alors de quoi contenter les deux sœurs, et trouva de l’autre côté de l’allée un joli modèle rose pâle. Il ne connaissait pas la variété, ne savait même pas si cette couleur était naturelle ou bien améliorée par quelques artifices, mais elle était belle, et aussi chouette que le petit nez de Rosie ; ça lui faisait penser à elle. Il n’hésita pas à la présenter à la danseuse qui alla de ce pas la chercher pour la présenter à la plus jeune des trois. Le jeune homme en profita pour passer sa main dessus, et constata qu’il n’y avait aucune peinture qui avait pris place sur la peau du fruit. C’était une très bonne nouvelle quand on savait tout ce qu’on pouvait faire avec la chair et les graines de citrouilles. Il avait goûté une soupe, et avait appris qu’on pouvait déguster des graines de courges, une bonne source de vitamines et minéraux. Si c’est facile à creuser, je ne sais pas, dit-il tout de même, mais, si de la peine tu as, dessiner simplement dessus tu peux, j’imagine.

La transformer en petite fée maléfique, en donnant quelques coups de couteau sur l’extérieur, sans l’ouvrir, ça pouvait être chouette aussi. Uhm, se montra-t-il interrogateur quand il avait été captivé par les petites mains qui gigotaient en-dehors de la poussette – telle grande-sœur, telle petite-sœur, oh, non ! Prends-la, je t’en prie. Ça lui faisait plaisir de les aider à trouver ce qui leur conviendrait le mieux. Quant au fait d’en chercher une pour la confrérie à laquelle il appartenait, il répondit : je… ne sais pas trop. Il avait déjà accueilli une courge dans sa chambre, et elle était bien trop petite pour accueillir tout un jardin de citrouilles. Bien plus petite que cette chambre qu’il louait dans cet appartement de Cambridge, et qui lui manquait un peu, il fallait bien l’avoue. Il opina du chef lorsqu’elle voulut confirmer la Maison dans laquelle il avait élu domicile depuis le début du mois et il haussa les épaules avant de se baisser : c’est… que je le pensais, c'est plus difficile.

Accroupi devant les formes rondes, ovales et allongées, il se perdit à les contempler. De ce qu’il savait, il était l’un des plus vieux de la bande des Pforzheimers, et très peu d’entre eux dépassaient les vingt-quatre ans. Outre l’âge, son expérience personnelle, ses valeurs, ses coutumes, ses connaissances avaient fini par creuser l’écart, et ça s’était forcément ressenti. Il n’avait pas l’impression de leur ressembler, mais savait qu’il était à sa place, alors… oui, c’était compliqué. Ce n’était pas vrai que pour lui, certainement. Tout étranger avec une ou plusieurs particularités devait souffrir des mêmes « méchancetés ». Entre guillemets, bien sûr, parce qu’elle ne pouvait pas toutes être volontaires, si ? Mais j’ai… on dit comment, déjà…, chercha-t-il ses mots. Il prit son temps pour fouiner dans le fond de sa mémoire, parce que Love était l’une de ceux compréhensifs qui l’entouraient, et lui laissaient le temps de s’adapter, de s’exprimer, d’organiser ses idées.

La tête dure, trouva-t-il enfin. Pas dans le mauvais sens du terme, parce qu’il pouvait accepter ne pas avoir toujours raison, il ne cherchait pas systématiquement à prouver par A + B que son interlocuteur avait tort, mais ces petits soucis étaient futiles, bien loin de le faire changer d’avis quant à l’intégration des Dorés. À ça, je ne m’arrêterais pas, osa-t-il ajouter, non sans laisser un petit sourire victorieux prendre place sur ses lèvres ; il se doutait qu’elle parlait des publications postées sur Véritas. Il était mâture, posé, et savait ce qu’il valait. Il était loin devant ces gamineries, et ça lui donnait plus d’élan encore. Tant pis s’il ne pouvait pas compter sur ses soit disant « semblables » pour avancer, il avait des connaissances et des amis pour le supporter dans sa quête. Il était un peu déçu, peut-être triste d’être finalement seul dans cette grande maison, mais qu’importait, puisque les autres étaient là. Il tourna la tête vers Love, plus grande que lui du coup, et lui dit : ne t’inquiète pas.

