styx shand-shipleyNoah Beck
caractère
mystérieux ; DISCRET ; compliqué ; IMPRÉVISIBLE ; insaisissable ; IMPÉTUEUX ; impatient ; FROID ; intelligent ; JALOUX ; POSSESSIF ; loyal ; COLÉRIQUE ; attachant ; créatif ; MOQUEUR ; passionné ; ÉTOURDI ; ÉGOÏSTE ; franc ; ANXIEUX ; rêveur ; attentionné ; SOLITAIRE ; hypersensible
groupe
tu restes quelqu'un de sensible, au monde qui t'entoure, à la nature, aux couleurs et aux formes qui le dessinent. souvent la tête dans les livres, ou bien dans la lune, préférant la solitude à la compagnie des humains. tu cherches cependant à partager ta vision des choses à travers l'art, la photographie, t'inspirant même de tes camarades pour tes réalisations. maison qui ne reste pas à proprement parler ton refuge mais c'est celle qui accepte le mieux les différences des gens, qui accueille ceux qui sont rejetés par les autres maisons. l'altruisme des adams t'inspire, car tout l'or du monde se trouve nécessairement dans un sourire et non pas dans la fortune des plus puissants.
admission à harvard
harvard, ah harvard ou ce nouveau départ pour ta nouvelle vie. ta mère y avait fait ses études avant de rencontrer ton paternel. à présent renié par lui et totalement étranger aux terres anglaises, témoins d'un passé que tu souhaitais oublier, tu vis dans ces vieux bancs la chance qui t'avait été donnée, une chance infime mais rien comparé à celle des autres étudiants qui rêvaient d'y étudier. ton entrée ici était juste le moyen parfait de marcher sur les pas de ta mère, de prendre son nom pour ta nouvelle identité. une sorte d'exutoire. en plus de te sentir très honoré de pouvoir le porter, ton parcours excellent et exemplaire à oakham school ainsi que ton enrôlement, bien que bref, avait plutôt impressionné les recruteurs. tout autant que ton envie d'engagement auprès de jeunes analphabètes, peut-être voyaient-ils en toi l'âme d'un futur professeur au coeur sensible, d'un artiste aux rêves avortés, et de montrer à quel point l'amérique était prête à l'accueillir à bras ouverts, toi le survivant. tel le fleuve qui sépara le monde des flammes de l'enfer. celui qui rend invulnérable et invincible. tu renaissais alors en tant que styx shipley. celui qui ne possédait pas de talon d'achille. bianca n'était plus, tout comme satine dont tu avais perdu la trace, partout où que tu ailles. mais c'était sans compter sur le destin qui ralluma la flamme des regrets. le fleuve qui pourrait déborder, condamnant les berges et entraîner avec toi les autres âmes damnées.
