sur ma peau (billowyn)

@Eowyn Clark J't'ai promis un cadeau sur la peau et j'espère que ça tient encore, après un long moment passé à ta soirée d'anniversaire à danser sur les machines -et hors-. J'me bien tenue, j'ai fais des efforts, t'as vu ? J'ai ravalé quelques rancunes, des anciennes et des nouvelles. J'ai fais de toi ma priorité, et j'dois dire que c'était pas si compliqué que ça. Presque aisé. Quand les ombres débarquaient, j'te regardais être la reine de l'endroit et ça se dissipait immédiatement. On a finit quelques verres et les invités sont partis, alors j'ai eu le droit de t'embarquer dans ma chambre de la Adams. Pour te la montrer et aussi pour me montrer. Plantée au milieu de la pièce, un regard circulaire sur cette chambre vaguement décorée de photos accrochées au mur par des punaises mal enfoncées. Des bouquins de cours, de cuisine, de fantômes. Un poster d'un groupe qu'on avait été voir avec Maverick. Pas vraiment d'harmonie des couleurs, ni de thème qui s'tient ; mais ça me ressemble un peu. Endroit suffisant pour passer quelques nuits, quand l'alcool s'est trop invité dans mon sang. Y a un lit, vide. « J'étais avec une fille, super sympa en plus. Mais elle a quitté la confrérie.  » Et tu pourras lire dans ma légère grimace, que ça m'fait encore chier à ce jour. Le feeling était là. Mais, j'crois que j'ai pas de chance avec mes colocataires, même ici. Le sourire s'accroche à nouveau en même temps que les orbes, sur toi. « Alors, t'en penses quoi ? » Un brin de fierté fixé à la bouche. Pour la chambre, pour mon self contrôle, pour mon cadeau qui attend.

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sur ma peau

La soirée s'est merveilleusement bien passée - je n'aurais franchement pas pu rêver mieux. Les gens se sont amusés, on m'a salué, on m'a payé des verres, j'ai dansé, regardé mes potes danser et t'étais là. T'étais là alors forcément, que ça allait bien. Quand tout le monde s'en va je suis Billie jusqu'à la Adams, jetant un oeil dans la chambre dans laquelle elle m'amène. Je vois son regard fier, qui me suis alors que je découvre son antre chez les bleus. Les doigts caressent la relayer des livres disposés sur l'étagère, le sourire ne quitte pas mes lèvres une seule seconde. Je sais que le départ de sa coloc l'a fait chier, mais moi je le vois comme quelque chose de positif ce soir : si elle avait eu cette coloc ici, on aurait pas pu être libres de faire ce qu'on veut. Voyons el positif quand tout le monde voit le négatif, mh ? Elle me demande ce que j'en pense et je ris doucement, "C'est parfait" Je m'approche d'elle, "Cette chambre te correspond à trois cent pour cent" Les mains se posent sur les épaules féminines puis, glissent dans sa nuque, "T'es canon, j'regrette presque qu'on soit pas dans les années 90 pour que tu sois toujours comme ça", que je lui dis en plaisant avant d'approcher mon visage du sien pour embrasser ses lèvres tendrement. "T'avais pas dit que mon cadeau était sous ce robe ?", que je demande d'un air intéressé alors que le regard se pose sur cette robe qui épouse parfaitement les courbes de son corps.

@Billie O'Malley & @Eowyn Clark

@Eowyn Clark Dans notre paradis, j'le reconnais, j'ai le boudage facile à la moindre contrariété extérieure. Comme si j'mettais tous mes efforts, tous mes sentiments positifs dans notre bulle. En dehors, je peux leur montrer mes rugosités. Combien, par exemple, ça m'agace que ma colocataire ai choisi de quitter la Adams House. Peut-être car je m'attache peu ; je m'intéresse peu. Mais elle sortait du lot. J'ai cru un instant pouvoir retrouver un équilibre. Une antre d'alliés, comme ça avait pu être le cas dans la grande maison de Maverick. Ils changent de monde ou s'enfuient, depuis. De ma peau, je fais du cuir. A l'intérieur de ce sarcophage, je te réserve une place de choix. J'y ai mis toute la douceur possible, pour que t'y restes et que grandisse ton sourire. Niaiserie. J'esquisse un rictus fier, fugace mais présent, quand t'appuies que cette chambre me ressemble. C'est plus petit, c'est plus facile d'en faire ma grotte. « J'peux changer d'époque à chaque fois qu'on se voit, si tu veux. » Soufflé en superposant tes mains des miennes. « Pour pas que tu te lasses. » C'est rajouté, c'est pas vraiment assumé, mais pensé, oui. J'me suis assagie, je suis plus stable. J'l'ai fais pour toi, mais parfois je me murmure que c'est peut-être pas de celle-là que t'es tombée amoureuse – comme tu dis. T'embrasse, de mon nez qui taquine le tien avant de s'éloigner d'un pas, pour tendre les bras et défiler sur deux foulées. « Effectivement j'ai dis ça ! » Le sourire plus franc, l'amusement qui surplombe tout. Lèvre inférieure mordue. « Je sais pas si ça va te plaire. » Parce que j'ai pas dépensé un centime pour ce cadeau. Mais, toi, je sais que tu t'en fous. Rajouté, avec la volonté d'être énigmatique : « Faut chercher, déballer.. » Puisque c'est contre la peau.

