(chamallow) second chance at first line

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with @Jared A. Killbane
warning : addictions
the 07.10.2022 waterfront C'était le deuxième rencard avec Jared, et j'espérais que celui-ci allait mieux se passer que le premier. Bien qu'il était difficile de faire pire, non ? A moins qu'il n'attende que je m'ouvre à lui pour ensuite me dire que tout cela n'était qu'une grosse blague. Je pense réellement que cela me ferait du mal. Après tout ce que l'on s'est dit, ces baisers que l'on a pu échanger, je commence vraiment à avoir de vrais sentiments pour lui. Pourtant j'ai essayé de les enfouir, de l'oublier en allant à Singapour. J'ai essayé de l'insulter de tous les noms, mais rien n'y a fait. Au lieu de le détester, je voulais être là pour lui. Tenter notre chance, tous les deux. S'accorder sur notre relation et n'en faire qu'un ensembles. Pas d'autres personnes autour de nous. Pas d'exs dans les parages. Mais avant cela, je voulais lui poser des questions, mettre des choses au clair. Je ne voulais pas que la situation d'il y a deux semaines se réitèrent. Mais surtout, je voulais l'aider à arrêter toutes ces conneries, ces addictions. S'il le veut, évidemment. C'est donc vêtu d'un pantalon noir et d'une tee shirt blanc plus une veste en cuir que j'allais au point du rendez-vous. Le port. Pour me jeter à l'eau ? Je n'espérais pas. Et plus j'avançais, plus je sentais le rythme de mon coeur augmenter. Comment est ce que je devais le saluer ? L'embrasser, l'enlacer, ou tout simplement lui serrer la main. J'étais perdu, et c'était avoir la réponse que je le vis déjà sur place. Je me stoppais, inspirais un bon coup, et continuais à avancer, jusqu'à être à sa hauteur. Les mains dans les poches de ma veste, je le saluais. Salut... Puis une main sortit d'une des poches, pour venir terminer dans mes cheveux. Et merde, pourquoi est ce que ça doit être si bizarre? Comment tu vas ? J'imaginais la réponse, mais je n'espérais pas que ce soit la bonne. Est ce qu'on peut parler ... ? De nous. De toi ? Terminais-je par dire.

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with @Carlos Carvalho Castro
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the 07.10.2022 waterfront Le cœur pris en étau, la sensation de marcher sur un fil depuis des jours que la moindre parole, le moindre geste de ma part allait faire exploser le monde en entier. Me réfugier chez mon frère parce que je n’arrivais pas à rester seul, parce que mes pensées allaient parfois trop loin, l’envie de couper ce fil sur lequel je me tenais et me laisser tomber sans que rien ne me rattraper. Eviter le pire. Tout n’était pas si sombre, Novel et moi avions réussis à nous parler, j’avais pu réparer cette amitié brisée, même si je continuais à marcher sur des œufs par crainte de dire le mot de trop. Le silence de Carlos m’empêchait de respirer correctement, actualiser toutes les dix minutes mes notifications, vérifier que le téléphone fonctionne, devenir dingue à ne penser qu’à lui. Se faire à l’idée que peut-être il ne voudrait plus jamais me parler, regretter d’être partit cette nuit-là. Quelques messages, trois ou quatre pas plus, un rendez-vous, compter les jours, puis les heures, les minutes, ne pas réussir à fermer l’oeil la nuit précédente, comme toutes les autres nuits au final. J’avais pris le temps de me préparer, comme si ce rendez-vous allait déterminer le reste de ma vie entière, me changer dix mille fois pour au final avoir une tenue trop basique pensais-je sur le chemin. Total look noire, jean, t shirt et veste en jean, j’avais lâché mon sweat à capuche et je le regrettais presque de ne pas pouvoir me cacher en dessous. J’étais arrivé en avance sans doute beaucoup trop même, je tournais en rond, regardais l’heure toutes les cinq minutes jusqu’à le voir au loin et me figer. Jouer nerveusement avec mes doigts ne pas savoir comment me comporter face à lui. Respirer, calmer le cœur “Salut” bredouillais-je peu sur de moi, espérant un geste de sa part et finalement rien. Mes mains dans mes poches, je hausse les épaules pour toutes réponses “et toi ?” parce que seulement sa réponse m’importait. Les mots tombent et mon cœur bat à vive allure, qu’est-ce qu’il allait me dire ? C’était terminé, il venait me le dire en face je le sais, je baisse les yeux “Oui bien sur tout ce que tu veux”