anecdotes
one ; tout le monde à boston, même ses voisins, s'accorderont pour vous dire tout.e.s la même chose, ils ne savent pas réellement qui est styx, d’où il vient et quelle genre de personne il est. mis à part ses talents artistiques, iels n’en ont pas la moindre idée. c’est presque devenu une habitude car il cherche à passer inaperçu partout où il va. un vrai fantôme. il ne parle pas, il se cache ou se contente simplement de se fondre dans la masse. toujours invisible, plus par choix que de raison. il ne déteste pas être vu, ni d'être remarqué, mais cela ne dure jamais bien longtemps car il détourne la tête aussitôt, plus pour se protéger lui-même.two ; un poil trop méfiant et grognon avec les personnes qui tentent la moindre approche, le retour les refroidit tant il est glacial que même un gentil sourire innocent ne suffirait pas à le faire changer d’avis. ou presque... farouche, il est hostile à tout apprivoisement et ne cherche pas à s’attacher, ni à plaire à quiconque. lui, il aimerait vivre sa vie comme il l’entend et prend ses responsabilités très à coeur, ce qui l’oblige à se tenir au moule qu’il s’est créé en arrivant ici. il veut rester fort en toutes circonstances, sinon sans quoi il serait complètement perdu.three ; outre cette assurance parfaitement maquillée, on dit de lui qu'il est souvent à l'écoute, empathique, sensible, charismatique, protecteur et parfois goguenard. dur avec lui-même, il refuse toute compassion, toute tendresse à son égard pour ne pas réveiller toute émotion qu'il jugerait incontrôlable, construisant toute une forteresse autour de son coeur dont il a condamné l’accès. un combat perdu d’avance car il tombe facilement amoureux dès qu’il voit quelqu’un qui lui plaît. c’est pourquoi il évite le moindre contact avec la gente féminine et reste plutôt distant.four ; cette distance cache aussi une certaine maladresse, un manque d'expérience qui lui fait défaut. alors il tente, cherche à s'ouvrir au monde avec son art, pour effacer ce côté pudique, passer outre les valeurs puritaines de sa famille. son seul regret vient de là, en aucun cas il ne souhaite être identifié comme un des leurs. ne se reconnaissant plus dans leur vision des choses, qu'ils veulent oublier cet incident, comme si d'après eux cela justifiait de gommer son existence. au point de ne plus prononcer son nom. au point de garder toujours en lui une trace de la colère qu’il a ressentie avant de commettre l’impensable dans son clan. couplée à son geste, cette colère qui ne lui ressemble pas lui fait toujours peur, prête à jaillir n’importe où n’importe quand s’il ne parvient pas à la maîtriser. une certaine violence qu’il ne pensait pas détenir mais restée ancrée au plus profond de lui-même, qu’il a contenue grâce au sens moral que lui a inculpé sa mère.five ; plus que son père, elle a été un modèle pour lui puisqu’elle était la seule à lui avoir appris à prendre confiance en lui et à lui faire comprendre que le monde dans lequel il baignait n’était peut-être pas aussi reluisant, aussi joyeux qu'il l'aurait imaginé. monde fait de morts inutiles et bâti sur des croyances d'un autre âge. lorsqu'on est enfant, on ne devine pas tout de suite ces choses-là. d’ailleurs, à cet âge, styx n’était pas aussi silencieux, aussi meurtri que maintenant, simplement plus gai, plus insouciant que ne l’a été sa sœur bianca. la honte l'envahit à chaque fois qu'il pense à elle, de n’avoir rien vu venir aussi car elle demeurait la prunelle de ses yeux, si bien qu’il voyait leur lien au-dessus du ciel et des étoiles, de la galaxie et de l’univers tout entier.six ; un jour, lors d'une permission, on lui a juste dit qu'elle avait disparu. pour de bon. l'incompréhension totale. pas d'appel pour l'informer, pas de cérémonie pour lui dire adieu. lors du dîner ce soir-là, son père n'a affiché aucune émotion devant lui, le félicitant néanmoins pour son engagement tandis que sa belle-mère rit à gorge déployée à ses blagues, totalement indifférente à sa peine. un problème de moins, voilà ce qu'elle représentait pour elle. et il n'avait rien vu pendant tout ce temps-là. alors même qu'il n'y était pour rien, il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir coupable. il ne s'imaginait pas continuer sans elle. c'est préférable qu'elle reste là où elle est, lui a dit sa belle-mère tandis