extended fam (jillyane)

. samedi 1 octobre .

Assise sur le banc dans le parc, je regarde autour de moi et attends l'arrivée de Jillyane et Louise. Après une rapide discussion, nous avons décidé de nous retrouver ici et de profiter d'un petit moment toutes les trois avant d'aller chez l'une ou l'autre pour continuer la soirée. Je ne sais même pas quand est-ce qu'Elias veut récupérer la petite et j'espère qu'il a tout vu avec son ex belle-soeur parce que moi, je ne suis au courant de rien ! Un léger manteau sur le dos, je referme ce dernier autour de mon cou lorsque je sens le vent se lever légèrement. Les feuilles n'ont pas commencé à brunir mais ça ne devrait pas tarder. L'automne est là et la période des pulls en laine est de retour ! Ce n'est pas mon moment préféré de l'année - je suis une team été - mais j'arrive parfaitement à m'en contenter parce que cela annonce l'hiver, la neige, Noël mais aussi ma troisième année de sobriété. Lorsque je tourne le visage, je vois Louise et Jill au loin et me redresse rapidement. De grands signes dans leur direction, la petite accélère le pas et se jette dans mes bras. Coucou ma princesse. Que je souffle en embrassant sa joue et la reposant au sol. Lorsque mon amie arrive j'embrasse sa joue et souffle Comment tu vas ? Une question qui m'intéresse réellement. Ça a été la rentrée ? Pas jalouse mais un peu envieuse de Jillyane puisqu'elle étudie ce que je veux étudier dans l'université dans laquelle j'essaye d'entrer depuis deux ans déjà. Elias m'a dit que n'importe quelle université ferait l'affaire mais Harvard quand même...

@Jillyane Reuben

hj - j'ai pas fait trop long et plutôt vague mais je ne suis pas contre des petites ellipses par ci par là pour que le rp sans que ce soit 15 posts sur les toboggans et compagnie

s'il y a bien une chose qui t'as manqué durant la convalescence suite à l'immobilisation de ton genoux, c'est sans nuls doutes les sorties et les moments de partages avec ta nièce. Louise à une place extrêmement importante dans ta vie, dans ton équilibre et te priver de sa compagnie ainsi que de pouvoir t'occuper d'elle correctement t'as beaucoup affecté. Maintenant que toutes tes séances de kinésithérapie sont achevés et que tu te sens mieux, tu saute sur la moindre occasion pour pouvoir garder la petite fille. Sa main fine dans la tienne, vous marchez doucement en direction du parc où Rose vous attend déjà. C'est Elias qui t'as demandé de partager cette garde avec elle, la jeune blonde étant visiblement peu à l'aise avec les enfants. Et tu acceptes avec plaisir, heureuse de passer également du temps avec la petite soeur de ton ex-beau frère et néanmoins amis. Consciente que tu peux lui être bénéfique pour beaucoup de chose et l'aider au mieux. "- ça va super et toi ? . La rentrée est assez compliqué, j'avoue. Et toi ? Tu re tente l'entrée prochainement du coup ?" que tu demande alors que tu lui rend sa bise sur la joue et que votre nièce s'élance déjà vers les jeux en riant. Tu te pose sur le banc à côté de ton amie et lui souris tout en ré ajustant ta veste sur tes épaules alors que le vent d'automne commence déjà à se faire frais dans votre dos.

Passer du temps avec Jillyane me procure toujours beaucoup de bien et me rassure sur mes capacités à m’occuper de Louise. J’ai toujours besoin que l’on me répète que je m’en sors bien, qu’elle est en sécurité et que tout se passe bien. Je ne sais pas trop pourquoi j’ai toujours peur de faire mal mais ça ne s’arrête jamais. Alors, aujourd’hui, c’est un moment entre tatas et nièce que nous allons passer ensemble. Un gros bisou sur la joue de Louise, je m’adresse rapidement vers mon amie et membre de la famille par extension. Eddie et Elias ne sont peut-être plus ensemble mais ça ne change pas les siens du sang qui nous lient à la petite puce.Ça va. Que je souffle rapidement, un sourire vers la jeune femme alors qu’elle s’installe et que nos deux pairs d’yeux se glissent sur Louise. ​​Oui, je retente une dernière fois cette année. J’ai beaucoup plus de cours du soir donc j’espère que ça va suffir en plus de mes essais et tout… Je ne suis pas sûre qu’ils ont autant d’étudiants qui essayent trois fois d’affilés. Ils doivent avoir des dizaines de milliers de dossiers à évaluer tous les ans et moi, je n’abandonne pas. Enfin, cette année est la dernière. Après ça, je me tournerai vers une autre école de la région. Le diplôme sera moins reconnu dans le monde mais la passion et l’envie d’aider autrui sera la même pour moi. Ta promo est cool ? J’ai beau demandé leurs avis à ma famille, à mes amis, sur la vie à Harvard, ils parlent essentiellement de leurs soirées et rencontres plus que d’autres choses. Je veux savoir si ça vaut le coup.