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sur ma peau

On dit que l'amour rend aveugle, mais n'importe quelle personne serait folle pour dire que Billie n'est pas canon. Peut-être qu'elle ne porte pas toujours des hauts talons, des faux cils et qu'elle ne se maquille pas comme un mannequin, mais c'est ce que j'aime chez elle. Sa simplicité, la constante découverte quand elle débarque à une soirée de manière totalement surprenante. Elle apporte clairement le "wow" factor quand elle se dévoile dans sa robe de bal ou encore quand elle décide de porter une petite robe comme celle qu'elle porte ce soir. J'ai conscience qu'elle fait ce genre d'effort pour moi et ça me touche, même si je ne cesse de lui dire qu'elle n'a pas à le faire. Elle aurait pu venir en tenue des années 90 avec un pantalon trop large et une chemise oversize à la Chandler Bing que ça m'aurait plu tout autant. Je mets tout de même un point d'honneur à la complimenté parce que c'est vrai : elle est belle et les années 90, ça lui va plutôt bien. Je ris face à sa réflexion et je secoue la tête, "Me lasser ? Jamais" Comme je le dis, elle est toujours pleine de surprise : un vrai caméléon. Des fois, c'est même moi qui a peur qu'elle se lasse : elle qui n'était pas vraiment fan des relations comme la nôtre, qui avait l'habitude de papillonner à droite et à gauche. J'essaie de toujours faire le maximum pour être sûre qu'elle ne regrette pas son choix de se poser avec moi. Je roule les yeux, petit sourire sur les lèvres. "Bien sûr que ça va me plaire", que je dis avant de m'approcher d'elle à nouveau. Je fais le tour pour me placer dans son dos et j'enroule mes bras autour de sa taille, posant quelques baisers dans sa nuque en dégageant ses cheveux dorés sur son épaule. Du bout des doigts, j'attrape la fermeture de sa robe dans son dos pour la faire glisser doucement, dévoilant sa peau petit à petit. Une lignée de baisers précèdent le chemin de la fermeture jusqu'à ce qu'elle butte. Les bretelles glissent à leur tour sur ses épaules pour faire tomber la robe à ses pieds. Je me mords la lèvre et je demande à son oreille, "T'es censée me faire un défilé à la Victoria's Secret maintenant ?" Je pose la question, on sait jamais. J'dis pas non à m'assoir sur le bord de son lit et à observer le spectacle. C'est mon cadeau, après tout.

@Billie O'Malley & @Eowyn Clark

@Eowyn Clark J'essaye, et j'm'y plais, à ces essais qui se multiplient. Je crois que je me réconcilie, dans ces essais, avec le reflet dans le miroir. Je ne l'ai pas toujours aimé. Surement parce que les regards, Eo, quand on se balade dans la rue, s'attardent toujours sur toi. J'suis pas constamment dans le bon goût, et j'frôle parfois le vulgaire. Le manque d'harmonie, aussi. J'en ai rien à secouer, comme un peu de tout sauf de quelques-uns. Mais j'aime bien voir cette légère lueur dans tes orbes, quand je fais mieux que d'habitude. Tu dis que tu t'en fous, mais je la vois cette lueur, et une fois que t'as choppé ça tu veux que ça se reproduise le plus souvent possible. J'faisais appel à Orfé, quand je doutais, mais faut croire que je doute de moins en moins ; peut-être à tord. Enfin, c'que je retiens, c'est que la lueur était là quand j'ai débarqué à ton anniversaire dans cette robe. S'en est presque dommage que le cadeau se cache dessous. "Me lasser ? Jamais" C'est facile à dire et difficile à prouver. Mais je suppose que ça me suffit pour aujourd'hui, et que ça me plaît tellement d'y croire que je ne vais même pas creuser pour découvrir les petites lignes sous cette déclaration.  "Bien sûr que ça va me plaire" Ca aussi, j'te crois, mais cette fois-ci j'ai un peu plus de certitudes. Ma robe qui dégringole le long de mes épaules, et fini sa course à mes pieds.  "T'es censée me faire un défilé à la Victoria's Secret maintenant ?" Mes épaules mouvantes, laissant passer un frisson qui venait des reins. Les lèvres pincées, je me dégage de cette prison de tissu au sol, et j'te fais face. Les bras tendus, dans cette œuvre que je représente dans ce film que j'me fais. « Maintenant, tu cherches. » J'ai pas mieux à dire, cherche sur la peau. « J'espère que le feutre a pas bavé. » Repris avec une moue rieuse, imaginant un pâté noir comme révélation. Indice. Si tu cherches bien, tu découvriras, le long de la couture de cette culotte plus jolie que d'habitude, sur la fesse droite, les sept lettres que j'suis capable de dire, et de m'entendre le souffler. Me tordre devant la glace, et l'écrire au stylo indélébile que j'vais regretter, ça, j'y arrive. Même le penser, j'y arrive.

