(lostra) high all the time

with @Loyd Oakley Un été sans se croiser, seulement quelques messages échangés. Pourtant, elle a essayée Astra. Elle lui a proposée plusieurs fois de la rejoindre, à l'autre bout du monde, pour passer son été comme il le mérite. Mais il a préféré rester dans son coin, enfermé dans ses habitudes et la grisaille de Boston. Qu'il refuse de venir, ça l'a touchée d'une certaine manière. Persuadée qu'ils avaient passés d'assez bons moments au Spring break pour qu'il accepte de renouveler ça au Summer camp. Même après son retour de vacances, ils n'ont pas eu l'occasion de se croiser, faut croire que faire le premier pas vers l'autre semble toujours aussi difficile. Mais c'est après quelques messages échangés qu'elle a décidée de faire un effort en acceptant de le rejoindre pour la soirée. Ils avaient du temps à rattraper mais aussi, beaucoup de rapproche à s'échapper. Parce qu'il n'y a jamais de fumée, sans flammes. Elle comptait bien lui faire regretter ce silence un peu trop doux qu'il lui avait fait subir. C'est en début de soirée qu'elle quittait son appartement pour prendre un Uber direction l'appartement de Loyd. Elle ne se souvenait même pas de la dernière fois qu'elle est passée chez lui, ça datait d'une époque où ils étaient peut-être trop inséparable. Une bouteille à la main, quelques joints déjà roulés, c'était sa manière de ne pas venir les mains vides malgré les envies perfides qu'elle portait déjà envers lui. Une fois devant sa porte, elle n'attendait pas pour appuyer sur la sonnette, visage qui reste rigide lorsqu'il ouvre la porte, elle lui tendait la bouteille pour finalement entrer à l'intérieur sans réellement attendre son autorisation. T'as dix minutes pour me donner envie de rester. Dit-elle les bras croisés, lorsqu'il se retournant vers elle. T'as pas été super cool cet été, j'espère que tu comptes te rattraper ? Air presque trop autoritaire pour qu'il s'échappe, parce que cette fois, la lionne n'est pas satisfaite.

@Astra Rothschild Des vacances enfermées dans le travail. C'est tout ce que j'ai eu droit si je veux survivre et continuer à faire mes études. C'est pouvoir dire non à des opportunités, même si celles-ci sont généreuses. Alors oui, j'aurais pu accepter l'invitation d'Astra, qu'elle me paye mes deux mois de vacances en Afrique. Et après ? Cela me ferait deux mois sans travail, deux mois sans pouvoir payer mon loyer. Et le début des problèmes ne ferait que commencer, s'ils n'ont pas déjà commencé d'ailleurs. Je suis un mec solitaire, un loup incompris des autres et si je dois rester plusieurs semaines seul dans ma grotte, je le fais sans problème. Certains ne comprennent pas. Que dis-je, tous ne comprennent pas. Astra est celle qui a le plus insisté pour me voir et forcément, au retour à la rentrée, à la vie normale des étudiants, c'était forcé qu'on allait se revoir. Elle l'a mauvaise, mais cela ne l'empêche pas de répondre positivement à mon invitation. Ce soir, chez moi, rien qu'elle et moi. Je lui ferais passer la meilleure nuit de sa vie, une nuit qui effacera toute la haine qu'elle a contre moi. J'y arriverais, car on ne peut pas rester en froid très longtemps. Nous sommes deux atomes attirés indéniablement l'un par l'autre, quoi qu'on fasse. Lorsque je vois son visage à la porte d'entrée, j'ai un sourire malin qui s'esquisse. Un coup de cils de sa part et voilà mon battant qui déraille. " moi aussi je suis content de te voir, beauté. " que je lui lance, ignorant sa réflexion. Je ferme la porte derrière elle et j'inspecte sa tenue. Okay, faut dire que son corps aussi m'a manqué. Ah parce que j'ai dit qu'elle m'avait manqué ? Je sais plus, mais maintenant, quand je la vois avec son parfum fruité et épicé, je me dis que oui, ça fait du bien de l'avoir de nouveau dans mon champ de vision. " évidemment. je ne peux pas te laisser repartir de chez moi avec un coeur brisé et une mine à tomber par terre. " je m'approche et écrase un baiser rapide sur sa joue. Gamin. Je m'écarte d'elle et l'invite à me suivre dans ma chambre. Mon coloc pourrait passer et je ne connais pas toujours son planning. J'ai déjà du mal à prendre connaissance du mien.

