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J'ai l'impression de ne pas m'être reposée ce week-end. Avec tous les soucis qui me collent aux basques, je ne dors pas beaucoup. Parce que je passe mon temps à me questionner : je ne sais plus où donner de la tête. Alors je décide de m'enfuir à la maison des Pforzheimer pour la pause du midi. Quand j'arrive à la cantine, je prends de quoi grignoter et me glisse dans un coin avec mes écouteurs et mes notes de cours. Presque avachie dans le canapé, je remarque au loin un visage qui m'est familier. Même si la maison est grande, on se croise enfin ici. A vrai dire, je le fixe longuement. L'homme que je suis sensée regarder est Bastille Byers. Président de la Pforzheimer. Et frère jumeau d'Aloïs ? Alors que quand je le regarde, j'y vois Aloïs en personne. l'homme avec qui ma relation était intense, tendue, électrique. pour qui je rêverais de crever les yeux autant que je voudrais dévorer ces lèvres. putain. Encore un problème qui refait surface. Je l'ai agressé oralement. Il a protesté mais depuis, pas de nouvelles. je me sens sans réponse et ça me fait tourner la tête. J'ai du mal à comprendre comment je n'ai jamais pu croiser tous les deux ? pourquoi personne n'est capable de me parler d'Aloïs ? Il faut que je parle à Bastille. Je dois en avoir le coeur net et si vraiment, ils sont deux personnes différentes, j'envisagerais d'admettre mon erreur. mais quand même. ça me rend dingue. c'est pas clair. Je range mes affaires dans mon sac à dos et à une certaine distance, je suis Bastille. J'attends d'être sûre qu'il n'y a pas trop de monde pour réduire la distance, prendre son poignet et le tirer vers moi. De mon autre main, je le retiens pour ne pas le faire chuter contre moi, ça serait dommage d'avoir des soucis avec l'administration de la fraternité. Je plonge mon regard dans celui de Bastille. - Des jumeaux parfaitement identiques... mes yeux se ferment quand je me prends son odeur corporelle de plein fouet. Ils s'ouvrent aussitôt mais ça me perturbe encore plus. Cette tension avec Aloïs, je la ressens avec Bastille. J'ai cette sensation d'être sous tension à chaque seconde que je respire près de lui. - Tu ne mentais pas ? Tu le jures ? Qu'il n'est pas Aloïs, qu'on ne m'a jamais menti. Qu'on ne s'est jamais moqué de moi ?
@Bastille Byers
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