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nightmare + Emanuella

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Cela faisait maintenant plusieurs semaines que tu discutais avec elle, d’ailleurs, elle t’avait demandé ce que tu comptais faire pour Halloween. Tu aurais pu tout simplement travailler, mais cette année, tu avais envie de profiter de cet événement comme la plupart des personnes. C’était rare de pouvoir se déguiser et pouvoir faire peur aux gens sans avoir une plainte aux fesses. Tu avais réfléchi pendant un long moment dans quel déguisement, tu allais pouvoir te glisser. Le choix avait été compliqué, mais finalement tu avais opté pour un simple costume noir et une tête de squelette dessiné sur ton visage, avec un haut chapeau. Ce n’était pas bien compliqué, c’était rapide et surtout ça ne te demandait pas grand chose. C’était un déguisement que tu avais déjà mis il y a plusieurs années maintenant, tu avais trouvé une personne qui allait te faire le maquillage pour quelques billets. La journée passait rapidement, entre ton sport, quelques heures devant ton ordinateur, le ménage et la préparation pour ce soir. Tu n’avais pas vu le temps passer, tu savais juste que tu devais la retrouver à dix-neuf heures précisément, dans une tenue terrifiante pour passer une très bonne soirée. Du moins, tu l’espérais, car finalement, ce n’était ni plus ni moins, que la rencontre. Une fois en tenue, un regard rapide sur l’écran de ton téléphone, il était temps que tu y ailles, prenant un taxis pour éviter de devoir tourner au soft toute la soirée. Tu marchais jusqu’au bout de rendez-vous, elle t’avait dit son déguisement, une chance, car sans ça, tu ne saurais la retrouver.
@Emanuella J. Borowski
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@Izan R. Domingo
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Le lieu de rencontre avait été donné. Son déguisement, à elle, avait été annoncé. Il ne manquait plus qu’ils se rencontrent pour passer Halloween ensemble, alors qu’ils ne se connaissaient pas. Du moins, de visu. Car ils ne cessent de parler via le réseau social de Boston. C’est ce qui lui permet, d’ailleurs, de revenir à la raison, pour ne plus paniquer. Bien que s’il venait à l’agresser, Emanuella le maitriserait sans mal, grâce à ses entrainements et à ses postes, notamment en MI 5 à Londres, et ça aussi, l’aide à retrouver sa quiétude habituelle. Autrement, la blonde paniquerait, mais elle parvient à mettre leur rencontre de côté durant ses heures dans son bureau, jusqu’à ce qu’elle doive se préparer. Préférant ne pas retourner à son domicile, c’est avec son costume sur un cintre qu’elle est partie afin de se vêtir sur place. D’ailleurs, c’est aux alentours de dix-huit heures, après avoir fermé son dossier en cours, qu’elle a ôté son jean ainsi que son top pour enfiler sa robe ainsi que son collant noir et ses escarpins. Ensuite, elle s’est faite deux nattes après avoir peigné sa frange ainsi que ses cheveux et c’est avec son poudrier qu’elle a rendu son teint blafard, pour correspondre au mieux à Mercredi Addams. Une fois parée, elle a quitté son bureau, pour n’en garder que ses clés, avant de rejoindre Izan, ayant vu le jour à Ibiza. Cette anecdote à son propos la fait toujours autant sourire alors qu’elle hèle un taxi afin de rejoindre le plus rapidement possible leur point de rendez-vous. Souhaitant boire, elle a laissé le moindre de ses véhicules de côté, prudence oblige, surtout lorsqu’on a été dans les forces de l’ordre !
- « Izan ! » La Mercredi Addams d’une nuit prononce, lorsqu’elle l’aperçoit dans son déguisement de l’année passée. « Je suis heureuse de te rencontrer en chair et en os. » La brune ajoute, dans un large sourire, pour lui tendre les bras, comme à son habitude. « Pardonne-moi. J’ai tendance à vouloir prendre tout le monde dans mes bras quand je connais les personnes, évidemment. » Elle le précise afin qu’il ne s’imagine rien. « Et comme nous nous parlons depuis un moment, j’ai la sensation de te connaître. » Elle en rit, celle aux traits d’un fantôme ou d’une immortelle, elle ne le sait plus, non pas par gêne, car elle ne se sent pas ainsi à ses côtés.


