Chut ! C'est de l'art (Devana)

Chut ! C'est de l'art @Devon Van Allan — Écouteurs dans les oreilles, chantonnant les musiques que ton ipod passe, changeant quand la musique ne t'intéresse pas. Finalement, tu jettes un regard à ta montre et te rends compte que tu risques d'être en retard, tu accélères le pas, jusqu'à courir. Tu arrives un peu essoufflée chez toi en espérant que Devon ne se soit pas encore pointé. Heureusement que ce n'est pas le cas, parce que tu transpires encore de la soirée que tu as passée au cabaret. T'as les pieds en compote, t'aurais bien besoin d'un massage pour te détendre. Et ton sourire s'étire lorsque tu penses qu'avec Dev, ce sera pratiquement impossible, car il a autant la bougeotte que toi. T'ouvres la porte de ta chambre et rapidement, tu te déshabilles, laissant tes vêtements s'écraser contre le sol. Tu files à la salle de bain pour en ressortir quelques minutes plus tard toute propre. Te précipitant vers ta penderie, tu n'entends que maintenant la sonnerie. — OUI, OUI J'ARRIVE ! Que tu hurles depuis ta chambre. Zut, pas le temps, t'enfiles donc ce qui te passe sous la main. Robe de nuit noire courte et satinée aux décolletés dentelles. T'as rien pu mettre en dessous, au risque que monsieur s'impatiente. Tu cours pieds nus pour lui ouvrir la porte. — J'suis désolée, j'espère que t'as pas trop attendu ? J'étais sous la douche, j'entendais rien. Exprimes-tu en te poussant pour le laisser entrer et refermer derrière lui. Tu croises les mains sous ta poitrine. — T'es un peu en avance non ? Tu le provoques d'entrée.

Chut ! C'est de l'art @Sana Bukovski — Toutes ces altercations négatives avec Astra m’ont royalement fait chier. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle agit de la sorte avec moi. Non, mais franchement, ça fait huit ans que nous ne sommes plus ensemble. Huit ans, bordel. Il me semble qu’après autant de temps, on passe à autre chose, on voit la vie différemment. Il faut croire que non, mais au moins ce soir, j’allais pouvoir me détendre, j’allais pouvoir penser à autre chose. Ce qui a de bon dans tout ça, c’est que lorsque ça ne va pas, je peux compter sur toi et encore aujourd’hui, tu m’ouvres les bras grands ouverts.
J’arrive avec un sac et bien entendu mon kit de dessin qui me quitte que très rarement. On ne sait jamais lorsque l’inspiration pointe le bout de son nez. Quoi qu’il en soit, tu arrives rapidement m’ouvrir, limite en petite tenue. « Tellement en colère je suis ! » dis-tu levant les yeux vers le ciel. « J’étais prêt à déversé ma rage sur toi, mais voyant comment t’es vêtu, j’ai soudainement d’autres idées ! » dis-je te claquant une fesse au passage. Je dis ça, mais est-ce que j’ai réellement la tête à forniquer ce soir ? Là est la question, on verra, mais si tu restes vêtue comme ça, je ne donne pas cher de ma peau. Je ne suis tout de même pas fait en bois. « En avance, tu trouves ? J’avais bien trop hâte de te voir, tu l’sais bien. » Je m’avance jusqu’à ton canapé pour me laisser tomber sur ce dernier soupirant lourdement, te regardant au-dessus de mon épaule. « Qu’est-ce que t’attends pour venir me trouver ? Une invitation ? » Sourire provocateur en coin, tu ouvres les bras pour qu’elle vienne s’installer.