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with @Jared A. Killbane
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the 07.10.2022 waterfront Le rendez-vous me stressait. Le revoir faisait augmenter mon rythme cardiaque. Depuis que je lui avais parlé de ce rendez-vous j'en dormais encore moins. Notant dans ma tête toutes les questions que je pouvais lui poser. Les questions auxquelles je voulait absolument avoir une réponse avant de me donner totalement à lui. Seulement je ne savais pas comment les amener. Je ne savais pas si sur le moment, j'en serais capable. Cet homme me rendait fou, mais aussi complètement faible. Je perdais toutes mes capacités à réfléchir et à être objectif. Je m'étais forcé à ne pas lui renvoyer de messages pour ne pas lui poser ces questions via des textos. Je voulais sa réaction à chaud, en live. Alors nous voilà, tous deux très mal à l'aise. C'est à peine si on se regardait. J'aurais voulu l'enlacer, pour lui montrer que j'étais là, mais pas tout de suite. Je ne voulais pas qu'il sache dès le départ que je le voulais, car tout allait dépendre de ses réponses. C'est moi qui ai posé la question en premier. Peu importe comment j'allais. Je n'étais pas au top de ma forme, mais je n'étais pas si mal que ça. J'étais juste un peu déboussolé par la situation. Alors que lui, il semble si fragile. Je repensais encore à ce qui était arrivé à sa mère et bien qu'il m'ait dit que ça ne lui faisait rien, j'appréhendais le moment où il se rendrait compte que c'est la réalité. Pas seulement dans sa tête, comme ça semblait déjà l'être depuis des années. Mais sinon oui, ça peut aller. Ca irait mieux une fois toute la discussion faite. Dis moi la vérité. Est ce que tu as reconsommé depuis ? J'osais enfin affronter son regard. Je voulais voir sa réaction. Savoir s'il comptait mentir ou non. Mais sans m'en empêcher, je lui pris une de ses mains et rajoutais. Peu importe la réponse, je serais là... Juste de quoi lui faire comprendre que j'avais déjà pris ma décision quant à nous deux. Tout simplement parce que c'était plus fort que moi et que ce petit contact me fit énormément de bien.

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with @Carlos Carvalho Castro
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the 07.10.2022 waterfrontEsquiver la question ne fonctionnait visiblement pas avec lui, je tente de garder mon regard dans le sien, mais c’est tellement compliqué quand la seule chose que j’ai envie c’est de le serrer contre moi. Partager entre la joie de le voir et les larmes qui menace de couler à tout moment, je fixe le sol, mon pied jouant avec un caillou, j’hausse une épaule “Je suis en vie alors je suppose que ça va” pas vraiment en fait je n’en savais rien, je n’arrivais pas à mettre un mot sur mes émotions je m’étais tout ça sur le compte du sevrage, des années à consommer des joins tous les jours, arrêter du jour au lendemain peut être que ça faisait ça ? Lui va bien et ça me décroche un sourire, parce que ça me fait du bien de savoir que je ne ruine pas son moral, il est bien avec lui-même c’est le principal. La question tombe et cette fois j’ose poser mon regard dans le sien, mes yeux brillants qui analyse les siens, je sais bien que le mensonge est exclu, mais la vérité peut faire tellement mal aussi, Est-ce qu’il y’avait une mauvaise réponse à cette question ? Sa main vient prendre la mienne et mon cœur loupe un battement, je regarde nos deux mains, j’en ai des frissons, je crois que même une larme m’échappe quand je remonte mes yeux dans les siens “J’ai... j’ai juste fumé un joint mardi soir enfin la semaine dernière parce que je suis sorti un soir avec Andréa, mais sinon rien du tout... je tente de m’y tenir” en dehors des joints, pour le reste je n’étais pas un consommateur régulier ce qui me rendait certainement la tâche plus facile, mais je ne pouvais pas nier que mon état actuel était en partit lier au sevrage. “Je suis désolé” que j’ajoute, me sentant honteux d’avoir craqué le lendemain de notre dispute. “Tu m’a...” je me ravisais, retenais mes mots “Ton voyage c’était bien ?”