tw : drogue

with @Loyd Oakley Le temps passe, parfois des semaines ou des mois. Mais peut-être que la mauvaise chanson est pas capable de s'arrêter. Parce que l'un finis par craquer, acceptant de retrouver l'autre et oubliant ce qui a décidé de les éloigner. Elle s'approchait de son appartement, pleine de colère, se mentant certainement à elle-même, parce qu'elle savait très bien comment allait se terminer la soirée, embrumée entre les rires, la fumée épaisse de la pièce et les caresses sur les épidermes. Parce que dans le fond, tu lui as manqué, gamin idiot à la présence à laquelle elle avait finis par s'habituer. Parce que c'est souvent compliqué avec les autres, son entourage, ses proches. Et quand elle est avec toi, y'a ce moment de pause. Parce que vous déraillez de la même façon et que ça a peut-être un côté apaisant. Visage froid, silhouette féminine qui retrouve l'entre du loup, les yeux qui se lèvent au ciel d'un soupire lorsqu'il ose lui avouer qu'il était content de la voir. Dis pas ça trop vite et retires ce sourire, tu vas peut-être passer la pire soirée de ta vie. Venin naturel qui ne peut s'empêcher de s'échapper, soupire à la suite de ses paroles. Il était doué, beaucoup trop doué pour creuser son propre trou. Coeur brisé ? Avec ou sans toi, je brille chéri. Faux sourire qu'elle affiche, des mots repris, son propre jeu qu'elle utilise. Silhouette féminine qui le suit jusque sa chambre, son coin à lui, son univers à lui, son cafarde à homme. Les bottes à talons qui se retirent pour se mettre à l'aise, le corps qui s'approche du lit et qui s'affale, un cendrier qu'elle attrape, l'un des joints qu'elle avait roulée qu'elle allume. T'as vraiment passé tout ton été dans cette pauvre chambre ? Ta vie craint sérieux. Dit-elle alors qu'elle fixait le plafond, là où la fumée dansait en apesanteur après ses bouffés échappés.

@Astra Rothschild J'suis pas le type qui s'attache, je suis plutôt celui qui se détâche. Montrer une quelconque importance à qui que ce soit est une phobie pour moi. J'ai été trop laissé à moi-même durant toute ma vie, à me tenir sur mes deux jambes, à ne pas flancher avec des amitiés, des amourettes et tout ce qui en suit. Depuis Harvard, je m'ouvre un peu plus, mais c'est le strict minimum. J'ai pas d'amis, du moins, on peut penser que je suis un ami mais clairement pas le plus parfait. Car je pense toujours qu'à moi, j'ai été obligé de penser qu'à ma pomme durant mes années de foyers en foyers. J'ai connu que l'abandon, que de la noirceur alors je m'interdis à la moindre petite chose qui pourrait me faire revivre mes souffrances lointaines. Y'a qu'avec Astra que j'ai l'impression de frôler la chute. Car mine de rien, elle provoque quelque chose au fond de mes tripes qui m'angoisse et qui m'attire à la fois. Alors viens qu'on s'éloigne, viens qu'on se rejette et viens qu'on se retrouve. Relation instable car elle comme moi, nous détestons la stabilité. Dans ma chambre, j'ouvre un peu la fenêtre pour aérer et je la rejoins dans le lit, l'observe en train d'allumer son joint. " ma vie a toujours été comme ça. " que je réponds simplement. Elle craint et je crains en plus de ça. J'inspecte ses traits sévères et m'en amuse. " pourquoi tu tires une tête d'enterrement ? si ça te fait chier, tu connais la sortie. " sans demander son autorisation, je lui vole le joint pour en tirer quelques taffes avant de recracher la fumée vers le plafond.

