(Shain) It's not always easy, but I'm here forever

Charles River c'est là où je dois retrouver Rain, pour qu'on puisse se voir mais aussi discuter. En ce moment, c'est tendu entre nous, on se prend même la tête par téléphone. Je ne l'ai pas vu depuis notre week-end et il s'étonne que je râle. Le pire, c'est que visiblement, il ne comprend même pas qu'il me manque. Se voir une fois en une semaine, ce n'est pas vraiment le top, surtout que notre couple est tout frais. C'est une deuxième chance que j'ai donné à notre couple, mais j'ai l'impression d'être la seule à faire en sorte que ça marche. Un week-end en amoureux c'est le top, j'ai adoré et ce n'est pas ça que je lui repproche, c'est juste qu'il veut tellement faire de choses, qu'on ne se voit plus. Me voilà à l'entrée du fleuve, où j'attend Rain. Une petite conversation tout en marchant, ça va nous faire du bien. @Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Tu n'avais aucune idée de ce qui allait bien pouvoir sortir de cette conversation. Quand Shay a demandé à ce que vous parliez, tu avais tout de suite redouté le pire. Tu étais alors persuadé que tu allais la perdre pour de bon, qu'elle allait te quitter et tu n'avais rien vu venir. Tu avais mal au cœur, mais tu tâchais de faire bonne figure, comme toujours. Cette pensée te hantait et tu ruminais pas mal depuis. Bien évidemment que tu t'étais planté sur cette histoire de cadeau. Tu y avais pourtant mis tout ton cœur, même si le résultat n'était pas aussi spectaculaire que votre voyage en Italie. Il faut croire que tu t'essoufflais, Rainier, qu'une fois de plus tu étais complètement à côté de la plaque. Ça t'avait tellement blessé qu'elle ose remettre le sujet sur le tapis, surtout de la façon dont ça avait été dit. Peut-être n'était-ce pas son intention, mais tu l'avais ressenti comme un reproche. Alors tu faisais grise mine, tandis que tu te préparais pour rejoindre ta copine. Tu avais enfoncé tes mains dans tes poches parce que l'air de rien, il commençait à faire frais quand la fin de l'après-midi survenait. Le fait est que tu n'avais jamais aimé les conflits, tu étais plutôt chill comme gars, à ne pas - volontairement - chercher les embrouilles. L'idée même d'une confrontation te stressait tellement tu n'aimais pas ça mais c'était un passage obligé, il fallait que vous discutiez même si cela ne risquait pas d'être plaisant â entendre, ou à dire d'ailleurs. Le point rassurant, c'était que vraisemblablement la rupture ne semblait pas à l'ordre du jour, d'après les messages échangés juste avant. "Hey, je suis là." Tu annonças, presque timidement alors que tu arrivais à sa hauteur. Puisque tu ne savais pas trop ce qu'elle voulait te dire tu ne te risquas pas à l'embrasser, tu te contentas de déposer tes lèvres sur sa tempe, fermant momentanément les yeux pour respirer son parfum et l'odeur de ses cheveux. Tu laissas trainer ta main dans son dos puis, tu te mis à la dévisager longuement. La lueur dans ton regard n'était pas la même que d'habitude, tu semblais tout à coup...éteint.

@Shay Halliwell :heaart:

(Rainier de Danemark)

PRINCE RAINIER
(THE PHOTOGRAPH)
And I find it kind of funny, I find it kind of sad. The dreams in which I'm dying are the best I've ever had. It's a very mad world.