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with @Jared A. Killbane
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the 07.10.2022 waterfront J'avais tout imaginé, je m'étais préparé mentalement à cette discussion. J'en avais rêvé et ça m'avait stressé. Je n'avais quasiment rien mangé de la journée, ayant l'estomac trop noué pour avaler quoique ce soit. J'avais imaginé que la décision n'était qu'à moi, mais une fois sur place, je me mis à penser : et s'il avait son mot à dire aussi ? Et s'il avait réfléchi et qu'il ne voulait pas de moi ? Et ça je n'y avais pas assez pensé. Seulement, là, en cinq secondes c'était trop peu pour savoir comment je pourrais réagir. J'aurais aimé arriver en premier, pour ne pas être celui qui déciderait de la façon dont on se saluerait, mais j'étais arrivé trop tard. Ou alors il était arrivé trop tôt. La décision me revenait et c'est ainsi que... tout simplement, je ne fis rien. Même entre deux amis, il y aurait eu plus qu'un simple 'salut'. Je souris à sa réponse. Je ne m'attendais pas à mieux. Peut-être m'attendais-je à pire. Mais je savais qu'il était sincère. S'il m'avait dit qu'il pétait la forme, je ne l'aurais pas cru. Ou alors, je l'aurais surement pris pour un fou. Du coup ... Tu veux arrêter ? Et au plus profond de moi, j'espérais qu'il me dise que oui. Mais qui suis-je pour espérer d'une telle chose d'une personne que je ne connais depuis si peu de temps. C'est vrai ça. J'ai l'impression de le connaitre depuis... toujours, alors que la réalité n'est autre que : ça fait quoi, un mois ? Seulement. Ma main dans la sienne, je me mis à la caresser, doucement, calmement. Pourquoi t'es désolé ? Je le regardais, et lui souris, avant de poser mon autre main sur sa joue et venir l'embrasser. Avant de lui dire. Tu m'as manqué aussi mon petit chamallow. Puis je me mis à rire. D'un coup ça allait tellement mieux. J'aurais aimé être plus dure, plus froid, mais je n'y arrivais pas. Je le voulais, et je n'arrivais pas à le repousser. J'avais tout simplement envie de lui. Ca aurait été mieux avec toi... tiens, d'ailleurs. Je lachais sa main pour venir récupérer quelque chose dans ma poche. Je t'ai ramené un petit souvenir aussi. Dans son emballage, une petite statuette emblématique de la ville de Singapour. Oh non, mince... j'ai oublié le pull chez moi. Oui, je lui avais pris un pull à mon tour. Ainsi, nous aurions tous les deux le pull de l'autre, avec le parfum de chacun. Je savais que j'avais oublié quelque chose en venant. J'étais venu un peu trop les mains vides. C'est pour te dire que je ne t'en veux pas... Le rose aux joues, je regardais la statuette que je venais de lui offrir. Enfin... tu n'étais pas encore avec moi, donc tu pouvais voir qui tu voulais. Et voilà, j'avais beau avoir pensé et réfléchi à ce que je voulais lui dire, maintenant je ne savais plus. Tout était désorganisé dans ma tête. Disons que ... j'ai plutôt eu peur avec la partie consommation ... tu vois... Je ... Et merde. J'ai pas forcément envie d'être avec un ... drogué. Ca se dit ça ? Je sais que tu ne l'es pas... enfin, tu pourrais l'être, je m'en fiche. Je veux juste que tu sois dans l'optique d'arrêter. Je le regardais et étais presque honteux de lui demander. Est ce que je peux te demander ça ? Seulement ça ?