with @Loyd MansfieldC'est sur les doigts d'une main qu'elle peut compter les personnes auxquelles elle s'est attachée, coeur qui préfère rester fermé, pour un quotidien plus simple, parce qu'elle passera toujours avant les autres. Ses plaisirs et ses envies prioritaire au monde qui l'entoure, peut-être trop égoïste pour accepter de partager une partie de son quotidien. Ca lui fait mal de l'assumer, mais elle le sait, Loyd fait partie de ce nombre infime de personnes qui ont comptés. Ceux qui ont marqués sa vie d'une manière ou d'une autre. Malgré les piques et les crasses, ils finissent toujours par se retrouver, c'est parce qu'ils sont compliqués qu'ils en arrivent à trouver un peu de simplicité. Y'a pas de faux semblant, que des manques de tacts et des mauvais mots assumés. Elle a pas envie de se poser des questions, se demander pourquoi elle ne l'avait pas envoyer valser, tel les pions avec lesquelles elle s'amusait. Elle a pas envie de creuser plus, déjà ennuyée de ce qu'elle pourrait y trouver. Son lit sur lequel elle était s'était affalée, les azurs qui observent le plafond, légèrement grimace qui s'affiche à ses mots. C'est faux, on a vécu assez d'aventures pour que ta vie sois pas aussi chiante que ce plafond tout gris. Sourire amusé sur le bord des lèvres, parce que le contre-dire était une habitude qu'elle ne préférait pas oublier. J'sais pas, tu peux comprendre que ça m'a fait chier quand t'as décidé de m'ignorer tout l'été ? J'ai pas le droit de te montrer mon insatisfaction ? Le corps qui se redresse doucement, pour retenir sa tête avec sa main, l'observant de son regard de mépris. Parce qu'elle sait qu'il suffira d'une ou deux heures de plus pour oublier, se retrouver, comme ils ont toujours été capable de le faire. Mais tout d'abord, miss Rothschild devait user de ses caprices. Son joint qu'elle récupère, la fumée qu'elle lui crache d'un air amusée au visage.

@Astra Rothschild Je veux pas vivre comme ça, être dépendant des autres, de leur argent, de leurs avantages. On m'a éduqué comme ça. Ma vie, je la dois à personne, c'est moi qui l'ai forgée tout seul et même si j'ai pas eu d'aide toute mon enfance, c'est pas maintenant que je vais commencer à accepter. J'ai réussi par je ne sais quel miracle à entrer à Harvard, à trouver un logement avec un faible loyer, logement presque insalubre, tellement humide que je tombe malade quasi tout l'hiver. Astra, elle a pas digéré ça. C'est pas le fait de ne pas vouloir te voir, c'est le fait que j'ai pas les moyens de me payer un Summer Camp. Je la regarde, perplexe, lorsqu'elle fixe le plafond et qu'elle se moque de ma vie. Mais elle remémore nos aventures. Crois-moi, si je le pouvais, je revivrais chacune d'elles, même les pires. Est-ce que je l'ai vraiment ignorée ? Pas intentionnellement, en tout cas. Je soupire et passe ma main dans mes cheveux mal coiffés. " je t'ai pas ignoré arrête... je répondais à tes messages. " je tente un petit sourire pour la faire sourire également. C'est pas assez, ce n'est pas ce qu'elle veut entendre. Veut-elle seulement des mots ou plutôt des gestes ? Je vais me contenter de mots pour le moment. Même si c'est difficile pour moi. " la vérité c'est que... j'avais envie de te voir, vraiment. mais je refuse qu'on me donne de l'argent à tout va. je veux pas vivre comme ça. " sourcils légèrement froncés. La blonde récupère le joint et je déglutis, hésite à dire ce que je vais dire. Mais c'est la vérité. Et de la vérité, il en faut parfois pour apaiser les maux. " y'avait pas un jour où j'ai pas pensé à toi. " même si t'étais loin, même si t'étais surement avec d'autres, t'étais dans ma tête, que ce soit le jour ou la nuit.

with @Loyd MansfieldY'a certainement tout qui les oppose, ils sont pas du même monde, ils ont pas la même facilité à vivre cette vie à la con. Sauf que parfois, elle se rend pas compte que tout le monde n'est pas comme elle. Tout le monde ne peut pas partir dans les quatre coins du monde sous un coup de tête, tout le monde ne pas vivre dans un appartement trop grand pour lui. Elle se rendait pas compte de tout ça, simplement parce qu'elle s'en fichait, elle fait pas partie de cette richesse toxique, cette richesse avide de rester qu'entre eux. Pour elle, un humain est un humain, vos mondes sont opposés, mais pourtant, c'est pas dans son monde qu'elle a trouvée ceux qui lui ressemblent. Des personnes brisés, ceux bouffés par la vie, ceux qui ont du mal à voir la réalité en face la plupart du temps. Soupire qui s'échappe, la tête qui se secoue face à ses explications. Peut-être qu'elle était lassée, lassée d'entendre des refus alors qu'elle était prête à aider. Elle voyait pas l'intérêt de garder son argent, si il lui en avait laissé l'occasion, ces deux mois d'été, c'est au summer camp qu'il les aurait passés. Mais pourquoi ? J'comprend pas cette putain de fierté à ne pas vouloir être aidé. T'aurai pu passer les meilleurs vacances de ta vie si tu m'avais écouté. Les yeux qui restent fixés vers les siens, les sourcils qui se froncent à l'écoute de ses prochains mots. Prenant plusieurs secondes avant de réaliser de ce qu'il venait de dire. Il avait pensé à elle ? Ca c'est pas quelque chose qu'il avait le droit de dire, c'est pas quelque chose qu'elle avait envie d'entendre. C'est peut-être la phrase qui réchauffe le coeur, qui rassure, mais c'est aussi le genre de phrase qui l'a fait flipper. C'est justement quand ils ont commencés à penser trop l'un à l'autre que ça finis par dérailler. Qu'on recommence pas ce mauvais jeu face auquel on finis toujours perdant. C'est bon, dis pas des conneries. Parce qu'elle aime pas discuter de ce genre de choses, alors comme d'habitude, elle évite, comme une lâche alors qu'au fond, elle aussi elle a pensée à toi, peut-être un peu trop.  Embrasses moi et c'est bon, on oublie. Parce que pardonner c'est toujours plus simple que de communiquer.