que son ventre s'arrondissait. jamais il n'avait autant haï quelqu'un que ses yeux sont vite devenus rouges. d'abord un cri, cette douleur âpre ne s'efface pas, l'aveugle et les coups s'enchaînent. il n'est pas en mesure de comprendre la gravité de son acte qu'il arrête tout que pour reprendre son souffle, le visage toujours empli de rage. avant de reculer, incrédule, et d'assister à une scène assez effroyable, dont il est l'unique responsable. styx shand était aussi mort que bianca shand ce jour-ci.seven ; il ignore comment il s'est retrouvé dans cette baignoire. le bruit familier d’un robinet qui fuit régnait. il respire difficilement, en proie à une pensée morbide, les cheveux désordonnés et le visage pâle. ce n’étaient pas les gouttelettes qu'il entendait qui allaient l’apaiser, chasser la colère et la tristesse qui l’habitaient. il avait envie de crier, de hurler, de pleurer. il avait envie que tout s'arrête. une vague de fureur monta en lui et les yeux clos, malgré le froid, il réécoutait la mélodie à peine audible. le calme entourait la pièce tandis que la complainte de l'eau continuait. sur le rebord, une lame métallique le narguait. il s’apaisait enfin, le geste était rapide et indolore. il laisse ses yeux retomber tandis que le froid l'engourdit, s'enfonçant dans un long sommeil sans rêve sous l'eau. il se laisse guider par le monde qui l'appelle au fond dans le cœur de la terre. là où tout était chaud, là où tout était plus apaisant. là où sa soeur l’attendait. il s’endormit, oubliant où il se trouvait. il allait tout oublier, le temps qu’on répare ses pleurs. et dans la salle de bain, les gouttes continuaient de tomber, chant des temps oubliés.eight ; six pieds sous terre, il sentait dorénavant son esprit plus libre, plus serein, lorsque soudain elle lui apparaît. le visage gracieux et ce sourire presque enfantin qui le faisait craquer. il n'avait plus froid, sa présence le réchauffait. mais ce n'était pas elle qu'il souhaitait rejoindre. le doute l'envahit, il n'imagine plus partir sans la revoir. sans lui dire à quel point elle avait compté. alors à cet instant, en plus de se sentir lâche et très triste, le remords l'assaillit, et croyant pouvoir ne plus rien ressentir, tout se bousculait dans la tête. comme s'il tombait dans un puits sans fond. il y avait maintenant cette voix qui l'appelle, différente. lointaine mais plus distincte. le coeur lourd, rongé par le chagrin, luttait contre la tempête qui sévissait dans son esprit et repartait de plus belle. puis le visage revient, semblable au soleil qui transperçait les paupières. ce même visage pour qui il se forçait à rouvrir les yeux, de comprendre à peine que le coeur revivait grâce à lui. visage qui n'appartenait pas à celle qu'il croyait apercevoir, après avoir reconnu l'espace d'une seconde les traits de son compagnon d'armes et de plonger à nouveau dans un sommeil sans larmes.nine ; introuvable, voilà ce qu'il était devenu. le visage entrevu dans ses songes, impossible à oublier. dans ce moment avorté, qui demeure toujours flou dans la tête. en réalité, il ne se rappelle vraiment de rien. trous béants dans la mémoire, seuls quelques flashs subsistaient. surtout ce froid ambiant qui semblait avaler son âme et le souvenir des lignes carmin aux poignets qui se sont pleinement cicatrisées. inscrites pour toujours dans sa chair, qui ranimaient parfois dans ses pires cauchemars cette main sombre prête à l'opprimer, annihiler ses blessures encore vives. c'était le temps et l'abnégation qui lui ont permis de se relever, son désir de partir vers de nouveaux horizons, les semelles foulant aux quatre coins du monde. particulièrement l'inde, rien n'avait changé depuis cette époque où tout semblait plus facile, plus idéalisé. mais ce qu'il vivait là-bas et ce qu'il ressentait, même perdu et blessé, n'avait rien de comparable à toutes les vies gâchées là-bas, au nombre d'enfants qui ne savaient pas lire, ni écrire, forcés au travail dès leur plus jeune âge. ignorant jusque-là ce qu'avait pu ressentir la fille qu'il recherchait. ester. les rêves inaccessibles et ce maigre espoir qu'elle caressait d'accéder à une vie différente étaient quasi inexistants là-bas, tout comme sa présence. et cette expérience l'avait transformé à jamais.
- Code:
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(Styx Shipley)