C’était tout ce qu’il demandait : qu’elle ne se fasse aucun souci pour lui. Il en avait vu et connu d'autres, ces petites blessures passagères ne pouvaient que l’égratigner. Pour toi, du coup, laquelle on prend, l’interrogea-t-il en reportant son attention sur les lignes et colonnes de courges, une magnifique aussi. De quelle couleur ? Il lança sans gêne.


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Toutes ces activités, c’est complètement nouveau pour moi. Je n’ai pas eu l’occasion de le faire plus jeune avec ma mère et quand j’ai quitté le nid, chaque centime que j’avais servait à payer mon appartement à New York, les transports en commun ou encore les cours que je prenais sans cesse pour m’améliorer. Et puis, étonnement, quand on est grand, halloween sert plus comme excuse pour faire la fête que pour creuser des citrouilles. De ce que je pouvais imaginer, Ji-Hun était aussi inexpérimenté que moi et j’appréciais grandement ses conseils. Peut-être qu’à nous deux on allait réussir à trouver ce qu’il nous fallait et à avoir une belle décoration pour cette dernière fête avant les fêtes de fin d’années - dans lesquelles j’inclus thanksgiving. Ça serait moins drôle quand même… Mais peut-être plus facile, tu as raison. Parce que j’ai de la force dans les mains mais si la courge est trop épaisse, je risque d’en perdre un doigt. Enfin, probablement pas mais il n’y avait pas de personne musclée autour de Rosalia et moi pour nous aider dans ces moments. Je pourrais toujours embêter Zachary mais vu l’absence de nouvelles du New Yorkais, j’en concluais tout simplement qu’il avait d’autres chats à fouetter. Et, bien entendu, je préférais manger de la mort aux rats que de demander de l’aide à Jacob qui venait tout juste de revenir dans ma vie. Plutôt que de partir dans ces contemplations, je préfère diriger la conversation vers celui que je considère comme mon ami et sa confrérie. Je me doute bien que ce n’est pas facile tous les jours mais vu le caractère de Ji-Hun, il ne devrait pas avoir trop de soucis pour s’intégrer, se faire des amis et même si son anglais n’est pas parfait, je suis sûre que ça ne l’arrête pas. Alors que je l’écoute et attends qu’il me dise ce qu’il en est, je m’occupe de placer la première citrouille dans le filet sous la poussette et de regarder aux alentours s’il n’y en a pas une autre qui pourrait m’intéresser. Seulement, aux mots utilisés par mon ami, je m’arrête dans le scan du champ de courges et pose mes yeux sur lui, le visage légèrement fermé. Si t’as besoin de te défouler un jour, il y a un toit sur mon immeuble et quand on crie tout ce qu’on veut à l’univers, ça fait du bien. Je ne sais pas trop ce qu’il vit, ce qu’il se passe entre les murs de sa confrérie mais je sais juste que tout n’est pas rose et que ses différences sont pointées du doigt pour des raisons qui m’échappent. Personne n’est pareil, on est tous différents et nous, en Asie, on aurait surtout l’air de mangeurs de fast-food avec une culture kdrama plutôt ridicule. Moi qui ait voyagé seulement de la côte Est des USA à l’Angleterre, j’ai vu la différence de culture alors à la place de Ji-Hun… De toute façon, Star Wars, ce n’est pas si bien que ça. Que je lance en haussant les épaules. Ce n’est pas une saga avec laquelle j’ai grandi alors je n’ai aucune attache à cette dernière. En tout cas, si jamais un jour tu as envie de souffler loin de la pfo, j’ai un canapé qui peut t’accueillir. Il risque de dépasser de tous les côtés et de me maudire le lendemain matin parce que des ressorts se font ressentir de partout mais c’est bien d’avoir un lieu où pouvoir s’échapper. Et puisqu’il veut changer de sujet, je ne m’attarde pas plus sur la question. Une orange. Je voudrais vraiment quelque chose qui fasse Halloween. Mais simple tu vois ? Une citrouille un peu passe partout, qui ne détonne pas le moins du monde, un peu comme moi quoi. Et puis surtout, une pas trop lourde. Parce qu’il va falloir que je me tape tout sur le chemin retour mais aussi pour monter les étages jusqu’à l’appartement. Oui, ça fait beaucoup de conditions, je sais. Que je souffle en l’invitant à se lever, lui tendant ma main. T’es meilleur observateur que moi, tu vois quelque chose qui pourrait me convenir ? Moi, je me dirige surtout vers les toutes petites qui seront une merveilleuse décoration dans mon salon.
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Difficile, ce fut tout ce qu’il réussit à sortir pour ne pas la laisser sans réponse, mais pour ne pas l’impliquer trop dans les problèmes qu’il estimait siens. Ji-hun n’aimait pas se plaindre, et savait d’ordinaire régler les choses tout seul, à sa manière – en se faisant le plus petit possible, pour l’instant. Mais il avait les épaules larges, les muscles assez développés, pour porter le poids de ses différences. Et qu’importait ce qu’on pouvait penser ou dire, il était fier de ce qu’il était, de ce qu’il entreprenait, et allait tout faire pour devenir meilleur encore. Force, courage, détermination. Trois mots qui le confortaient dans l’idée que rien n’était « grave » tant qu’il pouvait encore avancer. Et il rassura Love, lui demanda de ne pas s’inquiéter pour lui. Car, malgré le fait qu’il ait pu paraître touché par ce qui lui était arrivé, ça lui avait permis de prendre conscience des barrières qui pouvaient se dresser encore devant lui. Toutefois, ces obstacles le mèneront bien plus vite au sommet, parce que c’était ainsi qu’il fonctionnait, le nord-coréen.

