(omaston) if i'm going to be a mess, i may as well be a hot mess

@Omar Beauregard Je suis excité comme une puce. J'ai enfin emménagé ce week-end dans ma nouvelle colocation avec ces gens super. Et maintenant, j'ai qu'une envie ; montrer mon nouveau chez-moi à Omar. Qui sera aussi son chez-lui quand il le désirera. Je n'ai pas négligé sa proposition de vivre ensemble, mais je trouve ça trop tôt. Et puis, j'ai besoin d'être entouré de pleins de monde. Me retrouver dans une grande maison avec lui et sa soeur, ça aurait été un peu gênant. Je n'ai même pas demandé son aide pour déménager, j'ai fait tout ça comme un grand avec quelques amis adams. En parlant de la confrérie, je n'ai toujours pas compris pourquoi Omar s'en est allé. Je le vis assez difficilement pour vous l'avouer mais quoi qu'il fasse, je respecterai toujours ses choix. J'ai rangé toute ma chambre, changé les draps et j'ai même installé des petites bougies un peu partout. Je veux lui en mettre plein la vue, car je sais que j'ai pas été très dispo pendant ces vacances, mais je veux me rattraper. Je lui donne l'adresse et je l'attends avec impatience. Certains le connaissent déjà, tellement j'en parle. Avant, il fallait qu'on se cache pour se voir. Discrètement dans une chambre à la Adams House. Maintenant, c'est fini, j'assume pleinement et je suis très heureux actuellement. Lorsque la sonnette se fait entendre, j'accours comme un gosse jusqu'à l'entrée. Porte qui s'ouvre sur lui et coeur qui s'emballe à vive allure. " bienvenuuue chez moi ! " des têtes curieuses nous regardent mais je m'en fiche, je l'attrape par la nuque et lui offre un doux baiser sur les lèvres.

feat. @Easton Argall — Petite boule au ventre sur le chemin jusqu'à ton nouveau chez toi. Cela fait quelques semaines que nous nous parlons moins, que la distance a pris le pas et que j'ai regardé de côté un instant en étant persuadé que tu ne me désirais plus. Quelle surprise de te voir aussi enthousiaste à présent, peut-être que ta situation pré-rentrée t'angoissait au point que ton affection à mon égard avait évolué ? Je sonne à la porte et te voit débouler, l'excitation dans les yeux et le corps se jetant contre le mien. Par instinct, mes mains viennent encadrer tes hanches, mes lèvres répondent aux tiennes s'étant écrasées dessus. La boule au ventre se détend et libère des papillons volant jusqu'à ma poitrine. Je t'aime toujours, c'est une évidence. Baiser se rompant, je soupire et te regarde, sourire prenant place sur le faciès alors que je t'enlace un peu plus. ❝ Bonjour fripouille d'amour. ❞ Un peu d'agitation derrière toi capture mon regard, et je me mets à ricaner. ❝ Et salut à vous ❞ ricane-je en te prenant au passage tout en avançant. ❝ Omar, copain de cette énergumène, enchanté. ❞ Ma tête se tourne vers toi, mon bras dans ton dos, t'enlaçant de plus en plus fort. ❝ Tu me montres où tu dors loin de moi ? ❞ Petit murmure amusé en te faisant un clin d'oeil. Je me sens bien à nouveau, comme si je retrouvais un équilibre maintenant. Suffisait-il que nous nous retrouvions ou n'est-ce qu'une passade ?

@Omar Beauregard J'ai pas été un petit-ami exceptionnel pendant les vacances, je le reconnais. Mais je me rattrape comme je peux. J'ai bien cru qu'un fossé s'était créé entre nous. Un fossé dont je n'ai pas envie. Le stress et l'angoisse de ne pas trouver un appartement, le refus que je lui ai donné lors de sa proposition de venir chez lui, et la rentrée qui se préparait. Tout ça mélangé et a donné un mix pas très digestif. J'ai eu le déclic, j'ai entendu la sonnette d'alarme et dorénavant, je vais faire plus attention. J'ai mal fait les choses, Omar est demandeur de pleins de choses que je n'arrive pas à les voir. Mais je commence, doucement, à l'écouter. Mon coeur est joie quand il me prend dans ses bras. Je le tire par la main, l'annonce à mes nouveaux colocataires. Je rigole quand il me présente comme une énergumène. Je lui tire la langue, fais signe aux filles et prends la direction de la chambre. Elle est grande, beaucoup plus grande qu'à la Adams House. " je te préviens, c'est encore un peu le foutoir, je ne trouve pas la motivation de défaire mes cartons. " que je dis d'une petite moue. Et puis, il me faut un homme fort, un homme qui puisse aussi monter les derniers meubles que j'ai acheté car mon niveau de logique et bricolage est nul. J'ouvre la porte et je le pousse à entrer le premier. " et voilààà. " les mains derrière le dos comme un petit gosse gêné, je le laisse observer la pièce. Le lit est installé, ouf, avec un nombre incalculable d'oreillers de toutes les couleurs. Très confortable, je te rassure. Une grande fenêtre et une porte baie-vitrée qui donne sur un joli balcon.