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Entre le travail et les études et les problèmes de certains de tes proches. Tu n’avais pas eu le temps de vraiment te pencher sur ton déguisement, mais celui-ci ferait l’affaire. A vrai dire, le maquillage faisait beaucoup, il était assez difficile de te reconnaitre sous cette couche de poudre, de crayon. Heureusement que ce n’était que pour une soirée, c’est ainsi que tu te demandais, comment les femmes faisaient pour supporter ça ? Tu étais bien content d’être un homme pour éviter d’avoir ce genre de chose sur ton visage à longueur de journée. Tu avais pris le temps d’enfiler tes vêtements, de recevoir du maquillage en pleine figure, il était temps pour toi, de te rendre au lieu de rendez-vous. A vrai dire, tu ne savais pas vraiment ce qui allait se passer durant cette soirée, mais tu sentais, que tu allais bien profiter. Ton travail était un peu mis de côté ces derniers jours, mais tu avais gagné suffisamment d’argent en début de mois, ça te permettait de pouvoir souffler un peu. Profiter de la vie, ce que tu faisais moyennement au vu de ton planning, toujours très chargé. C’était ta vie, tu n’allais pas te plaindre, tu avais un toit où dormir, une université de folie, des études qui te plaisaient et un travail pour te permettre de manger. Que demander de plus ? Tu faisais du sport, tu jouais avec tes amis sur les jeux vidéos et tu sortais dès que tu pouvais, surtout quand la fatigue ne prenait pas le dessus. Une vie toujours à 100 à l’heure, ne prenant que très rarement le temps de souffler. Tu étais à l’arrière du taxis, regardant la ville défiler sous tes yeux, la plupart des personnes étaient déguisées, comme ton chauffeur par la même occasion. Lui payant la course, tu marchais tranquillement, les mains dans les poches jusqu’au point de rendez-vous. Tu étais là, mais tu ne la voyais pas encore, pourtant avec son déguisement tu devrais pouvoir la reconnaitre facilement. Tu regardais autour de toi, découvrant des merveilleux déguisements, comme des moins originaux, mais tout le monde avait joué le jeu. C’était impressionnant, ici, en Amérique, cette fête était très prise au sérieux contrairement à chez toi. Finalement, tes yeux se posèrent automatiquement sur elle, un léger sourire s’afficha sur tes lèvres. « Emanuella. » soufflais-tu doucement, s’approchant d’elle. « Tu es sublime ainsi. ». Tu rigoles un peu « Je suis également ravie de te rencontrer ! », Sans réfléchir plus longtemps, tu l’as prenais dans tes bras, une légère accolade, ça ne te dérangeait pas. « C’est vrai, j’ai cette même impression aussi ! » en même temps, elle connaissait une grande partie de ta vie. Tu n’avais rien caché, ton travail, tes études, enfin bref, la base. « Prête pour passer une bonne soirée ? » après tout, c’était le but de cette soirée, non ?
@Emanuella J. Borowski
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@Izan R. Domingo
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Si elle excellait dans son travail, Emanuella n’avait pas réellement eu de nouvelles relations dans son existence depuis son départ de Londres. Là-bas, elle y avait tout délaissé, même sa propre existence, sa personne, puisqu’elle ne vivait que pour sa Lilly-Ann qui avait souffert avec tout ce qu’elle avait subi. Le seul souhait de la blonde était de prendre soin d’elle, de rattraper toutes ses années où elles ne s’étaient pas vues, mais c’était impossible. De plus, sa sœur se démontrait distante, elle avait rapidement quitté l’appartement qu’elles partageaient pour s’amouracher d’un autre et durant ce temps, elle, n’avançait pas. L’ancienne agente du MI 5 n’était plus que l’ombre d’elle-même, alors elle s’est décidée à en traquer d’autres : celles de disparus. Seulement, peut-elle vivre ainsi ? Non.
La réponse lui semble évidente aujourd’hui, mais ce n’était pas le cas lorsqu’elle est arrivée à Boston pour porter secours à sa sœur. De ce fait, à l’heure actuelle, la belle accepte les invitations de parfaits inconnus sur le réseau social de Boston, car elle sait qu’elle ne craint rien. Non pas qu’il n’y ait pas de criminels ici, mais plutôt, parce qu’elle sait se défendre, et cela, même les mains liées dans son dos. Du coup, elle ne risque pas de se faire kidnapper ou pire, bien que sa condition physique ne soit plus celle qu’elle avait, lorsqu’elle résidait en Angleterre.
Déguiser en Mercredi Addams, elle attend Izan qu’elle adore, mais dont elle n’attend rien de plus qu’une amitié au vu de leur écart d’âge. De plus, elle vient seulement de retrouver une vie sociale et elle se doute qu’un tel apollon ne peut pas rester seul indéfiniment, ni même s’intéresser à elle. Car, si elle est sûre de pouvoir mettre des assaillants à terre, l’ancienne agente à la criminelle ne croit pas du tout en son potentiel de séduction ou encore à la possibilité qu’on puisse la trouver belle ainsi qu’intéressante.