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with @Carlos Carvalho Castro
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the 07.10.2022 waterfrontIl était inutile de mentir sur mon état, de toutes manière ça se voyais à ma tête que ça n’allait pas, ça se remarquais par les cernes sous les yeux signe que je dormais peu ou pas du tout, ça se voyais au yeux rougis dû au fait que je passais plus de temps à pleurer qu’autre chose, soit parce que la tristesse m’envahissait beaucoup trop, soit parce que le manque me rendait malade. J’avais presque honte de me trouver là devant lui, de me présenter dans cet état pitoyable. Je ne sais pas si la réponse allait lui plaire, mais j’avais la sensation qu’il se sentais presque soulagé que je ne tente pas de minimiser les choses. J’avouais ma faute comme un gamin honteux, je m’étais sentis pitoyable de fumer le lendemain même où je lui avais dit que je n’y toucherais plus, la sensation de trahir le monde autour de moi, alors lui dire là mon erreur me mettais mal à l’aise. “Oui, j’aimerais bien arrêter définitivement” même si je savais que ça ne serait pas évident, même si je savais que je serais apte à craqué certain soir, mais toutes ses substances illicites c’était la dernière chose qu’il me restait de mon ancienne vie, il était temps de tourner la page. “Désolé d’avoir craquer le lendemain même qu’on se soit vu...” rien que pour ça il pourrait douter de moi et ma sincérité. Sa main qui vient se poser sur ma joue et je ferme les yeux appréciant ce contact, ses lèvres suivait, un court instant j’ouvrais les yeux, au bord des larmes il se mis à rire, je souris, je ne comprenais pas, mais mon cœur se remis à battre correctement, mon souffle retrouvais son calme. Tout s’enchaine rapidement, les mots se coince dans ma gorge et j’ai du mal à tout enregistrer, le fait que je lui ai manqué, cette statuette qu’il me mets dans la main, qui me fais rire doucement, un instant avant je croyais surement à tort qu’il allait me dire que c’était la dernière fois qu’on se voyait et là plus il parlait plus je comprenais l’inverse. Il devait le lire dans mon regard, parce qu’il me dit qu’il ne m’en voulait pas et mon sourire s’agrandis, les yeux pétillais, j’aurais presque envie de me pincer à cet instant pour être sûr que je n’étais pas en train de rêver. Je saisis de plus en plus que le vrai problème c’est ma consommation et instinctivement je voulais baisser la tête de honte, mais je ne voulais pas qu’il croit que je me défile, alors je reste mon regard dans le sien. Les mots sont dure, mais les mots son posé. Je serre un peu plus fort sa main “Tu as parfaitement le droit de me le demander, parce que tu n’es en rien obliger d’accepter cette partie de ma vie. J’ai envie d’arrêter, même je veux arrêter, je ne dis pas que ce seras tous les jours évident, mais je t’assure que je vais m’y accrocher pour que tout ça soit loin, très loin derrière moi” Pour lui, pour Novel, pour ma famille et pour moi-même. Je redeviens d’un coup plus timide “Ca veut dire que.... tu veux de moi ? Enfin je veux dire.. On est ensemble genre vraiment ? Juste toi & moi ?” je me sens ridicule, mais j’ai la sensation de ne pas savoir faire, c’est nouveau pour moi tout ça et j’ai peur de m’emballer seul, alors je préfère que tout soit clair entre nous.

