retour là où tout a commencé. où tout s’est cassé la gueule en même temps. relation foutue d’avance, on était pas fait pour être ensemble. même pour de faux. j’le savais bast, on est bon qu’à tout faire exploser toi et moi. qu’à ramasser les éclats d’sentiments massacrés. j’le sais. je l’ai vu avec scott. nom encore douloureux qui sonne creux. et comme si ça suffisait pas, j’reviens sur les pas d’un lien resté en suspends. zone de guerre. toi et moi on sait pas faire autrement, trop égoïste pour reconnaître des vérités amers. l’ego que t’avais réussi à toucher, à blesser. erreur fatale que de t’en avoir donné les armes. j’viens sans conviction que tu sauras réparer. j’sais ce que t’es, ce que tu veux. tout ce que t’aimes, c’est cette emprise dans laquelle tu rêves de me voir emprisonnée. tu veux m’voir ramper pour toi, te donner tout ce que t’arrives pas à avoir chez moi. trouver ce que t’arrives pas à cerner chez les autres. quelques secondes dans ma caisse, hésitante. est-ce que ça vaut vraiment l’coup ? t’es putain d’néfaste pour moi mais j’arrive pas à contrôler les pas qui me mènent jusqu’à toi. à ce cocon fictif qu’on s’était créé. les clés que j’enfonce dans la serrure, ouvre la porte pour te voir un verre à la main. les yeux qui s’arrêtent un instant, se baissent furtivement vers cette table où j’ai faillis me perdre un soir. flashs qui traversent l’esprit, flashs qui s’envolent quand je repense à tout tes messages. - j’suis là. encore.
@Bastille Byers
(Lena Castiglia)