— « Merci beaucoup. » Elle répond à ses mots avec gêne, se tortillant sur place pour reprendre : « Ton maquillage est fantastique ! » Et c’est le cas, personne ne pourrait le nier. De plus, en parlant de lui, elle ne s’expose plus elle et il est évident que cela arrange la détective privée qui n’aime pas être au centre de l’attention. Seulement, elle se trouve être empreint d’une extrême tendresse envers ceux qu’elle apprécie, alors elle lui tend les bras et à sa plus grande surprise, Izan lui offre une accolade qui lui réchauffe le cœur. « Je suis heureuse que tu ressentes la même chose. » La Mercredi Addams d’un soir admet alors dans un large sourire pour reculer de deux pas et acquiescer dans un mouvement de tête aux mots de son nouvel ami. « Plus que prête, oui ! » Faisant s’éclipser son sourire afin d’être dans son personnage, Em’ se saisit de son bras et marche à ses côtés. « Étant donné que nous sommes déguisés et maquillés, on oublie le stand qui s’en occupe. » Elle annonce pour l’interroger en voyant que l’on sert des verres plastiques transparents d’un liquide rougeâtre semblable à du sang : « As-tu soif ? Il semblerait que l’on puisse boire ce que je préfère : du sang. » Elle s’essaye à être dans son personnage, seulement, la blonde n’y parvient pas puisqu’elle pouffe de rire et tire sur son bras afin qu’il la suive. « Allez, c’est ma tournée ! » Elle ajoute, guillerette, comme elle ne l’a pas été depuis bien longtemps.


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A vrai dire, tu avais commencé à parler avec cette demoiselle sans attendre quoique ce soit. Plusieurs conversations s’étaient terminé quelques temps après quelques messages échangés. Pourtant, avec elle, c’était différent, tu appréciais lui parler, de tout et de rien. Tu avais appris à la connaitre, à travers ce téléphone et ses nombreux messages. Elle était agréable, mystérieuse, tout ce que tu appréciais chez une femme. Malgré cette différence d’âge, ça ne te freinait pas, tu étais bien plus mature que certaines personnes de ton âge. Tu ne portais pas d’attention à cette différence, tu l’aimais bien, c’était rare d’avoir une personne avec de la discussion, et des sujets très intéressants. Tu pensais que ton travail allait vite la freiner, ce n’était pas très classe de trainer avec une personne qui vendait, en quelque sorte, son corps contre de l’argent. Tu le savais, car tu l’avais déjà entendu plus d’une fois, pourtant, elle s’intéressait à ce que tu faisais et comptais venir un jour ou l’autre. Ça ne te dérangeait pas, bien au contraire, ça te ferait plaisir de la voir parmi la foule de demoiselles, inconnues à tes yeux. Du moins, tu commençais à en reconnaitre, elles venaient régulièrement, mais ce n’était pas pour cette raison que tu les connaissais. Une fois sur place, il n’était pas très difficile de la reconnaitre. Elle t’avait expliqué son déguisement, ça t’avait permis de savoir que c’était elle. Sinon, comment tu aurais pu la reconnaitre ? Il y avait tellement de monde ce soir-là. Ton regard se posa sur la jeune femme, après avoir accepté son accolade, tu lui glissais un simple compliment. « C’est avec plaisir. » soufflais-tu doucement, un petit sourire mutin sur tes lèvres. « Merci bien, elle a un sacré talent cette maquilleuse. » elle avait mis du temps, mais le résultat était parfait ! Tu ne pouvais pas rêver de mieux, tu avais envoyé une photo rapide à tes parents. Tu écoutais ses paroles, hochant doucement la tête. « Exactement, ça nous évitera de faire la queue pour ce stand. » il y avait une foule assez importante, encore une chance d’avoir anticipé ce problème. « Totalement, je commence à voir la gorge sèche. » tu suivais la demoiselle, jonglant entre les personnes pour arriver au stand. « Et la suivante, sera la mienne » tu attrapais ton verre, trinquant avec la demoiselle avant de gouter à ce liquide rougeâtre. Impossible de réellement savoir ce qu’il y avait dedans, à part de l’alcool, ça sentait à des kilomètres. « J’espère que tu tiens bien l’alcool, car ça m’a l’air bien fort. » rigolais-tu légèrement. Il ne manquait plus que pour la première soirée, tu sois totalement bourré et elle également.
@Emanuella J. Borowski
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