Arrivée la première, j'attend Rain qui ne tarde pas à arriver. On dirait un petit garçon timide, qui s'avance vers moi. Il me salut d'une petite voix, sans m'embrasser. Enfin, un simple baiser sur le tempe. Bon, je n'ai même pas le droit à un vrai bisou ou même un petit câlin, je soupire. Je lui répond donc par un petit "salut", à mon tour avec un léger sourire au coin des lèvres. "On marche un peu ?", je lui propose, alors que je me lance déjà sur le petit santier. Je laisse un peu traîner mes pieds sur le sol, regarde autour de nous pour être sûr que personne ne soit entrain de nous suivre. "C-Comment tu te sens ?", je l'interroge, croisant mes bras contre la poitrine. @Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Il y avait définitivement quelque chose qui ne tournait pas rond chez toi, tu n'étais pas aussi enjoué et plein d'entrain que d'habitude. Tu paraissais plus terne, comme si tu portais le poids du monde sur tes épaules. Tu t'étais caché dans ta coquille, comme si ça allait te protéger contre tes émotions. L'air pourtant frais te paraissait glacé, un peu trop pour la saison, à moins que ce soit à l'intérieur que tu grelottais, tu ne savais pas trop. Ton corps tout entier était tendu sous l'effet du stress, tu avais la démarche raide mais décidée. "Bonne idée, je suis congelé." Tu acquiesças tout en lui emboîtant le pas. Te dégourdir les jambes ne pourra pas te faire de mal, bien au contraire, tant que tu te concentrais sur tes pieds tu ne te laissais pas envahir par toutes ces pensées délétères. Tu marchais juste, sans aucun autre but que marcher. Tu respirais à peine, au point que tu entendais tes semelles crisser sur la terre battue et le craquement des feuilles mortes. L'automne a toujours été ton saison préférée, entre autres parce que la nature qui se meurt offrait des couleurs qui attiraient ton regard de photographe. Tu tournas finalement la tête lorsque Shay te demanda comment tu allais. Tu étais un peu pris au dépourvu parce que tu ne savais pas comment y répondre. Surtout, tu attendais de savoir à quelle sauce tu allais être mangé, aussi tu n'étais pas convaincu que les small talks soient appropriés au vu de la situation. Tu en étais certain, ce n'était pas ça, la vraie raison de votre présence ici, ce qui se cachait derrière le on peut parler? Tu te mordis la lèvre et enfonças tes poings plus loin dans tes poches, même si tu avais déjà atteint le fond. Touche le fond, mais creuse encore. C'était ironique, non, comme si ton propre esprit te trollait. Tu sortis finalement ta main de ta poche. Tes doigts effleurèrent ton paquet de cigarettes mais ce n'était pas ça que tu voulais attraper. Tu voulais juste te pincer l'arête du nez. "Ce n'est pas vraiment la folie ces derniers temps, mais dis-moi parce que je suis un peu paumé, de quoi tu voulais me parler? Désolé d'être aussi direct mais j'ai beaucoup trop cogité des derniers jours et j'aimerais savoir tout de suite à quoi m'en tenir." Il n'y avait pas de ça entre vous, tu étais jusqu'à présent persuadé que vous pouviez vous parler sans langue de bois, sans avoir besoin d'emballer les choses désagréables dans un joli papier cadeau pour mieux faire passer la pilule. Tant d'impatience te ressemblait bien, on pouvait apercevoir le vrai toi à travers cette couche de déprime. "Désolé." Tu t'excusas encore, te sentant rougir. "C'est juste que...ça m'angoisse. Je ne sais pas de quoi tu veux me parler puisque a priori tu n'as pas l'intention de me quitter mais ça m'angoisse quand même." Cette attente allait vraiment finir par te tuer.

(Rainier de Danemark)

