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seven becka bariani
ABOUT NOM bariani PRENOM(S) seven; becka AGE vingt-et-un ans NATIONALITE italienne ETUDES 3ème année de danse SITUATION AMOUREUSE célibataire HISTORY L'Italie était mon pays natal, j'y avais grandi, j'y avais ri, mangé, bu, souffert, expérimenté, vieilli, construit, chuté, guéri. Ma mère m'y avait mis au monde. Mère qui posait un gant humide sur mon front lorsque j'avais de la fièvre et qui touillait mon coca quand j'étais trop petite pour les bulles. Mère qui, plus tard, m'avait laissé crever de froid sur le pallier parce qu'elle était trop défoncée pour déverrouiller la porte d'entrée. J'avais vu ma mère s'éteindre sous mes yeux, crever à petits feux. Lentement, mais sûrement. Dévastée par cette vie qu'elle n'aimait plus, qu'elle ne vivait plus. Elle était simple spectatrice d'un film dont elle était censée être l'héroïne, se laissant dériver au grès du destin. Parfois, elle ne se souvenait plus du prénom du chien. Parfois, elle ne se souvenait plus du mien. C'est quoi ton plan, au juste ? Moisir dans ce trou jusqu'à ce que t'en crèves ? » Julia était ma meilleure amie et d'aussi loin que je me souvienne, elle l'avait toujours été. « Oh, fermes la. On est pas dans un film pour pétasses pré-pubères là, je peux pas me tirer comme ça, juste parce que ça me ferait plaisir. Et toi ? Il te plaît ce trou ? » Doucement, elle fit pivoter la pièce de monnaie entre ses doigts sans prendre la peine de lever les yeux vers moi. « Pas plus qu'à toi. Mais on sait que toi, tu es faite pour autre chose. » Haussement de sourcil, je levais les yeux au plafond. Personne n'était fait pour cette vie minable. Personne ne la méritait. « On fait un deal. Face, tu restes ici. Pile.. tu te casses aux States et tu vas danser devant Will Smith. » Les défis. Julia me connaissait bien, trop bien. Elle savait que j'avais toujours relevé mes défis, peu importe leurs enjeux et conséquences. J'étais bien trop orgueilleuse pour perdre. « Tu m'emmerdes. » Dans une infini tendresse, elle m'attira contre elle et dans un murmure à peine audible, chuchota à mon oreille : « Il en fallait bien une sur deux qui s'en sorte. » Une sur deux. Julia continuait sûrement à moisir dans notre trou, moi je foulais la terre Américaine. | |
PERSONALITY Je déteste parler de moi. Je déteste ça surtout parce qu'il n'y a rien à dire. Je plais aux uns, et j'exaspère les autres, en fait c'est mon but. La vie est monotone, ennuyante, la plupart des gens sont des moutons, un énorme troupeau et ça me donne la nausée. Ils sont tous identiques, bien rangés dans des cases distinctes. Et si vous sortez un peu du rang, vous êtes jugés bizarres, on rit de vous. Alors, moi j'ai décidé de rire de tout parce que la vie est un jeu et que j'ai toujours détesté perdre. Je vis dans un univers de fous. Je couche tous les soirs avec un con différent justement parce qu'ils sont cons. Les autres, les mecs sympas et attachants ne m'intéressent pas. Ils me font fuir. Il paraît que je suis prétentieuse, arrogante, capricieuse, grossière, nébuleuse, franche, trop franche, cynique et malsaine. Adorable n'est-ce pas ? Mais les gens qui me connaissent vraiment, les rares personnes qui à force de patience et de persévérance ont percé mon épaisse carapace pourront vous dire que je sais aussi être à l'écoute, loyale et même parfois attentionnée. D'accord, c'est rare, mais pas exclus. | ETUDES J'ai passé 18 ans de ma vie en Italie, le pays des pâtes, des pizzas, des beaux gosses machos, peu importe les clichés qui vont viendront à l'esprit, ce pays est le mien. Mais tout passe, tout lasse.. Et bordel ce que je me lasse vite ! Trop vite. J'ai décidé tout quitter, mes repères, mes amis, ma mère (ou ce qu'il en reste) pour changer de vie, prendre un nouveau départ. J'ai choisi les States, n'y cherchez aucune explication, il n'y en a pas, c'était un stupide et simple pari. J'ai toujours aimé danser, peu importe l'endroit, peu importe avec qui. Au beau milieu d'une rue, sous la douche, en boîte, en soirées, sur une table de billard.. Rien à foutre. J'ai toujours été faite pour ça, je crois même que j'y étais prédestinée. Évidemment, ce n'est pas une mince affaire de percer dans un quartier sale remplis de pauvre et de gens qui crachent par terre. Vous comprenez maintenant, le pari. On m'a lancé un défi, je l'ai attrapé au vol. Harvard. |
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