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the 07.10.2022 waterfront Il semblait aussi mal à l'aise que moi. Voir même surement un peu plus. Il ne semblait pas aller bien, il semblait fragile, et bizarrement ça me faisait d'autant plus craquer pour lui. J'avais envie de le prendre dans mes bras, de le réconforter et d'être tout simplement là pour lui. Je ne voulais pas être son "sauveur", non. Mais je tenais à lui et j'avais envie qu'il aille bien. De le voir sourire, rire, et tout simplement heureux. Parce que son bonheur faisait déjà le mien. D'accord. Soulagé, je savais que ça n'allait pas être facile, ni pour lui, ni pour moi. Mais ensembles, je savais qu'on pouvait y arriver. Je savais qu'il avait juste besoin d'un petit coup de pouce, savoir qu'il était bien entouré. Enfin, je ne le savais pas, mais c'est ce que je ressentais. L'impression que j'avais de lui. Je le regardais, souris et lui dis. T'en fais pas... Disons, que c'était le dernier des derniers ? Je ne pouvais pas trop lui en vouloir. Je ne voulais pas lui en vouloir. Je ne voulais pas être le mauvais flic là-dedans. Je ne voulais pas qu'il ait peur de quoique ce soit envers moi. Qu'il se sente mal s'il n'y arrive pas. Je pourrais être un peu en colère, déçu, mais je tenterais d'être toujours là pour lui. Car je sais, ou du moins, j'imagine à quel point ça doit être dur d'arrêter. Et je serais là, avec toi. Je veux être là pour toi. Mon regard dans le sien, je le regardais et lui souris. Est ce qu'il allait voir à quel point je suis sincère. A quel point je tiens à lui. A quel point, tout cela est quand même fou. De s'attacher aussi vite à une personne ? Je ris légèrement à ses questions, car on aurait vraiment dit deux adolescents, ne savant pas faire. Il les avait posé les questions, mais j'aurais très bien pu le faire. Et exactement de la même façon. Et je le trouvais plutôt mignon comme ça. Plus on avançait et plus je craquais pour lui. Est ce qu'il pourrait vraiment faire quelque chose qui pourrait me faire ne plus l'apprécier ? Je crois ? ... Oui ? C'est ce que tu veux ? Enfin de compte, on est tous les deux pareils, aussi brouillons, aussi mal à l'aise, un peu à la ramasse. Et au fond, est ce qu'on n'était pas déjà un peu ensembles, sans que l'on ait mis les mots dessus ? Il semblerait que l'on ait déjà eu cette impression : d'être l'un à l'autre. Moi je le veux ... Et je me sentis rougir comme cela ne m'était jamais arrivé, la gorge nouée, le coeur battant la chamade. J'attendais sa réponse. Ayant toujours cette peur, stupide, qu'il se mette à me rire au nez et qu'il me dise que tout cela n'était qu'un jeu.

Je hoche la tête “Oui, dernier” parce que je ne voulais plus décevoir qui que ce soit, parce que perdre toutes ses personnes qui font partit de ma vie serait une déchirure irréparable. Je sentais que je ne pouvais plus foirer maintenant, qu’on comptait sur moi et surtout qu’on croyait en moi et même si moi j’avais du mal à y croire ça me faisait chaud au cœur tous ses mots que mes proches m’avaient dits, graver dans ma tête pour éviter de sombrer plus bas. Ça me fait chaud au cœur que Carlos veuille être à mes côtés malgré tout ça, malgré qu’il désapprouve cette vie de drogué que j’ai eu, malgré le mal que j’ai pu lui faire. Je suis surpris, agréablement et je m’estime chanceux, qu’il soit là, qu’il soit revenu, qu’il me parle, qu’il me sourit. Je fonds totalement pour cet homme alors que je m’étais juré que le cœur ne bâterait plus, que je me limiterais à des relations purement physiques et cet homme à tout explosé. Ma descente aux enfers avait failli me faire tout perdre et aujourd’hui j’ai une seconde chance, lui et je ne veux pas le laisser s’échapper. Les mots se suivent et je tente d’enregistrer tout, d’être sûr que je ne suis pas en train de rêver il veut être avec moi, c’est ce que je comprends et pourtant je pose la question, parce que je ne veux pas mal interpréter les paroles. Il en rit, une partie de moi à peur, mais je ris avec lui, parce que dans son regard je le vois. Il le dit, il le prononce et j’ai envie de graver ses mots dans ma tête à vie, il me veut moi et seulement moi. Le sourire s’agrandis, mais les larmes coulent quand même de joie, mais elles coulent, je viens emprisonner son visage entre mes mains, déposer mes lèvres sur les siennes, sans doute trop brusquement “Oui, oui, oui” répétais-je soulagé. Je viens ensuite enlacer sa taille, coller ma tête contre son torse quelques instant, avant de m’écarter inquiet “Pardon... j’ai le droit ?”