PRINCE RAINIER
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Une petite marche, ça ne peut que nous faire du bien. En plus, il commence à faire un petit froid, j'aurais du prendre une veste bien plus chaude. Rainier ne perd pas une minute, me questionnant directement. Pas le temps de souffler ou respirer, qu'il nous envoit directement dans la conversation que nous devons avoir. "Comment ça à quoi t'en tenir ?", je demande en haussant un sourcil. Il s'excuse alors, je ne répond rien à par hausser les épaules. Il a l'air nerveux, je ne sais pas ce qu'il a en tête, mais j'ai bien l'impression qu'il est entrain de se jouer un scénario d'avance, dans sa tête. "Je veux juste parler de nous...enfin je ne sais pas où on en est....visiblement, on est pas sur la même longueure d'ondes sur certains points", je répond dans un soupire, croisant les bras contre ma poitrine. Quelle idée d'être venue ici, je me gèle. Il n'a pas eu une minute pour moi, depuis qu'on est revenu de notre week-end en amoureux. Il semble préféré être avec ses amis, ses colocs qu'il voit tous les jours contrairement à moi. Je ne sais pas quoi pensée, je n'ose même pas imaginer le jour où on devra être dans son palais, qu'il aura la couronne sur la tête. Dois-je me préparer d'avance à ne plus le voir ?. @Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Croire que tout irait bien entre vous, sans aucun nuage pour venir obscurcir l'horizon revenait sans doute à croire au père Noël, car les histoires parfaites n'existaient pas. Tu n'étais rien d'autre qu'un rêveur, un idéaliste et quand la réalité finissait par te rattraper, tu tombais toujours de haut. Aussi quand Shay t'avait demandé si vous pouviez parler, forcément, tu t'étais imaginé le pire. Tu te repassais le film de ces dernières semaines en te demandant où ça avait pu foirer. Les différents scénarios catastrophique que tu t'étais construits t'avaient donné des sueurs froides. En parlant de froid, il te semblait que les températures venaient soudainement de chuter. Bon, d'accord, tu exagérais un peu puisque ce n'était pas au point de devoir porter des moufles mais tu ne pus t'empêcher de frissonner et de rentrer le cou. Si ça se trouve le temps allait tourner à la neige mais si c'était le cas à cette période ci de l'année alors ça voudrait dire que le climat était en train de péter les plombs et ce n'était évidemment pas souhaitable. Bref. L'interlude météo étant terminé, il était temps (sans mauvais jeu de mots) de revenir à vos moutons, à savoir votre situation. Lorsque tu demandas pour savoir à quoi t'en tenir, Shay parut véritablement suprise. Bon, peut-être que ton choix de vocabulaire était encore une fois exagéré mais tu ne savais pas comment l'exprimer autrement parce que toi, tu avais vraiment eu le temps de tout imaginer. Pour la première fois depuis tout à l'heure, tu osas regarder ta petite-amie, un peu perplexe. "Pas sur la même longueur d'ondes, c'est à dire?" Tu avais l'impression d'avoir avalé un tas de briques tant ça te pesait. Tu avais pourtant l'impression de faire des efforts mais visiblement ce n'était pas assez. Tu n'étais pas assez, c'était une pensée récurrente chez toi, dont tu n'arrivais pas à te débarrasser. C'était le moment où tes insécurités reprenaient le dessus mais tu les verrouillais à double tour car ce n'était pas de toi dont il s'agissait. "Ce n'est pas nouveau que nous n'avons pas les mêmes besoins ou les mêmes centres d'intérêt mais ce n'est pas grave? Je n'ai pas besoin d'être avec une copie conforme de moi-même." Il y avait des couples qui n'avaient rien en commun et qui pourtant étaient d'une longévité exemplaire, parce qu'au fil du temps ils avaient su construire un lien indéfectible. "Je ne comprends pas ce que tu veux dire, par là?" Parce que toi, tu savais très bien qu'une fois rendus à la fin de l'été, il vous faudra renouer avec vos habitudes et tenter de concilier vos vies respectives. A tes yeux il n'y avait pas eu tromperie sur la marchandise. Alors certes, depuis la rentrée c'était un peu le bordel et le décès de la reine d'Angleterre n'avait pas arrangé les choses dans le sens où ça avait été un imprévu de plus à gérer mais tu avais toujours l'espoir que ça finirait par se calmer et revenir à quelque chose d'un peu plus normal.