Chut ! C'est de l'art @Devon Van Allan — Tu reçois soudainement une fessée qui te fait sursauter, te poussant sur le côté et grimaçant. Paumes plaquées sur tes fesses, tu virevoltes pour lui faire face. — Arrête, j'suis trop mignonne pour te donner envie de déverser toute ta rage sur moi. Une moue mignonne déforme alors les traits de ton visage, tu bats des cils, le sourire un peu trop grand et les joues légèrement rougissantes, comme le ferait n'importe quelle midinette pour amadouer sa proie et puis tu éclates de rire. Trop bonne comédienne Sana. — Mais je suis tellement curieuse, que je veux savoir ce que t'a donné comme idée, moi dans cette robe ! Tu le sais parfaitement, Sana, tu arrives à lire dans son regard avant même qu'il n'ouvre la bouche, mais tu pousses toujours le vice un peu plus loin. Tu sais aussi qu'il vient de se faire mettre à la porte par sa coloc, alors tu ne penses pas qu'il puisse avoir la tête à autre chose que se poser tranquille et pouvoir passer une nuit plutôt cosy, tranquille. — Trop hâte, t'es certain de ça ? Ou c'est parce que tu sais que je t'ouvrirai toujours les bras pour t'accueillir ? Tu lui laisses néanmoins le bénéfice du doute, car tu sais qu'il y a une part de vérité dans ce qu'il affirme. Tu le regardes s'installer sur le canapé, t'avais l'intention de retourner dans ta chambre histoire d'enfiler une culotte au moins, mais le garçon insiste pour que tu viennes t'installer dans ses bras. Toi aussi t'as besoin de câlins ces derniers temps, d'un peu d'attention. Alors en voyant que tu n'as pas d'autres choix, tu contournes le canapé pour sauter sur ce dernier et te loger dans ses bras. — Tu sais que je suis là, alors si t'as besoin d'en parler, je suis de toute ouïe, même si tu vas me casser les tympans avec tes plaintes et le ton grognon, je t'écouterai. Tu ris, tandis que ton index vient former de petits cercles sur son torse, près des boutons de sa chemise. — T'as peut-être la gorge un peu irritée, tu veux boire quelque chose ?

Chut ! C'est de l'art @Sana Bukovski — «  Mais je suis tellement curieuse, que je veux savoir ce que t'a donné comme idée, moi dans cette robe ! » Je te regarde, l’air songeur. Quelles idées ta petite tenue dans laquelle tu m’a accueilli, a pu me donner ? Tu voudrais bien le savoir, pas vrai ? Ou plutôt que je te le montre. Le problème ma belle, c’est que j’ai bien envie de me changer les idées, de m’amuser un petit peu. Penser à autre chose et te faire languir ? Mes deux points d’ordre, ce soir. Même si on le sait tous les deux que tu as certainement plus de pouvoir de persuasion que je peux en avoir. « Trop hâte, t'es certain de ça ? Ou c'est parce que tu sais que je t'ouvrirai toujours les bras pour t'accueillir ? » Oui j’avais hâte de la revoir, puisque je sais que je passe toujours un agréable moment en ta compagnie, mais il faut dire aussi que je sais le charme que je peux avoir, je sais que malgré tout, tu seras toujours prête à m’ouvrir les bras, à faire en sorte que je sois heureux, tout comme je le ferais pour toi. « Both?! » dis-je simplement en riant, ouvrant les bras pour que tu viennes me trouver sur le canapé. La chaleur humaine, c’est une chose agréable et toujours bien accueillie pour moi. Que tu sois nue, habillé avec un énorme polo ou un sweat à capuche et un jogging, rien ne me dérange, puisque tout s’arrache du corps, si facilement. « Je n’ai pas envie d’en parler. J’ai plus envie de me changer les idées. Et non merci, je n’ai pas soif. » J’arrête quelques secondes de parler, regardant tes doigts former des gestes sur mon torse. « On peut travailler sur un futur projet ou alors, tu peux être mon projet. » dis-je sourire en coin, pointant mon matériel de dessin. « On peut aussi regarder un film, mais je ne te garantis pas que mes mains seront très sages. » Je suis prêt à tout, pour tout dire. Je sais maintenant que ma soirée ne sera pas à chier.

Chut ! C'est de l'art @Devon Van Allan — Une réponse digne de lui, une réponse à laquelle tu t'y attendais. Tu souris en guise de réponse à ton tour. En réalité, ta curiosité t'avait trop piqué. Ton regard de serpent vicieux tentait de sonder le garçon à travers ses deux billes. Mais les traits de son visage t'étaient dissimulés. Même lorsqu'il parlait, il faisait attention à ne rien laisser transparaître de ses maux. Cela ne te dérangeait pas non plus, car après tout, la base de retrouver quelque chose de "simple" faisait parfois du bien. — Je te comprends, c'est pour cela que je ne vais pas insister. Et puis, je serais folle de ne pas en profiter que tu sois là ce soir uniquement pour moi et mes beaux yeux. Lèvres qui s'étirent, heureuse de pouvoir constater qu'il a vraiment eu envie de te voir et non parce qu'il avait simplement envie d'oublier. Tu sais parfaitement qu'il a plus de respect pour toi que n'importe quel proche de son entourage. Sourcils qui se dressent lorsque qu'il brandit son matériel de dessin sous tes yeux. Tu te redresses, encore plus curieuse qu'il y a quelques minutes. Il sait comment te faire languir ce morveux. Index contre ta poitrine. — Moi ? Ton projet ? Oui, pourquoi toi ? Qu'est-ce que tu as de plus que les autres pour qu'il puisse penser à toi pour son projet ? — On peut regarder un film, mais je ne suis pas certaine que tu me laisseras le terminer. Tiens, je ne suis même pas certaine que tu me laisseras regarder les dix première minutes. Tu croises les bras sous ta généreuse poitrine, alors qu'un sourire moqueur s'était dessiné sur ton visage. — T'es incapable de rester sage avec moi dans tes bras, surtout dans ce genre de tenue. Glousses-tu, amusée. — C'est quoi ce projet ? Si j'peux aider, je n'hésiterai pas. Et si c'est en rapport avec le dessin, tes doigts se feront un plaisir d'y apporter une trace.