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with @Jared A. Killbane
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the 07.10.2022 waterfront J'avais plus ou moins préparer tout mon petit discours pour Jared. Mais voilà qu'une fois que je me retrouvais face à lui, je perdais tout mon sérieux, tout ce que j'avais en tête et je me laissais totalement aller. Je lui disais ce que j'avais sur le coeur, même si cela devait se retourner contre moi. C'était tout simplement plus fort que moi. J'avais envie d'être sincère, d'être franc et peu importe si à la fin je me faisais avoir. Au moins, je ne pourrais pas dire que je n'aurais pas tout fait. Le petit souvenir donné, je lui dis enfin que je le voulais lui. Que oui : j'avais envie d'être avec lui. Officiellement. En couple. Et cette fois-ci j'y avais bien réfléchis : à tout ce que cela impliquait, et ça m'allait. Parce que j'aime sa compagnie, j'aime lui parler. J'ai envie de le découvrir davantage. J'ai tout simplement envie de passer plus de temps avec lui. Je souris lorsqu'il me répondit trois fois par oui, tout en m'embrassant. Voilà une des choses que j'aimais chez lui : ce bonheur que je peux lire dans ses beaux yeux bleus. Ce regard dans lequel je me perds. Ce sourire qui me fait craquer de minutes en minutes. Evidemment que tu as le droit. J'aurais pu trouver cela bête comme question, mais venant de lui je trouvais cela tellement mignon, que je le serrais davantage dans mes bras. Tout en regardant face à moi, et que je découvris un super coucher de soleil. Je desserrais mon étreinte pour le retourner et qu'il apprécie le moment aussi. Tout en reposant mes bras autour de lui, je posais ma tête sur son épaule, après avoir déposé un petit baiser rapide sur sa joue. T'as choisi un bel endroit... C'est sur que ce n'est pas dans mon arcade de jeux où on aurait pu observer un tel spectacle de la nature. J'en ai encore des choses à apprendre. T'es heureux ? Lui demandais-je, tout en observant les couleurs du ciel. Complètement sous le charme de ce que l'on voyait, mais surtout, sur un petit nuage de bonheur avec Jared. Je ne regrettais pas mon choix. Car moi, j'étais totalement heureux, là, maintenant. Et j'en eus presque les larmes aux yeux aussi.

J’avais la sensation de revenir de loin, encore une fois j’avais tout foutu en l’air simplement parce que c’était la seule chose que j’étais réellement capable de faire, que lorsque je touchais le bonheur du bout des doigts je saccageais tout en un éclair et ce soir en arrivant sur ce ponton j’allais payer les conséquences de toutes mes décisions. Il faut croire que toutes mes pensées était erroné ou alors que Carlos était simplement un homme exceptionnel et que j’avais une chance plus qu’incroyable d’être tombé sur lui. J’avais cette sensation que cet instant était hors du temps. Cet homme venait de me dire qu’il voulait être avec moi sans conditions, juste moi et personne d’autre. Je souriais, j’avais oublié ce que c’étais ses derniers jours juste d’être bien. On pouvait me trouver idiot, le monde pouvait me trouver niais je n’en avais rien à foutre à cet instant il n’y a que lui qui comptais. Ses bras autour de moi, je posais les miens par-dessus, me laissant aller contre lui “Je me suis dit à la base que ça te laissait une possibilité de me jeter à l’eau” dis-je en tournant la tête vers lui avant de regarder la vue devant moi. “Je le suis, grâce à toi” et ce soir j’en oubliais toutes les mauvaises choses dans ma vie.

FIN