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don't worry, i'm fine. — nico

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Énième examen de la matinée, soit disant le dernier. Depuis ton réveil le médecin qui te suit depuis ton arrivé sur Boston ne cesse de te demander de te reposer. Un verbe qui t'est tout bonnement étranger depuis des années mais surtout ces derniers mois. Ta crise cardiaque est loin d'être anodine, elle a ses racines bien entendu, tels des prémices de décisions que tu as pu prendre.  L’appétit n'est pas au goût du jour quand bien même ton estomac gargouille. L'esprit n'est pas river sur l'objectif de manger mais tu as besoin de faire un tour. Rester allongé sur un lit de clinique est loin d'être appréciable mais surtout dans tes cordes. Tu fréquentes assez ce service tous les trimestres lorsque tu effectues tes bilans de santé. Lunette de vue sur le bout du nez, tu enfiles une veste en polaire noir lorsque la porte de ta chambre s'ouvre sur la silhouette de ta frangine. « Hey ! » Ta voix est encore un brin enroué mais ça va mieux déjà depuis la veille. Tu savais que Nico viendrait te rendre visite mais tu ne t'attendais pas à la voir si tôt … tu sens que tu vas encore te faire engueuler.
@Nicola Rockefeller
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@Kobe Rockefeller On dirait qu’un nuage noir plane au-dessus de la tête des Rockefeller, qu’on leur souhaite du mal. La fratrie, bien que solidaire et davantage depuis tous ces évènements, doit surmonter des obstacles quasi insurmontables. Et il y a trop longtemps que tu tentes de les surmonter pour en affronter à nouveau. Tu pensais que celui avec Ryo serait le dernier, mais il semblerait que ton autre frère en soit lui aussi un. Sorti de son coma, enchaînant les exams depuis, tu viens lui rendre visite et cette fois seule. Porte que tu toques doucement, tu viens passer une tête puis l’ouvre complètement lorsque tu es sûre que tu peux entrer. Coucou. dis-tu doucement, alors que tu viens fermer les porte derrière toi. Comment tu vas ? Voix qui se fait douce, tu viens embrasser le front de ton frère et appuyer le tien contre le sien pour rester proche de lui. Tu m’as fait peur, tu sais.
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Le visage de ta sœur reflètent l'inquiétude, la fatigue mais surtout un soulagement de te voir debout, les prunelles ouvertes surtout. Depuis tout gamin, tu as toujours fait en sorte de rester dans le droit chemin. Responsable et indépendant, tu as toujours estimé que ton frère et ta sœur ont fait suffisamment pour toi et leur apporter des ennuis est bien la dernière chose que tu souhaites. Jusqu'à présent, aucune ombre au tableau qui est le tien – du moins jusqu'à ce que tu prennes la décisions d'arrêter la prise de ton traitement. Ce dernier, tu le prends depuis l'âge de seize années. En plus d'être coûteux, tes médicaments réduisait tes performances physiques provoquant fatigue, maux de têtes à foison. La voix de Nicola est douce, calme lorsqu'elle entre dans la chambre où tu te sens un parfait étranger. « ça va mieux, ne t'en fais pas Nico, je t'assure ... ». Ton timbre de voix est enrouée mais tu parviens au moins à parler chose qui était difficile pas plus tard qu'hier. Elle dépose un baiser sur ton front qu'elle vient poser contre le tien. Un geste qui te remémore des nuits lorsque tu étais enfant. Ses prochains mots sont d'une véracité troublante qui inspire la culpabilité dans ton esprit quand bien même tu n'en montres rien. Déjà tout jeune, tu dissimulais aisément tes émotions. « Je suis désolé, Nico ... ».
@Nicola Rockefeller
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@Kobe Rockefeller S’il y a une chose plus importante que tout à tes yeux, c’est ta fratrie. Kobe et Ryogan sont ce qui te permet de garder les pieds sur terre, et te font prendre les décisions les plus importantes. Pour eux tu pourrais tout plaquer, commettre le meilleur comme le pire. Il n’y a pas de limite. Alors rien qu’à l’idée de les perdre, ça te bouleverse. On dirait qu’ils veulent tester tes nerfs, savoir ce qui tu peux faire pour eux. Si, je m’en fais. que tu dis à voix basse, incapable d’être sereine, alors que tu viens vers lui pour embrasser son front, et appuyer le tien contre. Proximité rassurante, partage d’un amour en silence, rituel enfantin. T’excuse pas. Tu n’avais pas prévu ça. Comment lui en vouloir. Tu es trop contente que finalement il aille bien. Car c’est tout ce qui compte au final. Ils t’ont dit quoi les médecins ?
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Vous avez toujours été trop – du moins depuis ta naissance. Dans ton sillage, Nico et Ryogan ont toujours été et ils le demeurent encore aujourd'hui. Différents, vous l'êtes ce n'est pas un secret mais liés et solidaires est une véracité que l'on ne pourra jamais vous enlever. C'est pourquoi les premières paroles de ta grande sœur ne t'étonnent guère, après tout elle – comme Ryo – ont été ses figures modèles, presque parentales pour toi. Tu ne prononces pas un mot pour lui répondre parce que tu sais qu'elle a besoin d'exprimer son ressenti mais aussi parce qu'elle a raison. « Peut-être … mais j'aurai du m'en douter ... ». Après tout peut être que ton esprit ne pouvait plus suivre le rythme de ton corps et les deux ont lâchés à ce moment-là ? Tu recules légèrement pour voir le visage inquiet de ta frangine tandis que ton expression faciale est bien plus implicite, impossible d'y lire quoi que cela soit. « Un repos de guerrier est imposé et la reprise de mon traitement à une dose tempéré pour le moment ... ».