@Astra Rothschild Je marmonne dans ma bouche alors qu'elle répète que j'ai loupé les meilleures vacances de ma vie. Elle ne veut pas comprendre, et moi, je ne veux pas comprendre non plus. Je crois que ça sert à rien de s'éterniser là-dessus. Le principal, c'est qu'on soit de nouveau ensemble non ? On peut pas être dans une relation calme, il faut que ça pique, que ça brûle, sinon, on s'ennuie. Si elle continue à parler de ça, je vais réellement regretter de l'avoir invité. Je suis le mec qui faut pas trop souler, le mec qui se lasse vite des discussions, peu importe lesquelles. Le silence est tellement plus plaisant. Peut-être que si je lui dis ça, elle va se détendre, et puis c'est la seule réponse honnête que je peux donner. Oui, j'étais pas là, je t'ai pas vu pendant deux mois mais ça ne m'a pas laissé indifférent. Astra, directement, elle se braque. Des conneries. Et bien, ne me crois pas. Oublie même, d'ailleurs. Les mots ne sont pas intéressants, peu importe leur valeur. Les actes sont bien plus démonstratifs. " t'embrasser ? " je lève un sourcil et mon sourire fait apparaitre cette dentition parfaite. Je pensais pas qu'elle voudrait déjà de mes lèvres, je pensais qu'elle allait me faire galérer plus longtemps. Mais ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. Je la regarde mystérieusement, passe une main dans ses cheveux. " un bisou magique pour oublier... " je glisse mes doigts dans son cou puis sur son épaule avant de me stopper net. " tu le voudrais où ce baiser ? " s'il ne t'en reste qu'un, quel serait l'endroit que tu voudrais ? La seule et dernière empreinte de Loyd. Sera-t-elle au creux de ta nuque ?  Ou camouflée quelque part au creux de tes formes ? Douceur ou fougue, ce soir, je peux être les deux.

high all the time TW : nudité
with @Loyd Mansfield

Cette situation, c'est peut-être le résumé de leur relation. Voilà à quoi ressemble une discussion entre eux, quand l'un essaye de porter un peu de sincérité, c'est l'autre qui le rejette. Parce que c'est sûrement jamais avec des mots que ça pourra fonctionner, les mots sont trop sincère, ils ont trop de sens. Alors qu'avec des gestes, elle pouvait plus facilement exprimer ce qui fait bouillir son coeur. Y'a tout qui s'échappe à travers cette passion qu'elle représente et c'est plus facile de cette façon. Elle était prête à tout oublier pour l'arrêter, stopper cette conversation qui n'avait finalement pas beaucoup de sens. Sourire amusé lorsqu'elle l'observait retrouver son sourire d'idiot face à ses mots. Parce que c'est en se retrouvant qu'on arrive à se réconcilier, la plupart du temps, alors pourquoi faire différemment ? C'est toujours comme ça qu'on efface tout ? Notre manière à nous de communiquer ? Dit-elle d'un sourire qui s'élargit et retrouver sa bonne humeur le regard qui observe ses doigts se balader sur son épiderme, y délaissant des frissons. Tu me laisses le choix ? Sans dire un mot ? Dit-elle d'un sourire de malice, des idées déjà en tête. Il suffisait parfois de quelques mots pour réveiller la lionne en elle. Ses doigts manucurés qui attrape son t-shirt pour le tirer au dessus d'elle, le dirigeant jusqu'à son bas ventre, son slim qu'elle baissait, laissant apparaître le string qu'elle portait. Regard qu'elle affiche qui en dit long sur le désire qu'elle avait. Tu vas pouvoir te faire pardonner Mansfield. Sourire qui ne s'échappe pas en l'observant, elle connaissait ses qualités et ce soir, elle voulait en profiter.