malgré ton attention porté sur la blonde, tes yeux ne quittent que rarement la silhouette de la petite fille qui joue et rigole avec un autre enfant. Son innocence est belle a voir et te réchauffe le coeur. L'avoir dans ta vie, te fais énormément de bien et tu sera toujours reconnaissante à la vie de t'offrir une nièce si merveilleuse et en bonne santé. Tu hoche la tête face à l'annonce de Rose sur ses projets d'avenir et tu ne peux t'empêcher de la trouver courageuse de tenter une nouvelle fois l'entrée à Harvard. Face aux test et a la difficulté des examens beaucoup de jeunes se seraient décourager. Voir que ce n'est pas son cas, c'est la preuve que vous, "les jeunes", n'êtes pas seulement des têtes brûlées sans ambitions. "- justement voir que tu persévère sera un atout à leurs yeux à mon avis. Si tu as besoin d'aide pour les cours, tu sais où me trouver" tu apprécie beaucoup Rose, et si tu peux lui être utile tu le fera avec plaisir. Cette petite te touche et dans un sens, tu te retrouve en elle. Le vent frais te chatouiller toujours le dos, mais les rayons du soleil te réconforter un peu. A en observer Louise courir dans le parc, tu constate qu'à être en mouvement elle ne semble pas subir la morsure du froid. Si tu peux éviter de la ramener malade à ses parents, ça vaux mieux pour vous deux. Une nouvelle question posé par Rose te fait sourire et tu prend une moue gênée avant de répondre : "- j'avoue que je ne suis pas là plus sociable en ce moment un petit rire s'échappe de ta gorge avant de poursuivre : "- c'est vrai qu'avec deux cursus, j'ai parfois du mal à trouver du temps pour discuter avec tout le monde. Puis j'ai changé de confrérie a la rentrée, donc je suis encore un peu en rodage avec les gens. Globalement le courant passe avec tout le monde" tu marque une pause, remuant sur ton banc pour te réchauffer. "- on va devoir bientôt aller prendre un chocolat chaud à l'intérieur. Je ne suis plus habitué à ce froid, je crois" pourtant, t'as connue pire en vivant à Londres. Mais a croire que tu deviens plus sensible avec le temps.

Mes frères et ma sœur ne cessent de me répéter que je m’occupais très bien de la petite dernière de la famille mais je n’arrive toujours pas à me le mettre en tête. J’ai toujours besoin d’être rassurée, d’être accompagnée et d’avoir la possibilité de me tourner vers quelqu’un au moindre doute. Je ne parle même pas d’accident mais bien de doute. Et s’il y avait bien une personne avec qui j’aime passer du temps quand il y a Louise, c’est Jillyane. J’aurais pu avoir une relation houleuse et difficile avec Jill - après tout, elle avait une relation parfaite avec Louise et elle faisait les études que je rêvais de faire - mais c’était tout l’inverse. Avec elle, j’apprends énormément de choses et je chéris chacune de nos interactions. L’envie se ferait presque ressentir mais Jillyane ne m’en avait jamais tenu compte. Je n’hésiterai pas. Je veux trop réussir cette année. Elias m’a dit que même une autre université serait géniale mais… Je veux la meilleure, je veux pouvoir dire que je l’ai fait, que j’ai pas baissé les bras alors que j’aurais pu dix fois, cent fois même. Mais je le refuse, tout simplement. Un temps d’adaptation… Que je souffle en écoutant la réponse de mon amie. Tu es où maintenant ? Que je demande rapidement, carrément curieuse de la réponse. Je ne sais pas si j’aurais les épaules assez larges pour une confrérie lorsque - enfin, si - j’intègrerai Harvard. Mais je me renseigne comme tout. À ses derniers mots, je ris légèrement et souffle Pas de soucis. En plus je sais qu’à l’autre bout du parc ils en font de très bons avec plein de mini marshmallows. Je peux être une vraie enfant quand je m’y mets. C’est sûrement le contrecoup de ces années à vivre trop vite, ces années à m’empoisonner pendant l’absence d’Orphéa. Dis voir, tu crois que tu pourrais m’envoyer tes cours de premières années, que j’essaye d’avoir un peu plus de connaissance que les autres à mes cours du soir ? Que je souffle rapidement, déjà perdue dans les tests qui arrivent, les essais à écrire et le fait qu’avoir une amie qui a déjà la formation que je souhaite intégrer pourrait me servir. Je lis déjà énormément de choses sur le net mais… ça prend du temps. Je ris légèrement, un peu honteuse de dire cela. Je mets tout mon temps pour réussir mes examens mais je sais aussi qu’avec Noël qui approche, les contrats de mannequinat vont se multiplier et ce n’est jamais simple de réviser sur les plateaux. Ça m’évitera de t’appeler tous les deux jours. Et là, je ris réellement. Mon visage se tourne sur Louise à qui je fais un signe de la main. Encore cinq minutes mon chat et on va aller boire un chocolat chaud. Le sucre, rien de tel pour illuminer le regard d’une gamine et Louise n’est pas une exception. C’est fou ce qu’elle vous ressemble. Au côté Reuben de la famille. Même si elle a clairement le tempérament foufou d’Elias. Là-dessus, aucun doute. Une grande téméraire, comme son papa. Je me demandais à quoi ressembleraient mes enfants, le jour où j’en aurai. Une question que je me pose souvent sans en chercher réellement la réponse.