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(bastera) lost in the fire

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tempête qui faisait rage, qui refusait obstinément de se calmer. neurones à la traîne, esprit tourmenté qui tenta de te secouer, pas aussi vif que d’habitude. tu luttais dans cette carapace de pierre. pour qu’elle ne s’écroule pas et toi avec. quand bien même, tu te débattais. avec cet objectif bien en tête mais qui commençait à t’échapper, tu voulus crier sur place, maudire l’italienne. tu tenais l’échiquier, pas elle. le vent forcit et tu n’écoutas plus que les battements de ton cœur qui te conduisirent, un peu hagard devant cette porte que tu avais de plus en plus franchie, dernièrement. mais la voilà close. impasse dans ton esprit, qui te disait de tout abandonner. qu’elle n’en valait pas la peine. tant d’efforts pour un résultat qui ne dépendrait plus de toi. le contrôle, c’était ta dope. mais c’était toujours la tempête là dedans. tu voulais qu’elle se calme. il n’y avait donc qu’un seul moyen. —  ouvre moi hera, s’il te plaît. plainte à travers la porte, avant que tes paumes reviennent la faire vibrer. —  ouvre cette porte ou je te jure que je vais la défoncer. de toutes mes forces. tout contrôle s’était évanoui, même dans tes propos. quoique.. exagérer tout c’était dans tes cordes aussi.
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flamme qui brûle sous ses rétines. absente dans son myocarde, matérialisée devant elle. souvenirs qui dépérissent. le regard vide. le corps affaibli. lassée par ces échecs qui s'étaient accumulés. encore une fois, elle s'était fait avoir. une nouvelle fois, elle avait fait taire ses incertitudes et ses doutes pour le laisser prendre vie dans son coeur. le laissant accaparer chaque pensée. qu'il laisse sa marque sur ce palpitant déjà meurtri par les trahisons. et voilà qu'il l'écorche encore une fois. celle de trop. celle qu'elle ne peut plus supporter. sa voix qui résonne à travers le bois massif de la porte d'entrée. et elle qui demeure sourde à sa demande. déception bien trop grande pour laisser la raison prendre le contrôle. se complaisant dans cette colère démesurée. nourrissant cette rage à son encontre. — barre toi bastille. je veux même pas voir ton visage là. si je le fais, je serai incapable de me contrôler. alors casse toi. incapable de gérer ces émotions dévastatrices. —  défonce là si tu veux. je m'en fiche maintenant. va voir lena, luna, peu importe. une fille qui se termine par le prénom a. faut croire que t'as un penchant pour ces femmes là qu'elle ajoute. voix exténuée. l'esprit qui s'éteint. pour ne laisser place qu'à cette fureur qui menace d'émerger à tout instant.