feat. @Easton Argall — De voir tout cela me réchauffe le coeur d'une manière nouvelle, ou peut-être renouvelée. C'est comme si je retrouvais ce que nous avions eu quelques mois auparavant. Quel bonheur de te voir enjoué de la sorte alors que je suis dans l'équation. Depuis quelques temps, je m'étais senti mis de côté, un simple accessoire que tu ne désirais plus arborer. Peut-être avais-tu besoin de te reconcentrer sur toi car tu étais perdu. Et égoïstement, je me suis renfermé. Pour une fois, j'ai mal agi et je n'ai pas ouvert le dialogue, fatigué de devoir toujours être la grande personne, celle qui lutte sans cesse pour faire avancer les choses. Cette fois-ci, c'est toi qui te montre grand et courageux. ❝ Chéri, avec toi, c'est toujours un peu l'foutoir ❞ ricane-je à ton excuse. Je te dévore des yeux, amusé, le corps palpitant déjà de vouloir te toucher. Tu as cette magie que peu de personnes ont, celle de réveiller des instincts primaires en les mêlant à l'amour. Mes yeux s'acclimatent à cette nouveauté, aux couleurs, aux meubles, à ce nouveau cadre de vie. J'avance dans la chambre, délicatement, faisant attention au moindre de détail. ❝ Cooool ❞ lance-je en posant mon regard sur le balcon. Il y a des bougies un peu partout aussi, ❝ Il manque encore des meubles, non ? Besoin d'mes muscles ? ❞ Le cabot reprend le dessus et je tire sur mon tee-shirt, contracte ce biceps sévère sur mon bras droit en tirant presque la langue tout en te regardant avant de ricaner et me diriger vers toi, les mains incapables d'éviter tes hanches. ❝ T'es bien, heureux d'être là ? ❞ J'ai envie de te bouffer, surtout quand déjà mes doigts t'encerclent. Tu es aussi doux et attendrissant qu'à l'accoutumé et comme toujours, j'ai cette envie folle de t'embrasser.

@Omar Beauregard Il se tient là, devant moi, et il est beau, comme il est beau. Je veux qu'il mette sa trace, son odeur partout dans la chambre, partout sur mes vêtements. T'as vu ? J'ai pris mon indépendance, j'ai quitté la adams house, ce cocon convivial et familial, encore accrochés à la jeunesse, ayant du mal à faire face à la vie adulte. Maintenant, je vais apprendre à faire mon linge tout seul en espérant ne pas rendre orphelines mes chaussettes ; ma spécialité. " tu aimes ? " je ne sais pas comment interpréter sa réaction, souvent quand on dit cool, c'est qu'on a rien d'autre à dire. Omar a directement remarqué qu'il y avait plus de cartons que de meubles, et disons même plus de meubles pas montés que de meubles montés. Je souris, mords ma lèvre lorsqu'il expose son muscle. Rah lui et ses muscles, mon péché mignon. J'me suis toujours dit que j'allais prendre exemple sur lui, que j'allais être aussi baraqué que lui, mais en huit mois de relation, j'ai juste pris du bide. " ouais j'aurais besoin de tes muscles. mais pas ce soir. ce soir... on profite. j'ai réussi à monter le lit, c'est déjà ça, non ? " il m'attrape par les hanches et je viens me mettre sur la pointe des pieds pour chatouiller son nez du bout du mien. Je hoche positivement la tête, comme un petit garçon. " je sens que je vais me plaire ici. c'est tellement plus calme. " comme l'impression de pouvoir être plus tranquille. J'en ai passé des nuits chez lui et à chaque fois qu'il venait chez moi, niveau intimité, ce n'était pas trop ça. Je partageais ma chambre avec un autre et en plus, mon lit était trop petit pour ses grandes jambes. Celui-ci est bien plus adapté. Je n'attends pas pour écraser un baiser sur ses lèvres.

feat. @Easton Argall — Doux sourire porté vers toi avec ce regard ému de mignonerie. ❝ Bien sur que j'aime... ❞ Dieu que tu es à croquer, Easton. Mes yeux s'attardent partout et je ne peux m'empêcher de proposer mon aide. Tu refuses avec l'un des meilleurs arguments au monde. Tu me connais si bien, moi, si épris de simples attentions où nous profitons simplement l'un de l'autre. ❝ Okay, profitons de l'autre et du lit alors... Pour se poser. ❞ Visage qui se tourne, mine exagérée comme pour montrer que je te taquine sur la dernière partie de ma phrase, le tout avant d'exploser d'un rire mesquin avant de saisir tes hanches et te rapprocher davantage de moi. ❝ J'suis fier, mon coeur. ❞ On vient de se retrouver et l'euphorie m'aveugle encore, panse les blessures et l'incompréhension de ce dernier mois étrange. Pas le temps de réfléchir que tu baises mes lèvres et, sans hésiter, je passe mes bras le long de tes hanches pour les rejoindre derrière, te serrant contre moi en prolongeant ce tendre baiser. ❝ Me cherche pas trop, tu sais comment je suis ❞ menace-je avant de sourire pleinement et de t'emporter sur le lit comme un enfant en emmenant un autre. Les rires pleuvent, je te chatouille et te rapproche de moi, t'enlaçant plus que de raison en ronronnant violemment comme un chat cassé. ❝ Alors c'est ici que je vais passer beaucoup de mes nuits ? C'est pas mal... Et tes colocs alors ? Tout s'passe bien ? ❞ Besoin de savoir si tu es vraiment au mieux mais tu as l'air. Tu es un Easton nouveau.