Love et son grand cœur. Elle aussi avait forcément connu des galères, ça se lisait parfois dans ses lignes, dans sa voix, dans son regard. Malgré toute l’énergie qu’elle mettait dans sa survie, dans la vie de sa sœur et leur avenir, elle en trouva encore un peu pour creuser la pierre qui tentait d’écraser le scientifique. C’était beau à voir, honorable même. Tant et si bien que cela dessina un sourire en coin sur les chairs de l’Asiatique. De ton toit, toucher les étoiles, on peut , demanda-t-il. Plonger sa main vers le ciel et décrocher quelques poussières étoilées pour panser ses plaies et illuminer de nouveau les chemins à emprunter. Parce qu’il y en avait quelques uns à tapisser de leurs pas, avant de pouvoir complètement combler leurs aspirations. Il n’avait pas besoin de crier, juste d’un bout de ciel contre la pulpe de ses doigts ; à quoi bon se meurtrir de la méchanceté de l’Homme ? Ça n’en valait pas la peine. Étrangement, il se sentit moins oppressé par le sujet, quand bien même il ne désirait toujours pas mener Love sur ce terrain-là.

Elle devait avoir un pouvoir magique en elle, car elle réussit même à lui tirer un petit éclat de rire lorsqu’elle annonça qu’elle n’avait pas vraiment adhérer aux trilogies. Le souci étant qu’elle les avait au moins regardé, et pas lui. Il aurait voulu lui souffler qu’elle était géniale, mais ce n’était probablement pas approprié. Elle devra se contenter de ses silences couplés à ses esquisses pas si discrètes – jamais discrètes. La proposition qui suivit reçut tout de même un haussement de sourcils. Surpris, Ji-hun tourna la tête vers la brune, mais ne dit rien. Quelques secondes passèrent durant lesquelles il tenta de percer le mystère de cette phrase ; peut-être qu’il n’y en avait tout simplement pas. C’est une invitation, dé-scella-t-il ses lèvres pour l’interroger. Obligation pour lui d’en clarifier le sens. Je veux dire… à comprendre si une blague ou une vérité c’est, de mal j’ai, un peu, expliqua-t-il. Subtilité qu’il peinait à décrypter, un peu comme la signification de ces cœurs que les filles lui envoyaient, mais qui ne portaient pas tous la même émotion.