@Shay Halliwell

(Rainier de Danemark)

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"Rien laisse tomber, je n'ai pas choisi la bonne expression", je soupire, tout en marchant. Je ne sais même pas comment lui expliquer les choses, tout ce que je sais, c'est que j'ai l'impression qu'il tiens un planning et que je dois attendre mon tour pour le voir. Si c'est comme ça maintenant, comment ça sera le jour où il aura la couronne sur la tête ?. Quoi que, je le verrais peut-être plus, puisque mon devoir sera de me présenter à ses côtés. "Je n'ai jamais dit qu'on doit être une copie l'un de l'autre", je répond en fronçant les sourcils. Pourquoi je voudrais sortir avec mon double ? Non, ça serait bien trop étrange quand même. "Rien, je ne pensais pas qu'une fois à Boston, je devrais attendre mon tour pour voir mon copain ! Je ne dis pas qu'on doit se voir tous les jours, mais j'ai parfois l'impression de passer après tout le monde...que tu te souviens d'avoir une copine alors hop, on l'appelle et on passe un peu de temps ensemble", je suis même sûr qu'il voit plus sa chambre à la Adams, que moi. @Rainier de Danemark

(Invité)

21/07/2022

Tu essayais de comprendre ce qui se passait sans prendre la chose trop personnellement. Autant tu savais écouter et te mettre à la place des autres, autant, il arrivait que ta susceptibilité prenne le pas sur le reste et tu devenais dès lors complètement hermétique. En l'occurrence le sujet n'était pas trop touchy en ce qu'il ne te remettait pas fondamentalement en cause. Il n'empêche que tu n'étais pas très casanier, tu étais toujours dehors, à faire telle ou telle chose. Tu avais toujours eu une vie sociale très remplie, au point où ce n'était pas normal que tu restes glander chez toi sans rien faire. Tu l'avais anticipé avant même la fin de vos vacances, le train-train habituel allait reprendre à partir de la rentrée. Cela demandait nécessairement un temps d'adaptation. Tous les ans, c'était la même histoire, il y avait une période où c'était le rush et ensuite ça se calmait. C'était simplement la vie étudiante qui voulait ça, même si en soi tu étais un étudiant très particulier et que tu ne pouvais parler qu'en ton propre nom, et non à la place des autres. "Ce n'est pas le cas, pourtant." Tu répondis à ses accusations, sourcils froncés parce que tu étais en train d'y réfléchir. "Je ne te demande pas de prendre un ticket pour me voir, et je suis désolé que tu en aies la sensation." Une ride soucieuse était en train de creuser ton front. Tu ne savais pas comment lui expliquer que tu te noyais dans le bruit, le mouvement et l'agitation pour t'anesthésier l'esprit, c'était une façon de fuir tes problèmes, parce que les plaies étaient encore trop fraîches, il y avait même une partie de toi qui était dans le déni par rapport à ta nouvelle condition. De toute manière, les excès de quelque nature qu'ils soient ne faisaient que mettre en exergue un mal-etre plus profond encore, un vide que l'on ne pouvait pas combler autrement. En l'occurrence le silence, le calme t'angoissaient. Et, au delà de toutes ces pensées irrationnelles, il y avait tout simplement une explication toute simple, factuelle, qui n'avait rien à voir avec elle. "C'est souvent ainsi en début d'année, tu sais." Tu ajoutas d'une voix douce et calme, qui se voulait rassurante. "Il y a eu la rentrée alors forcément, c'était le temps des retrouvailles, des soirées d'intégration, et autres événements qui rythment la vie étudiante." Tu glissas un regard vers elle. "C'est le bordel jusqu'à Halloween à peu près et ensuite ça se calme tout naturellement. Tu t'arrêtas alors pour te mettre face à elle, puis tu pris ses mains dans les tiennes pour les serrer doucement. "Mais ne va pas croire que je n'ai pas envie de te voir, ou que je te fuis pour une raison X ou Y." Puis, tu ajoutas d'une voix tellement basse que tu ne savais pas si tu l'avais vraiment dit à voix haute ou bien pensé très fort. "Ce n'est pas toi que je veux fuir." Mais plutôt tes démons, qui pouvaient s'avérer extrêmement coriaces.

(Rainier de Danemark)

PRINCE RAINIER
(THE PHOTOGRAPH)
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