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sur ma peau

Bien sûr que j'y crois, quand je lui dis que je ne me lasserai pas. J'y crois, quand je lui dis qu'elle est belle, peu importe ce qu'elle porte. Elle n'a pas besoin de me sortir le grand jeu : nous avons été amies avant d'être ensemble, je l'ai vu sous toutes ses formes. Littéralement. C'est de cette femme, que je suis tombée amoureuse. La Billie déjantée, celle qui aime porter ses tenues extravagantes, celle qui ne mesure pas ses réactions, celle qui n'a pas peur d'être qui elle est. C'est exactement comme ça qu'on a fini par faire nos expéditions dans des lieux "hantés", qu'on s'est ouvertes l'une à l'autre quant à l'histoire de nos familles, du pourquoi on est à la recherche de ces preuves. Nous avons toujours pu être entièrement honnêtes l'une envers l'autre et je ne veux pas que ça change. Ça ne risque pas de changer. Alors quand elle se met à se dandiner dans sa dentelle parfaite, elle me demande de chercher. "Mh", que je lance en plissant les yeux sans trop savoir par où commencer. Le sourcil droit se dresse, "Le feutre ?" Cette remarque attire mon attention et les mains se posent sur sa taille en souriant en coin. "Okay, alors" Le regard se pose un peu partout sur sa peau, mais je ne vois rien. La lèvre se mord, un baiser marqué dans son cou et je fais le tour pour regarder dans son dos sans trop y croire, jusqu'à ce que les yeux soient attirés par une marque noire sur sa fesse. Je me penche pour regarder de plus près et directement, le battant s'emballe. "Billie..", que je murmure d'une voix tremblante alors que je sens l'émotion me gagner et les larmes me monter aux yeux. Je me redresse et prends sa main pour qu'elle se tourne vers moi, attrapant son visage entre mes mains. "C'est le meilleur cadeau d'anniversaire qu'on m'ait fait.." Et les lèvres s'écrasent contre les siennes.

@Billie O'Malley & @Eowyn Clark

@Eowyn Clark Le corps en œuvre d'art, je me suis dis que ça te plairait. Que ça soit autre chose que quelque-chose qu'on déballe sous du papier cadeau, qu'on a trouvé dans les recommandations d'un site, ou la tête de gondole d'un magasin de bouquins. Que ca soit quelque-chose qu'on ne trouvera plus. Quelque-chose de permanent et d’éphémère à la fois. Je ne le sais pas encore, mais je devrais frotter fort pour faire disparaître les dernières lettres, comme si l'encre savait l'importance qu'elle avait, au moment où la déclaration a été écrite. Une écriture un peu maladroite, d'ailleurs. Ce n'est pas l'endroit idéal pour faire de la calligraphie. Mais, dissimulée toute la soirée, la vague d'amour s'est tenue intacte pour être impeccable pour sa propriétaire véritable. Poupée manipulée, je tourne au gré de tes mains, avec un délice visible sur mes lèvres. J'en viens à mordre l'inférieure, pour réprimer un sourire trop franc qui pourrait écourter la recherche. Tu chauffes. Ou, je chauffe, j'sais pas trop. C'est déjà plus très clair depuis que j'ai plus vraiment de vêtement. « ouii.. ? » Que je viens à souffler, l'innocence même. Je sais, que t'as lu. Et j'imagine que ça a foutu un beau bordel là-dessous. Un peu le même que celui qui se créé sous ma peau à moi. « Ah non, t'as interdiction de pleurer ! » Les dents cèdent et le sourire éclate, quand t'apparais face à moi. Mes doigts dans ta nuque, pour poursuivre ce que t'as initié contre ma bouche. « T'es sûre que tu préférais pas le coffret intégral de Buffy ? » Parait que c'est un classique. « Je peux échanger si tu veux. » Poursuivi avec malice. Ca m'arrangerait, si j'pouvais gommer le sentiment aussi facilement qu'un retour dans les trente jours après achat. Mais j'ai essayé, depuis un moment, et ça part pas. La pulpe de mes doigts, qui dessinent avec douceur tes traits. « Et je suis désolée de pas te l'avoir dit tout de suite. » Même si ce n'est qu'écrit actuellement, si on veut être tatillon. C'est la gorge qui censure, il lui faut encore un peu de temps.