Si c’était moins complexe de poser la question derrière un écran, ça l’était un peu plus de passer outre une plausible invitation sans lui dire « merci », ou de remercier quand ça n’avait été qu’une plaisanterie. Ji-hun préférait comprendre, trop curieux pour laisser passer sa chance de savoir si Love était plutôt marrante comme femme, ou sérieuse dans la majorité de ses propos. Alors en fonction de sa réponse, il sourit en secouant la tête, ou la remercia de sa bonne volonté à l’héberger. C’était vraiment aimable de sa part, de lui remonter le moral. Pour s'éloigner, il allait parfois se détendre à la Dudley, comme le faisait une bonne partie des résidents de la Maison Dorée qui découchaient pour voir la vie en rose – coucher avec les roses, et avait sa famille d’accueil à Somerville qui lui ouvrait toujours la porte en cas de besoin, mais il était vrai que Love avait cette chose en plus : celle d’avoir aussi des soucis, lesquels elle devait faire avec. On n’effaçait pas des origines, comme on n'effaçait pas non plus sa petite-sœur, à coup de gomme magique. Et même si ça avait été plus simple, ils n’étaient pas le genre à abandonner.

Alors il aurait aimé pouvoir passer une soirée/une nuit en sa compagnie, à squatter le canapé qu’elle était prête à lui céder, mais il peinait à croire à l’amitié homme/femme à cent pourcent. Ses essais depuis son arrivée à Boston s’étaient soldés par des échecs. La faute probablement à son habitude de séduire lorsqu’il se retrouvait dans un cocon intime avec une femme, ou son exotisme qui attirait ; un peu des deux ? Quoi qu’il en était ça finissait forcément par un peu de drague, un baiser, ou « pire » : des touchers. Alors, quand bien même l’offre était alléchante et présageait de bons délires, il se promit de ne jamais y mettre les pieds, pour préserver ce qu’ils avaient, et ce qui semblait fonctionner jusqu’alors. Le portrait de ton canapé, vite fait, tu me le dresses, commença-t-il à plaisanter, parce que, avec n'importe qui je ne dors pas, tu sais. Il plissa les yeux ; vrai, totalement vrai. Il avait passé la nuit avec très peu de personnes, habitué à faire son affaire dans des endroits plus atypiques qu’une couchette ; ceci expliquait cela.

L’aparté enfin terminé, ils revinrent à leurs moutons : la citrouille à creuser manquante qui devait représenter Love. Orange, simple, pas trop lourde. Il accepta sa main, leurs paumes se calquèrent à la manière des « bros », et il demanda : le noir et l’orange, pour représenter Halloween, pourquoi ? Il n’y avait jamais réfléchi jusqu’ici, mais elle venait de lui donner de quoi pousser à la réflexion. Il chercha pendant qu’elle tentait de lui donner – ou pas – une réponse correcte. Il leva le pied bien haut pour passer une rangée de fruits et fouina dans celles du fond, à la recherche de la perle rare qui ne tarda pas à se retrouver entre ses doigts. Love…, l’interpella-t-il de sa voix grave, mais soudainement plus espiègle. Il la nettoya du bout de ses phalanges des morceaux de terre qui étaient déposés dessus par temps de pluie, et avaient séché grâce au vent, je la tiens ! La destinée… Peau d’un très bel orangé, lisse et sans aspérités. Elle semblait pleine, mais n’était pas assez grosse pour paraître lourde. Il rejoignit la jeune femme alors, et lui tendit ; approuvé ?

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