TRAVIS MIKHAIL PIERCE ► Dawid Auguscik

C’est en Floride que le petit Pierce est né, dans une famille qui semblait tout à fait normal en apparence. Il y avait déjà un enfant dans la famille à ce moment là : Drack, son grand frère de trois ans de plus. Son père était un homme de caractère, fort, et bien bâti qui inspirait le respect, qui se battait pour sa famille, pour la faire vivre, et n’était du coup pas très présent, trop occupé par son travail pour pouvoir réellement être là pour l’éducation de ses enfants. Sa mère, elle, était plus détachée de tout ça ; elle venait d’une bonne famille et se demandait parfois pourquoi elle avait abandonné tout ça, héritage compris, pour vivre ici, en Floride, et avoir deux gosses. Elle qui s’était imaginé devenir connue, et qui pensait qu’à son âge elle écumerait encore les bars comme une enfant, sans se soucier de demain. Drack, était surement la personne que préférait Travis, même si il n’était au point de vue des parents de leurs amis peu fréquentable, et incontrôlable.
Vivant dans ce milieu familial quelque peu spécial, les frères ont appris à se débrouiller par eux même, ce qui n’était surement pas le meilleur des moyens. Quand on est enfant, on est capricieux, on veux tout avoir, et il était hors de question pour les deux frères d’être privés de quoi que ce soit. C’est ainsi, que, sans vraiment se rendre compte que c’était un délit grave, les deux jeunots commencèrent à voler. Oh oui, au début, ce n’était que des objets mineurs, tels qu’on peut en voir sur les marchés certains jours de la semaine ; une petite voiture par là, un robot de ce coté, qu’ils cachaient sous leurs lits une fois à la maison. Seulement, les enfants, ca grandit, et les deux frères sont rapidement passés à de plus grosses choses, s’introduisant dès l’adolescence dans des maisons la nuit, et revendant ce qu’il trouvait. C’était pareil lors des soirées où ils allaient : laisser trainer vos portables était une mauvaise idée.

Si Drack avait quitté l’école très tôt, et vivait de son activité de dealer dès 17 ans, trainant dans la rue plus souvent que dans des bâtiments administratif pour construire sa vie, Travis, lui, y était resté, et s’avouait parfois brillant ; enfin, quand il décidait de venir en cours, aussi. Grace à son activité de voleur à temps partiel, Mikhail c’est découvert une passion ; celle du sport. En même temps, à force de grimper des balcons, de sauter de ces derniers, il s’était constitué une bonne musculature, un bon gabarit, et depuis, le sport ne l’a jamais quitté. Sa préférence ? L’art du street, s’entrainer n’importe où, à faire des figures, etc, ce qui reste très physique. On pourrait penser que le fait qu’il fume comme une cheminée aurait pu jouer sur sa santé, l’empêcher de pratiquer sa passion, mais il a échappé à ce mauvais aspect de la cigarette. Peut être est-ce le coté médicamenteux du cannabis qui le soignait de l’autre coté, qui sait…
Parce que oui, Travis n’a jamais caché son attirance pour la drogue ; comme beaucoup de jeune me direz vous, sauf qu’ils ne vont pas tous jusqu'à se taper des rails sur la table du salon, et surtout à vendre MD et compagnie dans les couloirs de l’école.

Peu à peu, le corps de Mikhail se vu recouvert de tatouages, un peu partout, même sur le visage, chacun racontant un évènement de sa vie, qu’il choisira d’expliquer ou non. Le chiffre 21 sur sa tempe est celui dont il garde le plus le secret ; s’est-il passé quelque chose à ses 21 ans ? A ceux de son frère ? Personne ne sait, même Drack l’ignore.
Ses parents ont fini par comprendre qu’ils ne pouvaient plus rien faire, que leurs enfants avaient été trop indépendant dès le plus jeune âge pour chercher à leur coller leurs autorités maintenant qu’ils étaient quasiment adultes. Si bien qu’ils finirent par totalement abandonner l’idée de les changer, et de se contenter de les accepter comme ils étaient, et d’essayer de régler au mieux les conflits lorsque les deux frères étaient ramenés par la police parfois. A quoi bon défendre ces deux délinquants, n’est ce pas ? Parce que ce sont les leurs…

En plus des vols, de la drogue et du sport qui remplissaient sa vie, Travis devint un véritable casseur de tête ; la baston, ca le connaissait, et c’est ainsi que la réputation de violent vint lui coller à la peau ; un mot de travers, une remarque, un regard, le pousser dans le couloir, et c’est son poing sans votre tête. On ne sait pas vraiment d’où cela lui est venu ; mais je suppose que le fait de vivre dans des conditions sombres n’y a pas aidé.