@Bastille Byers
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ta vie était un beau bordel, t'allais jamais nier cela. mais fuir n'avait jamais été une option pour toi. ce serait lâche et tu ne voulais pas porter ce lourd fardeau. non tu n'allais pas reproduire les mêmes galères que tes géniteurs. hors de question d'essayer de leur ressembler. quoi qu'il en coûte. la flamme de la colère et du désespoir semblait te mener dans cette impasse. mais ce serait vraiment mal te connaître de croire que tu ferais demi-tour. sa voix te parvint enfin. le myocarde qui osa reprendre des couleurs. silence qui aurait été douloureux, c'était pas grave car l'idée de veiller longtemps devant cette porte germa aussitôt dans ton esprit. plus déterminé que tu ne le pensais. l'espoir faisait vivre. aussi fort que l'air ambiant. pas de ceux qui repartaient l'esprit bredouille et le coeur meurtri. —  OUVRE MOI ! que tu répétas plus fort, totalement indifférent à ses menaces. tu voulais à tout prix faire disparaître ce mur qui s'était dressé, vous séparant dans deux mondes. rien n'était figé, tu le savais mieux que quiconque. et quel que soit son état, la voir t'importait plus que tout à ce moment-là. même si dans l'heure qui suivait, tu pourrais t'écrouler pour elle. plus rien n'avait alors de sens que cette frontière, sillon qui te martyrisait le coeur. tu rigolas soudain, dépassé par la situation, te moquant finalement d'elle. de sa naïveté tout court. plutôt rire de tout que d'en pleurer, non ? —  ahah putain, on dirait une gosse qui découvre à l'instant que je suis un homme à femmes. t'as vraiment rien de plus pitoyable à me balancer plutôt, héra ? malgré cette porte toujours close, malgré cette tempête dans ton esprit, la provocation restait ta meilleure amie.
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— NON. tu hurles. souffrance perceptible dans cette voix éprouvée par les multiples trahisons. lasse d'être utilisée. fatiguée d'être cette seconde roue du carrosse. celle qu'on prend pour passer le temps. celle qu'on exploite pour assouvir ses plus noirs désirs. poupée fragilisée. ton dos collé à la porte, assise sur le sol, t'aimerais effacer ces souvenirs qui demeurent ancrés. t'aimerais juste effacer ces photos du montage pour le recréer. retirer cette épine qui continue de s'enfoncer. qui continue de faire pulser ton myocarde. tu l'avais toujours su. qu'il n'avait jamais été sérieux. qu'il t'utilisait. les mains agrippées à tes cheveux désordonnés, tu te sens juste conne. sa voix qui te parvient, sarcasme qui t'arrache un rictus démoniaque. t'allais te le faire. le prendre par cette nuque pour y enfoncer tes ongles. lui faire regretter de s'être autant moqué de toi. sentiments à son égard désormais réduits en cendre. la haine qui subsiste dans cet âtre où brûlait cette étincelle pour lui y'a encore quelques heures. porte que t'ouvres telle une harpie prête à dégainer ses griffes. corps que tu rejoins en quelques secondes pour venir le frapper de toutes tes forces. impact qui résonne, craquement qui se faire ressentir dans ta main. probablement fêlée. douleur physique absente. seule celle qui crépite dans ton palpitant demeure vive. — tu t'es bien foutu de ma gueule. tu t'es bien amusé avec moi, t'es content ? t'as réussi à faire en sorte que j'en pince encore pour ta gueule avant d'aller voir ailleurs ? t'es qu'un parfait connard. tu changeras jamais. alors maintenant dégage de ma vie. DÉGAGE.  

@Bastille Byers
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la réponse de la jeune femme faisait office d'un nouveau coup de fouet qui saignait encore plus ton coeur. tu n'arrivais pas à concevoir que tout s'écroulait encore, la première fois lorsque t'étais parti, plus par loyauté pour ton ami que pour se perdre dans les méandres d'un coeur rosi et enjoué par sa simple présence, et la seconde fois par vanité. que était-il des fondations ? tu n'avais pas la force de les déraciner mais la vérité, c'était que tu ne voulais pas les voir disparaître. surtout pas à cause de toi. sarcasme lancé à son encontre, destiné à la faire réagir. la porte s'ouvrit à la volée et le corps furibond qui en sortit s'abattit instantanément sur toi. d'abord surpris, tu la laissas te frapper, puis l'écoutant à demi mot pour mieux esquiver ses gestes avant de réussir à immobiliser un de ses poignets. — tu vas continuer à me détester, héra ? la voir si colérique te fila une impression de culpabilité, n'imaginant pas la blesser autant. — calme-toi héra. écoute-moi avant putain, ce n'était pas très clair entre nous hein, ni pour les autres. surtout pour moi. sinon non, je suis pas d'accord, je ne venais pas te voir régulièrement pour me foutre de ta gueule, mais encore ? je n'aurais surtout pas perdu tout ce temps avec toi si je préférais lena ou une autre. tu la tiras fermement vers toi alors que tu lisais la douleur dans ses yeux, pas peu indifférent à ce qu'elle ressentait. sa colère était palpable. — tu pourras jamais me dégager héra... pas de ta tête en tout cas. depuis que je suis entré dans ta vie, une part de toi me désire. toujours... tu retins fortement les larmes qui te montaient aux yeux, t'avais tout fait foirer.

