rocky — zanaya 2

Un sac de sport calé quelque part dans mon bureau, j'observais régulièrement l'heure afin de ne pas louper celle à laquelle tu venais me chercher. Si je n'avais pas le profil d'une grande sportive, j'acceptais tout de même de te suivre dans la moindre de tes propositions, cherchant à me rapprocher un peu plus de la personne que tu es. Finissant par quitter le confort de mes murs, c'était l'extérieur froid qui m'accueille lorsque j'arrive dehors, repérant rapidement ta voiture pour venir te rejoindre. " — Je n'arrive jamais à savoir si tu es trop rapide ou si je suis trop lente, quand tu arrives avant moi..." Souriant tout de même, je m'installais et je te laissais conduire jusqu'au lieu où on allait faire de la boxe.

Echanges d’sms dans la journée même, Ryogan sur ton écran. Impassable il y a une semaine, étonnement encore ce matin. L’envie de se défouler, vider ce corps de ses énergies ensevelies. Tu lui demande à elle, Aya, l’ombre des tes journées. Défi relevé de frapper dans ces sacs, gants sur ses mains féminines. Tester son endurance, simplement lui faire découvrir une autre facette de toi. Garé devant son travail, son parfum se diffuse déjà dans l’habitacle, à peine montée sur ton siège passager. Tu ricanes à ses mots, sans forcément y répondre. En réalité, montre en main, continuellement attentif aux horaires, tu es toujours là au moins cinq minutes en avance. Rapidement vous arrivez sur place, voiture garée, ton sac sur l’épaule quand tu rentres dans le bâtiment. Les vestiaires des femmes sont ici, pour te changer. Regard qui dérape de ses yeux jusqu’au sol, sourire presque insolent sur tes lèvres. C’est des vestiaires communs, j’attends devant la porte si tu veux. Tu comptes bloquer le passage à toutes femmes souhaitant rentrer ici pendant minutes ? Oui.

@Aya Wolford

Installé dans l'habitacle, je m'installe à mes aises sans pour autant m'imposer dans tout l'espace qui m'est proposé, préférant me concentrer sur mon téléphone professionnel afin de répondre aux quelques messages que l'on m'envoie encore malgré l'heure tardive. Cependant, une fois arrivés, je le range rapidement et je saisis mon sac pour te suivre à l'intérieur, écoutant tes indications avant de hausser un sourcil. " — Tu as peur que je te laisses en plan pour une femme magnifique ? Je te comprends, j'aurai peur moi aussi." Petite pique douce alors que je secoue la tête, me dirigeant déjà vers la porte. " — Va donc te changer, brave chevalier. Je saurai me défendre seule si l'on vient s'en prendre à moi." Et je disparais déjà dans les vestiaires communs, trouvant rapidement un casier vide pour y déposer mes affaires et me changer. C'est une fois vêtue de ma tenue de sport que je viens te rejoindre dans le couloir, finissant de nouer mon pantalon. " — J'te suis, maintenant."

@Aya Wolford

Loin d’avoir peur de la perdre dans les bras d’une autre. Tu ne finirais même pas par abandonner ton sac et tes gants. Partant simplement du principe que tu serais célibataire en quittant cette salle. Tu l’as laisse se changer, quand tu rejoins les casiers des hommes, revêtir ces vêtements plus confortable pour affronter ces prochaines minutes intensives. Vous vous retrouvez, face à face dans ce couloir. Murs qui vous entourent, unique sortie direction la salle derrière toi. Un baiser déposé sur son front quand elle se rapproche de toi. Demi-tour sur tes pieds quand elle se retrouve derrière toi, tes pas s’avançant vers un carré vide, quelques hommes réunis un peu plus loin. Attaches-toi les cheveux. Tu déposes cette gourde au sol, ton téléphone à côté. Ton corps se retrouve en face du sien, un sourire sur tes lèvres quand tes bras s’agitent, décontracter les muscles. Tu sautilles sur place. On va s’échauffer, ok ? Faudrait pas te froisser un muscle et que tu ne sois plus aussi, endurante ? L’insolence.

Assez proche de toi pour sentir ton odeur, je ferme les yeux au contact de tes lèvres sur mon front, souriant distraitement à la douceur dont tu sais faire preuve lorsque nous sommes ensemble. Mais je ne me plains pas lorsque cela s'interrompt, te suivant à l'intérieur de la salle avant de hausser un sourcil. " — Okay." Un élastique au poignet, je réunis rapidement mes cheveux en une queue de cheval avant de faire plusieurs tours. Face à toi, j'observe tes mouvements avant de t'imiter sans attendre, levant les yeux au ciel à ta pique. " — Je vais te froisser autre chose si tu continues de m'embêter..." Menace fausse qui quitte mes lèvres alors que je prends le temps d'échauffer chaque articulation, mon regard posé exclusivement sur toi et ton corps, ignorant les personnes autour de nous.