Chut ! C'est de l'art @Sana Bukovski —Tu as bien envie de la serrer très fort dans tes bras pour la remercier de ne pas insister, de te laisser passer une bonne soirée. Cependant, tu as d’autres idées en tête. Lui proposant délicatement, mais très subtilement ce que tu as en tête comme projet, ton sourire ne fait que s’agrandir lorsque tu t’aperçois qu’en fait, elle ne comprend rien. Après tout, comment aurait-elle pu comprendre quoi que ce soit. Tu n’as pas été très explicite dans tes propos. « Ce n’est pas un projet comme les autres. » Commences-tu, attrapant ton calepin de croquis, ainsi que tes crayons d’artiste. « Un projet que je garderais secret, que pour toi et moi. » Tu ne mords la lèvre inférieure en regardant un peu plus attentivement ce que Sana porte ce soir. Il faudrait être bête pour ne pas avoir des idées réservées à un public avertie, voyant une femme splendide dans cet accoutrement. « Si je te dis qu’il s’agit d’une scène du film Titanic. » Oui, tu parles du dessin de nue. En prononçant ces mots, deux de tes doigts viennent jouer sur la couture de son décolleté plongeant, glissant par la suite sur ses courbes, lentement, dans une caresse, glissant de plus en plus bas, épousant ses formes. Si près du point de non-retour. Tu approches par la suite tes lèvres de son lobe d’oreille pour lui dire : « Ouais non ! Mieux vaut regarder le film. » Tu t’éloignes d’elle et t’assieds confortablement dans le coin du canapé, ce sourire moqueur au coin des lèvres, heureux de l’effet que tu as peut-être pu lui faire. Quelle réaction aura-t-elle ? Entrera-t-elle dans ton jeu ou fera-t-elle ce qu’elle peut pour que tu passes à l’action?

Chut ! C'est de l'art @Devon Van Allan — Redécouvrir les charmes de la liberté qu’offrait la vie. Plus d’interdits. Le loisir de tout expérimenter sans se soucier du lendemain ou des conséquences. Tu aimerais retrouver cet aspect-là de ta personnalité qui avait disparu. Toutefois, à son contact, il parvenait à effleurer cette Sana d’antan et il y prenait un certain plaisir. C'était donc son but de te dessiner toute nue comme un ver ? Arrivera-t-il vraiment à garder toute sa concentration ? — Je te répondrais alors que tu es fou, parce que ce sera une rude épreuve ! Lançant un regard complice, tu espères qu'il a compris que tu ne comptes pas lui rendre les choses faciles, tu comptes bien lui donner du fil à retordre et entrer dans son petit jeu. Jeu d'ailleurs qu'il commence par un contact sur tes courbes. Évidemment que tu ne peux pas rester de marbre, évidemment qu'il te fait de l'effet. Planer, vibrer, triper, c'est impossible de faire autrement en sa présence et c'est ce que tu veux. — Tu n'assumes pas ? Petite provocation d'entrée. Tu te mords la lèvre filant dans la chambre pour enfiler une chemise blanche et tu reviens déjà prendre une pose sur le long fauteuil en face. Une pose super sensuelle, différente de Rose évidemment. Posebysana — Si je dois poser pour toi ce soir, autant que je reste celle que je suis. Tu laisses couler un instant de flottement avant de rajouter. — Tu as vraiment l'air de tenir à ce projet ? Parce que dans ce cas, tu as interdiction de toucher ! Tu dois rester concentrer jusqu'à la fin. Et voilà, tu comptes déjà torturer le garçon avant même qu'il ne commence. Va-t-il pouvoir poser les yeux plus d'une heure sur ton corps et ne pas avoir le droit d'y toucher sans que tu ne retires cette condition ?