gymnase qui se vide. lena seule au milieu de ce rien, reflet de l’âme solitaire en contradiction. ce besoin primaire de se protéger, bâtissant les remparts entre elle et les autres. offrant ses plus beaux vices sur un plateau d’argent. préfère garder sous scellé le meilleur qu’elle sait donner. lena, psychologie complexe à décrypter. préfère perdre que gagner trop. que donner trop. alors elle se contente de semer les miettes, espérant contenter les sentiments qui naissent secrètement. l’esprit bruyant rendu muet quand ses doigts font monter le son. elle n’entends plus rien lena, elle fait taire ses émotions criardes qui brouillent le palpitant. musique qui résonne, le corps encore suintant de son entraînement suit les notes. se déchaîne, répétition qui s’enchaîne. éreintée, esquintée. respiration entre coupée, dernier jeu de jambes avant de tout arrêter. gymnase redevenu muet. bref regard autour d’elle avant de traîner des pieds jusqu’aux vestiaires. les opales fixés sur l’écran de son téléphone, y’a que ton ombre qu’elle sent l’ensevelir quand elle se rapproche. les yeux qui se lèvent doucement jusqu’à croiser les tiens. ces yeux qu’elle connaît que trop bien lena, dans lesquels elle s’est trop longtemps égarée. assez pour croire en ce mensonge que t’as créé. manny. coeur en pause, en apothéose. histoire déchet qu’elle a laissée cicatriser. parce que toi, t’es l’exemple parfait du pourquoi elle a plus envie d’aimer. - tu gênes. toujours.
@S. Manny Ferrer
(Lena Castiglia)
Let me be thereI can be, there 'til you're whole. you weren't touched by a man in so long
'Cause the last time, it was way too strong. ;;