@Nicola Rockefeller
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@Kobe Rockefeller Il aurait dû oui, mais à quoi ça servirait de le lui dire, à part le faire plus culpabiliser. Non, ce n’est pas ton genre de faire ça. Celui qui parle avec la colère et la peur c’est Ryo, pas toi. Tu temporises généralement. Et tu as eu trop peur pour en rajouter une couche. Il va mieux, c’est tout ce qui importe pour toi à l’heure actuelle. C’est bon ne te flagella pas plus que ça. Tu sauras à l’avenir. Allez arrête. Visages qui s’écartent que tu le contemples, lui presque illisible, les expressions cachées. Si tu n’es pas là à lui rabâcher qu’il a fait une énorme erreur, tu ne changeras par contre pas ton discours : il doit ralentir. Et ça tombe bien parce qu’il est d’accord -ou pas, mais il en parle- avec tout ça. Je vais pas te mentir, tu sais ce que j’en pense. Et t’as intérêt de t’y coller, vraiment. S’il faut je te flique pour m’assurer que tu sois ses consignes. Sa santé et celle de Ryo c’est tout ce qui t’importe le plus au monde. Tu sais que tu peux compter sur Ryo et moi-même. T’es pas seul, ok ? On est une famille.
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Tu sais que tu aurais dû être plus prévoyant, prudent. D'ordinaire, ta fratrie n'a pas à s'en faire car tu n'a jamais ramené les ennuis à la maison. Petit, Nico comme Ryo s'inquiétait de te voir trop solitaire mais toi ça te convenait plutôt bien. Les erreurs de parcours tu es toujours parvenu à les apprivoiser, pas cette fois malheureusement. Tu ne rajoutes rien aux premières paroles de ton aînée car elle a raison et qu'actuellement tu te dois de faire au mieux pour ne pas faire revivre une telle inquiétude à tes proches. Tu esquisses un sourire discret mais tout de même visible au coin de tes lippes. « Rassure toi, je respecte ce qui m'est imposé Nico, je l'ai toujours fait sauf ces derniers mois où j'ai déconné ... ». Plutôt surprenant venant de toi mais tu ne le nies pas, cette situation relève de ton unique faute et non celle des autres. Tu entends les derniers propos de ta sœur mais tu ne peux pas non plus lui dire le fond véritable de ta pensée et ce même si vous êtes proches tous les trois. Nico et Ryo ont passés leurs temps à t'élever et on beaucoup sacrifié de choses pour que vous soyez toujours ensemble. Aujourd'hui, ils sont tous les deux en droit de vivre pleinement leur existence sans regard en arrière. « J'ai besoin de boire un truc, on sort faire un tour dehors ? ». évincer le sujet ? Ouais il semble que tu prennes la poudre d'escampette pour une fois.
@Nicola Rockefeller
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@Kobe Rockefeller Etrangement, malgré les mauvaises habitudes que ton frère a pu prendre et les erreurs qu’il a commises quant à la prise de ses traitements, tu lui fais confiance. Tu sais qu’à présent, il fera plus qu’attention et suivra à la lettre ce que son médecin lui a indiqué. Son passage en réanimation et vos mots avec Ryo lui auront remis les idées en place. Ok, je te fais confiance. Les yeux fermés on peut dire même. Et ce n’est pas donné à tout le monde. Ok, on n’en parle plus, j’ai compris. On peut aller se chercher quelque chose et se poser dehors si tu veux. Il n’est pas utile qu’il exprime les choses, tu comprends parfaitement ce qu’il fait en te demandant de l’accompagner aller chercher quelque chose à boire. Vous êtes plus similaires que vous ne voulez le monter.
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Tes deux aînés ont toujours fait preuve de confiance envers toi. Il faut dire que dès ton plus jeune âge tu as été très autonome, raisonnable et responsable. Hormis ton choix d'arrêter ton traitement, tu n'as jamais fait un seul écart mais tu comprends que tu as pu les décevoir. « Mh ... ». Tu hoches lentement la tête car tu sais que pour Nico il est inutile d'exprimer cela par des mots ou autre chose. Cela ne t'empêche pas néanmoins de porter de la culpabilité même si tu en tires la leçon. Tu proposes alors à ta grande sœur de sortir un peu ces quatre murs que tu as en horreur. Une fois dans les couloirs, vous vous dirigez vers la cour extérieure de la clinique qui dispose d'une buvette. « Et Ryo, il ne t'a rien dit ? Je sais qu'il ne dit pas tout mais peut être qu'à toi oui ? ». après tout, votre frère a toujours tout gardé pour lui ou presque - mais dans le fond vous êtes les mêmes tous les trois.
@Nicola Rockefeller
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