CIARAN BLACK ✧ TIM SCHAECKER

+ Ciaràn a vu le jour à New York. Son nom est l’hommage à son propre père : qui est le démon incarné et surtout, un homme à femmes. Il a vécu dans un cocon familial aimant grâce à sa grand-mère qui lui a ouvert son cœur. Elle fut moins sévère avec Ciaràn qu’avec son propre père, déclenchant une certaine jalousie de la part du paternel. Mais il n’a jamais connu sa mère et ne sait pas où elle est, qui elle est, alors sa grand-mère fut son seul repère maternel. Son père, il ne le voit que lorsqu’ils ont des obligatoires « de se voir ». Au quotidien, la relation parent-enfant est quasiment inexistante.

+ Son adolescence n’a pas été un long fleuve calme. Pas seulement à l’école ou à la maison, Ciaràn s’est déjà fait arrêté à multiples reprises : tapage, vol en magasin, etc… Des petits délits qui ont donnés des cheveux blancs à sa famille… Heureusement pour lui, tout ne se sait pas. Car Ciaràn se pense coupable d’un grave accident à ce jour et ça lui pèse sur la conscience. Ça fait partie de ses erreurs de jeunesse qu’il n’a jamais avouée à sa famille.

+ Son arrivée à Boston remonte à Septembre 2018 et lui a permis de tourner la page sur son passé à New-York. Il décide tardivement d’intégrer la prestigieuse université d’Harvard, prétextant une période sabbatique pour se développer : en soi, il a développé son carnet rose… Globalement, il s’est montré relativement optimiste quant à son avenir à Boston. Notamment en cherchant à intégrer l’université d’Harvard grâce à une bourse afin d’avoir un avenir radieux ; et surtout la possibilité de s’éloigner encore plus de son père.

+ Ciaràn est intelligent. Malgré son attitude qui peut déconcertée par son manque de sérieux en cours ou son attitude désinvolte de manière générale, il est quelqu’un qui a une capacité à comprendre et retenir toutes les notions dont il a besoin. De ce fait, les années de collège ou lycée n’ont été qu’une mise en bouche pour accéder à l’université bien qu’il a du faire amende honorable pour compenser son comportement parfois abusif.

+ Il a décidé d’intégrer l’Université d’Harvard afin d’acquérir les meilleures études, aux meilleurs privilèges pour aller plus loin dans sa vie. Plus loin que son père n’a été jusqu’ici. Car pour lui, ce n’est pas seulement le business de l’art qui l’intéresse mais les œuvres en elle-même. Beaucoup de personnes disent qu’il a hérité de son père et de son acuité aux arts, il réfute et veut démontrer qu’il est le seul talent de la famille.

+ Pour en revenir à son comportement, il est quelqu’un dont les émotions sont difficiles à cacher. Il s’exprime et se filtre avec difficulté. De ce fait, lorsqu’il fait face à des événements qu’il ne cautionne pas, il a tendance à s’en mêler. Et ça, depuis qu’il est jeune. D’où le fait qu’il a été un élève à la fois intelligent mais turbulent durant sa jeunesse. Convoqué régulièrement dans le bureau du directeur car il s’était battu pour défendre ses convictions. Malheureusement, ce n’était pas souvent de la bonne façon. Avec le temps, Ciaràn a pris plus de recul et ne réagit pas toujours dans la violence lorsqu’il voit les mêmes situations. Mais il reste toujours aussi impulsif et se décharge sur l’inanimé. Meubles, murs… tant que ça lui évite les ennuis.

+ Un trait d’esprit qui n’est pas propre à Ciaràn mais qui lui vaut son tempérament, il veut garder ce qu’il obtient coûte que coûte. Et il fait forcément tout son possible pour l’obtenir si ce n’est pas le cas. De ce fait, séduire une fille / un garçon qui lui plait, se donner à fond pour réussir un examen haut la main pour détrôner une personne aussi prétentieuse que lui. Il est trop fier pour faire face à la perte ou à l’échec, chose qu’il n’a pas assez appris pour grandir « dans sa tête ».

+ Ciaràn a toujours su monter sur une moto avant même de savoir marcher parfaitement, si on peut considérer la mini moto à roulette qu’on lui a offerte étant petit. Encore jeune, il montait déjà sur la moto de son grand-père dès qu’il l’autorisait. Mais plus les années ont passées, plus il a démontré la même passion que son grand-père pour les cylindrées. Passion qu’il a développé jusqu’à avoir sa première moto dès qu’il était en droit aux yeux de la loi d’en avoir une (ce n’était pas pour autant la première fois qu’il en montait une…) et savait déjà comment l’entretenir/la réparer quand il en avait besoin.

+ Un des aspects des motos, c’est le sentiment de liberté. Décider à la fin des cours que c’est le weekend et qu’il pouvait partir loin sans prévenir qui que ce soit. Malgré l’inquiétude de ces proches, c’est devenu une marque de fabrique de disparaitre pendant plusieurs jours pour aller se poser dans un endroit qui lui plait sans donner le moindre signe de vie. Il n’a pas besoin de grand-chose pour vivre. D’ailleurs, c’est souvent au plus près de la nature. Il suffit seulement d’un sac et de sa moto pour le rendre heureux…

+ Ciaràn a grandi mais ce qui a calmé ce problème d’émotions, c’est un événement récent. Mai 2021, fin des cours, Ciaran est allé à une soirée. Alors qu’il avait un peu trop bu, la soirée a dérapée. Ancienne meilleure amie de sa copine, celle-ci a glissé ce qu’il faut dans son verre pour rendre Ciaràn plus arrangeant. Peu conscient de la chose, il ne se rend pas compte qu’elle profite de lui. Et ça, sous le regard de celle qu’il aime. Il n’a jamais dit à qui que ce soit la vérité de ce soir-là. Préférant passer pour le connard de service.

+ Ciaràn a mis ses études en standby immédiatement et a pris ses distances avec Boston. Quelques temps sur New-York où il a travaillé pour son père. Docile un temps, pour se reconstruire. Il remet un pied vers Harvard en participant au Summer Camp en Afrique. Il a pu se réconcilier un peu plus avec cette vie et retourner à Harvard pour entamer sa dernière année de licence.