@Hera Goldberg
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tu vas continuer à me détester, héra ? silence pour seule réponse à cette question qui te dérange. qui te secoue. évidemment.  réponse évidente. celle que t'aimerais lui adresser avec toute cette rage qui s'est accumulée. cette déception qui sème ses stigmates dans chacune de tes veines. qui marque ton épiderme pour te rappeler à quel point ce désir pouvait t'être fatal. pourquoi continuer à l'aimer ? pourquoi continuer à faire vivre cette chaleur au sein de ton myocarde quand il peut à tout moment la consumer ? l'éteindre d'un seul souffle. — oui je te déteste bastille. et ce sentiment là je veux juste l'écraser et ne plus jamais le ressentir t'affirmes plaçant sa main sur ta poitrine. là où ton palpitant se révoltait. là où il saignait abondamment. — alors quoi ? t'allais continuer cette mascarade si veritas n'avait rien révélé ? ni lena ne m'avait rien dit ? putain mais bastille arrête de mentir. t'as dit à ton pote que tu l'aimais. ELLE. pourquoi t'es encore là ? tu recherchais quoi avec moi en fait ? je te servais à quoi exactement ? tu ne peux pas oublier. tu ne peux pas juste effacer ces multiples échecs. ces déconvenues qui s'accumulent. les questions s'entassent. ce besoin insatiable d'avoir ces réponses. te soulager de toutes ces incertitudes. lui donner raison, et ainsi l'éjecter complètement de ta vie. — ce serait mentir que te dire non tu murmures, tes lippes qui viennent frôler les siennes. faire taire cette colère un court instant. et laisser l'avidité te consumait une dernière fois. — à quoi bon te désirer ? être une proie de plus, ça m'intéresse pas. être un bouche trou j'en veux pas. être cette troisième roue du carrosse, non merci. laisse moi partir bastille...    

@Bastille Byers
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quatre mots. semblables à quatre coups dans les côtes. dans ce palpitant que ses mots arrachaient sans pitié, par cette vérité qui traversait ses lippes. bien qu'impassible, le visage encore dur, tu essayais de tenir debout, de rester stoïque pour qu'elle ne lise pas la désillusion sur tes traits. l'esprit encore dévasté, tu ne savais plus s'il fallait rester là pour continuer de subir ses foudres ou te convaincre que tout cela demeurait un cauchemar. tu ne tardas donc pas à réagir en la retenant cette fois par les épaules. à défaut de la calmer, sentir le contact de sa peau sous tes doigts t'aida à trouver les mots nécessaires. — tu es perturbée là... je regrette de t'avoir fait mal. vraiment car je veux jamais te blesser, mais je l'ai fait en couchant avec ton amie et je m'en veux pour ça. avec toi, c'est différent. je t'ai pas utilisée héra, si je suis revenu dans ta vie c'est pour une bonne raison. tu me manquais, ce qu'on a vécu tous les deux c'était... indescriptible, et je voulais m'assurer que tu avais encore cette flamme. pour moi, pour nous deux. mais je t'ai fait mal là, et je m'en veux. tu sentais son regard lourd de reproches et son souffle, c'était particulièrement dur de la savoir si proche mais en même temps si loin de toi. — t'es pas une proie de plus. aveu qui caresse ses lippes, envieux de les embrasser mais tu te retins. — dis-moi dans les yeux que tu veux que je m'en aille. héra, dis-moi que tu n'as plus envie de m'avoir dans ta vie. les autres bras te réconfortaient, t'éloignaient de la vérité. de la peur de te brûler les ailes avec elle, de te sentir consumé par tout son amour et sa rage. ils semblaient fort, et ça te terrifiait.

@Hera Goldberg
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tempête qui sévit dans son myocarde. vagues de colère et de dégoût qui le malmènent. trompent son esprit. et ses paroles qui essayent de l'apaiser. de la calmer. tentative vaine. le coeur se veut sourd à ses supplications. et à ses fausses excuses. ses iris ne décolèrent pas. plantés impétueusement dans ceux responsables de sa tourmente. — à ton avis bastille ? si je t'ai laissé entrer une seconde fois dans ma vie alors que tu m'as lâchement abandonné la première fois, c'était pour quelle raison ? évidemment que mon coeur il battait pour toi. il l'a toujours fait. d'une certaine manière, je pensais que tu t'en rendrais compte... et que c'était réciproque... elle avoue, à bout de souffle. son corps bloqué contre le sien. son visage à quelques centimètres de celui qu'elle aurait aimé avoir à ses côtés. indéfiniment. la déception se veut plus amère lorsque les sentiments sont d'autant plus forts. amour qui brûle au bord des lippes. le regard perdu. pouvait-elle vraiment le laisser partir ? se défaire de lui ? pour de bon ? la tête secouée, la lèvre mordillée. les iris qui fuient un moment la tentation avant de se poser sur lui. — non... je te voulais dans ma vie bast... je te veux... encore...  

@Bastille Byers
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